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samedi 25 février 2012

Affaire de Tarnac: un activiste de plus "mis en examen"

Un activiste d'une trentaine d'années a été arrêté jeudi matin à Rouen


Fils de bourge et intello,
en révolte contre les nantis...




L'arrestation est en lien avec l'affaire Coupat

Les membres d'un
groupe de l'ultra-gauche organisé sur le plateau de Millevaches, à Tarnac en Corrèze, autour de Julien Coupat, intellectuel bourgeois, ont attiré l'attention par leur sabotage de caténaires de la SNCF en novembre 2008.

En cause, des "situationnistes", c'est-à-dire des révolutionnaires de
L’Internationale situationniste (IS), une organisation désireuse d'en finir avec la société de classes et la dictature de la marchandise: elle se situe dans la 'gauche ligne' de courants marxistes du XXe siècle.

Un saboteur présumé a été placé en garde à vue
dans les locaux de la sous-direction antiterroriste à Levallois-Perret dans le cadre de l'affaire "de Tarnac". Proche de certains mis en examen,
il est soupçonné d'avoir participé à la fabrication des crochets placés sur les caténaires SNCF en novembre 2008
pour bloquer la circulation des trains.

Le saboteur aurait déjà été interrogé trois fois

Ses compétences de forgeron et ses déplacements seraient au coeur des préoccupations des enquêteurs
, d'après une source judiciaire.

Le juge d'instruction, Thierry Fragnoli, s'est rendu à Rouen avec des policiers de la Sdat pour interpeller ce presque quadragénaire au domicile de ses parents et conduire une perquisition dans l'atelier de son père, forgeron de métier. La garde à vue, qui a commencé à 7h45 jeudi matin, a été prolongée vendredi matin. Sous le régime de l'antiterrorisme, elle peut durer jusqu'à quatre jours.

L'un des mis en examen tourne en dérision cette nouvelle arrestation
Beaucoup de mots pour ne rien dire d'utile
"Pendant longtemps, nous soupçonnions le juge Fragnoli d'instruire uniquement à charge et d'avoir un grief personnel à notre encontre. Au vu du pétard mouillé qu'est cette nouvelle arrestation, on tend désormais à penser qu'il travaille pour la défense en s'acharnant à ridiculiser son enquête. Nous sommes évidemment prêts à parier une bouteille de whisky que notre ami sera relâché sans aucune charge d'ici quelques jours."
Dans cette affaire, avec Julien Coupat et son amie Yldune Lévy, dix personnes ont été mises en examen depuis novembre 2008 pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.

Une première vague d'arrestations a lieu le 11 novembre 2008 en Corrèze
, à Paris et à Rouen. Vingt personnes sont alors arrêtées, neuf mises en examen et certaines placées en détention provisoire, comme Julien Coupat, soupçonné de "diriger" l'association de malfaiteurs. Il est libéré six mois plus tard, le 29 mai 2009.


Un an plus tard, un dixième homme est mis en examen
Pendant les trois ans d'instruction, d'autres personnes ont été arrêtées sans être poursuivies par la suite.

Les avocats des mis en examen contestent évidemment une grande partie des éléments retenus contre leurs clients et ont souligné à de nombreuses reprises les incohérences du dossier, selon eux.
Ils ont porté plainte en février dernier pour faux et usage de faux, subornation de témoins et interceptions téléphoniques illégales. Une information judiciaire a été ouverte à Nanterre et une autre à Limoges.

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