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jeudi 16 août 2012

Gaz de schiste: posture démagogique d'un président au travail en vacances


Brégançon :  Hollande reçoit six membres de collectifs contre le gaz de schiste

Le gouvernement se fracture
sur le gaz de schiste


En vacances, la propagande continue

La chute du président socialiste dans les sondage a inspiré la convocation de militants altermondialistes locaux: le service de la com' élyséenne avait le souci de redorer l'image de François Hollande qui irrite l'opinion par sa passivité, ses déclarations creuses qui repoussent les décisions à plus tard et sa campagne de presse le présentant en président accessible qui distribue des bisous et des autographes sur la plage !

Au fort de Brégançon, où il passe ses vacances, le président François Hollande a donc reçu mercredi une poignée de militants varois dévoués s'opposant à l'exploitation du gaz de schiste, en présence de la presse.

Des militants en extase

"Il nous a entendus, il nous a franchement très bien reçus, cela s'est passé de façon très conviviale, il a été à l'écoute, on a pu discuter tranquillement et je pense qu'il va se pencher sur le dossier, réellement", a indiqué à la sortie un membre du collectif "citoyens Entrecasteaux", prénommé Yvan, après un quart d'heure d'une entrevue historique !


"Au mois de novembre, il devrait y avoir des forages qui vont commencer en région parisienne", a souligné ce militant, avant d'affirmer une contre-vérité: "aujourd'hui, on assiste à un recul aux Etats-Unis et au Canada, donc pour nous (l'exploitation du gaz de schiste,) ce n'est pas possible: c'est une ineptie".

A titre d'essais, des permis de recherche d'hydrocarbures dans les couches schisteuses ont été accordés ces dernières années principalement en région parisienne, mais également en Aquitaine, en Langedoc-Roussillon et en Lorraine, suscitant une forte mobilisation en raison des dégâts environnementaux provoqués par la technique utilisée pour les extraire, celle de la fracturation hydraulique.

Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a paru abonder dans ce sens, affirmant que cette technique, interdite par le Parlement l'an dernier, resterait interdite, sans toutefois se prononcer sur l'exploration des gaz de schiste

Les activistes pourraient donc bientôt comprendre qu'ils ont été roulés dans la farine par les bonnes paroles du "président des bisous". 

Le coût de l'exploitation du gaz de schiste devrait être déterminant et le déficit de nos ressources énergétiques pourrait donc prochainement amener le pouvoir socialiste à revoir sa copie et ses promesses.

"Aux Etats-Unis, l’exploitation des gaz de schiste a créé 600 000 emplois en trois ans. Comment pouvons-nous nous passer de l’exploration en France ?", plaide Patrick Pouyanné, le directeur général Raffinage-Chimie de Total."On ne peut pas ignorer que l’énergie est un facteur clef de compétitivité de l’industrie", juge-t-on au ministère du redressement productif, qui cherche à explorer toutes les pistes pour relancer le secteur.

Les 14 et 15 septembre doit se tenir une conférence environnementale, qui se penchera notamment sur la question de la transition énergétique... 

Ce sera quelques semaines après la levée de boucliers suscitée par les propos du ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg sur le sujet 

La ministre 
de l’écologie Delphine Batho est farouchement opposée à une levée de l’interdiction de la fracturation hydraulique.
 
"Rien dans l'agenda du gouvernement aujourd'hui n'envisage de revenir sur l'interdiction de la fracture hydraulique", a-t-elle précisé sur BFM TV, avant de juger que les prises de position d’Arnaud Montebourg reflétaient une "réflexion intellectuelle, à partir de techniques futures qui en l'état actuel des choses n'existent pas".

Le 19 juillet dernier, à l’issu d’un colloque devant les ingénieurs de l’école des Mines, le ministre du redressement productif avait confirmé : "La question des gaz de schiste est posée et sera posée lors de la conférence environnementale". Pour Arnaud Montebourg, " Ce n’est pas un sujet interdit".

"L’exploitation des gaz de schistes pose des problèmes environnementaux sérieux. Est-ce qu’il y a des évolutions technologiques possibles ? La réponse est oui. Donc, il faut mettre ces questions sur la table et en débattre très tranquillement", avait déjà précisé la veille le ministre du redressement productif, lors de son audition par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale.

Un nouveau couac inter-ministériel au gouvernement Zayrault
L'enthousiasme des varois risque de retomber brutalement à la rentrée
Les militants risquent d'être plus nombreux, spontanés et déterminés sous les fenêtres de l'Elysée.

2 commentaires:

  1. Il est vrai que cette visite va changer la face du monde. Et Patapouf continue à nous prendre pour des c... !

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  2. Notre dépendance énergétique va obliger ce gouvernement à revoir sa copie cela ne fait aucun doute, que cela se fasse en faisant les études nécessaires et approfondies est une obligation, mais se référer toujours aux États Unis est un non sens, on sait très bien par exemple que la technologie des centrales nucléaires américaines n'a rien à voir avec la nôtre.
    Il ne faut pas oublier par exemple que les voitures électriques si prônées actuellement ne se rechargent pas grâce à l'air du temps.

    Notre industrie ne se contente pas de l'air du temps à ce qu'il me semble.
    Il y a encore bien des choses à dire, je laisse ma place aux autres "commentateurs ".

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