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vendredi 1 juin 2012

Ayrault et Valls veulent placer la police sous surveillance

Le gouvernement Ayrault veut placer la police sous surveillance
Priorité de Manuel Valls: empêcher les contrôles présumés "à la tête du clientdes suspects 

Le ministre de l'intérieur, Manuel Valls, travaille sur un texte visant à contraindre  la police à remettre un reçu  à toute personne contrôlée.
'C'est une mesure qu'on va faire (...) elle est en préparation, le ministre de l'intérieur y travaille', a annoncé le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, vendredi 1er juin, sur BFM TV et RMC. 'C'est important de ne pas contrôler trois fois la même personne', a-t-il estimé. Et de préciser: "Il ne s’agit pas d’arrêter les contrôles d’identité, les policiers font leur travail (...) Simplement, on donne (aux personnes contrôlées) un reçu."
De combien de contrôles au faciès, Lies Hebbadj a-t-il été la victime,  dans la région de Nantes, avant que l'une de ses femmes répudiées avoue des violences subies ?

Cette mesure est réclamée depuis des années en France par des associations, des hommes politiques de gauche et la presse engagée



Le Collectif Contre le Contrôle au Faciès, qui assure ne pas être anti-police, se dit persuadé que le contrôle au faciès, au delà d’être illégal, car discriminatoire, est inefficace.


Le site trotskiste Mediapart
écrit: "

"Excédés par la pratique des contrôles d’identité au faciès, quinze Français, tous noirs ou arabes, ont assigné le ministère de l’Intérieur pour pratiques discriminatoires. Ils somment l’Etat de prouver que les contrôles d’identité subis avaient un motif légal. C’est une démarche inédite."

Dans les mêmes termes, Libération écrit: "Une quinzaine de personnes se disant victimes de contrôles d’identité au faciès ont assigné, ce mercredi [11 avril 2012] à Paris, l’Etat en justice, pour une action au civil visant à engager sa responsabilité sur cette pratique discriminatoire."

Pareillement, BFMTV
"C’est une première en France, une quinzaine de personnes a décidé de poursuivre l’Etat en justice pour discrimination. Ces hommes âgés de 16 à 47 ans s’estiment victimes de contrôles d’identités répétés en raison de leur origine ou de leur couleur de peau."

Et aussi Les Inrocks, co-propriétaire du Monde
: "Quinze personnes s’estimant victimes de contrôles au faciès ont assigné mercredi 11 avril l’Etat et le ministère de l’Intérieur devant la justice pour discrimination. Une action collective inédite qui vise à faire avancer un débat déjà ancien."
Tandis que le même jour, France Info cédait son antenne à Me Felix de Belloy : " les contrôles au faciès doivent cesser. "

Le journal socialiste Le Monde n'était pas de reste: "
Le Monde: " Je suis black, ils n’en arrêtent qu’un, c’est moi " et citait une ONG supra-nationale, fondée par le sulfureux homme d’affaires George Soros,  Open Society Justice Initiative, qui entend dénoncer une " discrimination institutionnelle ". Les quinze personnes ont chacune recueilli l’attestation d’un témoin de la scène qu’ils dénoncent. Deux d’entre elles, Mounir et Nadir, racontent. Deux autres personnes témoignent aussi de ces contrôles ordinaires".

Et encore le magazine 
Le Nouvel Observateur ou M6, dans ce reportage, avec Axiom Puccino, membre du collectif Stop le contrôle au faciès, La Fouine, Sexion d’Assaut et d’autres rappeurs franciliens dans un débat avec Bruno Beschizza, secrétaire national de l’UMP en charge de la sécurité. Luc Besson était également présent sur le plateau de l’émission:


Déjà le 24 novembre 2011,  le journal communiste L'Humanité précisait que "le collectif Contre le contrôle au faciès vient de lancer une campagne contre les contrôles d’identité abusifs. Un numéro de téléphone a été créé pour récolter des témoignages, des têtes d’affiche du rap français parlent dans des vidéos diffusées sur Internet de leurs premiers contrôles au faciès, des gens de quartiers populaires font de même dans une série de photos." La veille, le 23 novembre le quotidien ajoutait: " Il [le collectif] exige aussi 
un encadrement plus strict."

C'est un 'engagement' de campagne du président François Hollande. 

Lors de sa campagne, le candidat socialiste avait annoncé son intention de 'mettre un terme' aux 'contrôles au faciès'.
C'est 'une discrimination de la vie quotidienne, une injustice que je n'accepte pas', avait-il dit dans un entretien à Respect Mag, 'chaque citoyen mérite la même considération, le même respect'.

Le gouvernement cherche 'simplement' à faire aimer la police... 

Le gouvernement présente cette mesure comme un moyen de rendre plus 'sereines' les relations entre la population et les forces de police. 'Ça sera utile à tous, aux personnes contrôlées (...) et puis aux policiers aussi, parce que les policiers ont besoin de retrouver la confiance et le respect', a fait valoir le chef du gouvernement. 'Une mesure de ce type n'a rien de vexatoire pour eux, c'est simplement pour remettre de la sérénité.'

Le candidat Hollande s'était rallié à l'avis d'une OING
En janvier, l’organisation supra-nationale - et sans légitimité - basée à Washington Human Rights Watch avait stigmatisé la France sur les contrôles d’identité, mettant notamment en évidence un "profilage ethnique". La direction de la police et les syndicats de policiers avaient farouchement démenti l’existence de "contrôles au faciès ".
Cette organisation est aujourd'hui beaucoup critiquée quant à la façon dont elle mène certaines missions et son indépendance est également remise en cause: lien en anglais

La police se sent discriminée

Les syndicats de police interrogés vendredi ont exprimé leur opposition 
Ils dénoncent l'obligation de remettre un reçu aux personnes faisant l’objet de contrôles, un message «de défiance» envoyé aux policiers selon eux, "inadmissible", "stigmatisant" et décidé sans concertation.
"On stigmatise la police comme étant une police raciste. C’est inacceptable", explique Jean-Claude Delage, le secrétaire général d’Alliance, deuxième syndicat des gardiens de la paix. " Il est inacceptable de partir de cette présomption. L’annonce faite par le Premier ministre jette le discrédit sur l’honnêteté morale des policiers en laissant penser qu’ils font des contrôles en dehors de la loi ", s’insurge-t-il.
"Cela part d’une présomption de discrimination des policiers, qui seraient coupables de pratiquer des contrôles au faciès. Or aujourd’hui il y a la même diversité dans la police que dans la population qu’elle contrôle ", renchérit Patrice Ribeiro, secrétaire général de Synergie-Officiers, deuxième syndicat d’officiers. " C’est un message de défiance envoyée aux policiers ", regrette-t-il.
Le secrétaire général d’Unité Police (premier syndicat des gardiens de la paix), Nicolas Comte, estime lui que cette mesure n’est pas " une priorité ". " On ne solutionnera pas la fracture police-population en donnant l’impression aux policiers que la faute vient d’eux ", juge-t-il.
Les syndicats de police sont d’autant plus surpris de cette annonce que le sujet avait été évoqué lors de leur rencontre vendredi dernier au sujet des contrôles d’identité, avec Manuel Valls qui leur avait indiqué qu’ il faudrait s’inspirer "de ce qui se pratique en Grande-Bretagne", mais qu’il n'était "pas dans la précipitation", révèle Patrice Ribeiro. Depuis le milieu des années 2000, un Britannique contrôlé par la police est en droit de demander un reçu sur lequel figure le numéro de matricule du policier.
"Mais là, le Premier ministre annonce cela sans la moindre concertation avec les syndicats, c’est inadmissible», a regretté Jean-Claude Delage.
Cette mesure aura également un effet pervers sur le terrain. 
Cela va nous enlever des outils comme la palpation où on peut trouver des armes, de la drogue", assure Patrice Ribeiro, " les voyous contrôlés le matin brandiront un récépissé le reste de la journée et on ne pourra plus les contrôler. Cela va générer une dynamique qui n’est pas saine."
"Cela va avoir un impact considérable sur la motivation des policiers. Les policiers le prennent très très mal ", a prévenu Jean-Claude Delage.
Ciotti dénonce une "défiance" envers la police


Eric Ciotti, secrétaire national de l’UMP chargé de la sécurité, a estimé vendredi que Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls "(confirment) leur défiance à l'égard de la police ".

"
Cette mesure, purement démagogique et dogmatique, paralyserait l’action des forces de l’ordre en faisant peser sur elles un principe de suspicion. Le Premier ministre et le ministre de l’Intérieur devraient faire preuve de plus de respect et de considération à l'égard des policiers et gendarmes, qui quotidiennement risquent leurs vies pour assurer la sécurité de tous les Français ", conclut-il.

6 commentaires:

  1. Comment lors du second controle vont ils savoir que celui qui a un récipissé est bien celui qui a été controlé................il va bien falloir lui demander ses papiers.........ou alors le recipissé sera comme un badge.........on le fait voir........

    Franchement c'est un déni du président de la république donc du pays envers les services de police.

    Quelle honte ................

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  2. Mais ont-ils songé un instant aux faux reçus , car ce sera sûrement plus facile à copier qu'un billet de banque et alors
    nous ne serons pas sorti des complications , plutôt des emmerdements sans fin , les escrocs font faire florès et encaisser les gros sous et les suites ne sont pas difficiles à imaginer. Et les plaintes : hou la la
    Et les demandes d'indemnisations pour abus de contrôles , j'ai déjà 2, 7 ou plus de reçu car je ne l'ai pas toujours dans ma poche.
    On a déjà les abus avec les cartes de la sécurité sociale....
    Et les journaux auront de quoi se mettre sous la dent.
    Et tout ça cela coûtera encore de l'argent , mais patapouf n'est pas à une dépense près..

    C'est vraiment du n'importe quoi.

    Je croyais naïvement que les problèmes à résoudre était d'un autre ordre :
    la dette à rembourser
    les emplois à trouver
    les usines qui ferment
    les écoles de 23 élèves( environ mais la moyenne nationale est
    en-dessous )par classe surchargées(!!!!!), où les postes
    des razeds sont pardessus le marché supprimés.
    l'aide à la Grèce qui creusera notre dette puisqu'elle ne sera
    jamais remboursée
    la pénalité pour retrait prématuré des soldats d'Afghanistan
    encore à ajouter à notre dette
    Les postes de fonctionnaires promis
    L'augmentation du smic
    Ce n'est pas tout , c'est tellement long à énumérer, 60 propositions c'est pas rien quand les caisses sont vides et la dette qui se gonfle avec le vent mauvais .

    Mais j'oubliai le plus important , dont Flamby s'est gargarisé , car il l'aurait trouvé tout seul :

    ---------------------- LA CROISSANCE-------------------------

    Mot vide de sens sans recettes et à ce jour , j'ai beau grimper
    comme soeur Anne , je ne vois rien venir , rien de rien .

    Après tout , ça sera peut-être la croissance des petits papiers ou badges ou certificat ou ????? et on les revendra à ceux qui n'en ont pas encore , un peu d'argent de poche pour s'acheter
    une barrette ( de quelque chose , pas pour les cheveux).

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  3. Gilberte B.

    La sérénité sera revenue ???
    c'est une blague !!!
    je savais qu'on pouvait être bête mais là les sommets ne sont pas loin...
    je garde une réserve ( de hauteur) car maintenant il faut s'attendre à tout.

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    1. r.solidairejuin 03, 2012

      Dans ma ville de 34000 h,en moins de quinze jours,quatre attaques de commerçants.
      Vous avez dit bizarre,comme c'est bizarre!
      Et je continue d'être en résistance et à décompter les jours depuis l'investiture de Neuneu 1er,encore 1806 jours à tenir.
      COURAGE LA FRANCE!

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    2. Il ne faut plus s'étonner de rien l'exemple vient d'en haut.

      Lu ce jour sur un autre blog :

      Que des ex-condamnés pour la tête du P.S?

      Source: Europe1.fr

      Les casseroles sont de sortie pour reprendre la tête du PS!

      Et Traubira qui ne dit rien, c'est étrange, a-t-elle aussi une casserole à trimbaler ?

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  4. Mais bientôt se sera le tour de chaque citoyen d'être contrôlé,
    et puis ce sera pire que si l'on avait voté M. Le Pen.

    Je me demande s'il n'y a pas une manoeuvre de diversion pour pousser en guise de protestation les électeurs vers les extrêmes droite ou gauche , pour brouiller les législatives :

    NE NOUS LAISSONS PAS MANIPULER , VOTER UMP , ET EN MASSE , C'EST DÉJÀ BIEN PARTI POUR LA POLYNÉSIE FRANÇAISE , NE FAISONS PAS MOINS BIEN QU'EUX.

    C'est la seule façon qui va nous rester d'avoir notre mot à dire sinon pauvre de nous pour les 5 années qui viennent.

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