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mardi 31 janvier 2012

Des enseignants protestent dans la rue contre leur évaluation

Les évaluateurs s'opposent au projet de réforme de leur évaluation




Cliché rasant, donc trompeur et dissimulateur:
une photo plongeante
aurait-elle été trop explicite ?


Les enseignants du primaire, des collèges et lycées, ont manifesté aujourd'hui mardi
contre les suppressions de postes en primaire et contre le projet de réforme de l'évaluation dans le secondaire.

Ils n'étaient que 15.5% de grévistes dans le primaire et un peu plus de 12% dans le secondaire, d'après le ministère de l'Education nationale, qui dispose des déclarations d'intention des grévistes. D'après la FSU, ses syndicats SNES et Snuipp, annoncent un taux moyen global de grévistes estimé largement à 40%, avec une mobilisation inégale selon les départements et le secont et le premier degrés.

A Paris, la manifestation nationale a rassemblé 9.000 personnes selon la police, 20.000 selon les organisateurs. A Toulouse, les manifestants étaient entre 1.000 et 1.800 à défiler, quelques centaines à Agen, Pau et Bordeaux.

"Non à ce projet d'évaluation bidon des enseignants par les chefs d'établissements," revendiquaient les manifestants. "Cela remet en cause le principe même de notre métier et cela fait des professeurs de collèges et lycées des fonctionnaires "lambda" évalués par leurs chefs de services."




"Je crois que je peux comprendre leurs inquiétudes et je comprends aussi leurs soucis d'améliorer la prise en compte des élèves en difficulté
", explique Josette Théophile, directrice générale des ressources humaines du ministère de l'Education nationale. "Pour faire réussir chaque élève, la question n'est pas d'augmenter les moyens puisqu'ils sont déjà supérieurs à ce qu'ils étaient par rapport aux années 90. Il s'agit d'organiser différemment ces moyens avec un travail d'équipe, avec un travail moins cloisonné en associant tous les métiers."


Des bacs +5, dans le moins pire des cas ?

Par respect de l'auditeur, Célia Quilleret n'aurait-elle pas pu approfondir son sujet, car si elle présente toutes les questions d'éducation avec les mêmes inexactitudes, en se fiant simplement à l'intox syndicale, nous ferions tous mieux de changer de radio. En effet, jusqu'à plus ample informé, il n'existe de "chefs de service", comme l'indique le représentant du SNALC, ni dans le premier ni dans le second degrés ! La journaliste spécialisée ne remarque, ni ne relève donc les à-peu-près.

Quant à Catherine Pottier (IUT), il serait grand temps qu'elle fasse des progrès dans le traitement de ses sujets. Bien qu'elle les aborde tous avec le même aplomb, il est évident qu'elle n'en possède aucun et qu'il ne suffit pas de lire les questions préparées par les supposés spécialistes, comme le démontrent encore ses questions du jour.
Il faut néanmoins noter que cette journaliste est plus respectueuse que Raphaëlle Duchemin, mais se fait néanmoins la porte-parole des syndicats qui manifestent plutôt que de dialoguer.

Un verbe haut ne confère pas plus de crédibilité à ses propos
Ainsi, présenter comme des syndicats distincts deux variantes du même relève de l'imposture et de la désinformation, puisque le SNES et le SNU-ipp sont deux succursales de la FSU, les deux étages de la même maison. Le maquillage du SNES-FSU et du SNUipp-FSU visait à donner à ce mouvement l'importance qu'il n'a pas.

Cela dit, on peut aussi bien prendre l'avis de PaSiDupes sur le projet de réforme de l'évaluation des professeurs: lien

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