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lundi 20 août 2012

Pleurs de Libération sur les dégâts collatéraux de la déchéance de ...DSK

"DSK ou l’exception sexuelle française"(!)



De l'amour courtois
au plan c*l


Nos chers disparus (9/10). Inventaire à la Prévert
Le triple A français, France­ Soir, le Minitel, le centre... Ils nous ont quittés cette année. Tout comme MegaUpload, qui a quitté nos écrans, ou le care politique du "bien-être de Tartie Aubry), disparu du débat politique au lendemain de la primaire socialiste. Objets ou idées, retour estival sur ces trépassés. In Memoriam.

Par Luc Le Vaillant - un journaliste à Libération qui refuse un journalisme 
de "fond de culotte", "inquisiteur" de la vie privée des puissants.


Il était un pays au jabot gonflé d’une fierté née au XVIIIe siècle, un pays qui se croyait encore athée en matière de sexe et éclairé sur les affaires de mœurs. Un pays qui se pavanait, tout emplumé de son brio dans l’art de plaire qui est aussi celui de déplaire aux culs bénis [la pensée unique...]. Il était un pays qui regardait avec commisération la contractualisation américaine des relations amoureuses, ces papiers timbrés échangés par les tourtereaux pour s’autoriser au bécotage ou ces professeurs d’universités qui préféraient laisser ouverte la porte de leur bureau quand ils recevaient des étudiantes.




Le Verrou
par Jean-Honoré Fragonard
(1732 -1806)


Ce pays où avait prospéré Meetic [Et L'Amour est dans le pré, sur M6] pensait qu’il gardait de l’avance dans les rapports hommes-femmes, en tout cas une singularité enviée, et qu’il permettait aux uns et aux autres de vivre leurs désirs avec intelligence, gourmandise et tolérance. D’ailleurs, les femmes de ce pays pas spécialement en avance côté parité, n’étaient pas les dernières à vanter l’agrément d’une galanterie partagée. Ce pays, c’était la France. Mais ce complexe de supériorité n’est plus depuis que DSK a chu… On se gardera bien de revenir sur les faits mille fois scrutés à la loupe de la complaisance judiciaire et de l’hystérie médiatique. On remisera au fond de la boîte à ouvrages le canevas psychologique où chacun a brodé au point de croix ses névroses et ses angoisses. On rappellera juste qu’aux Etats-Unis [encore?] le doute a profité à l’accusé et on parie que les accusations lilloises finiront en eau de boudin  [Libération a les moyens de f*utre de l'argent en l'air!] quand la nation indignée estimera avoir assez cloué au pilori son vil suborneur. On préférerait étudier comment la glissade d’un DSK revendiqué libertin [Le libertinage s'exerce entre personnes adultes consentantes: est-ce le cas ?] risque d’entraîner le pays de Marivaux, qui est aussi celui de Sade, dans une régression conservatrice. [Raisonnement ultra-conservateur]


La honte française. [C'est bon, de se faire passer par les verges!] 
La logique monarchique [allons bon!] et machiste de la Ve République [Et la IVe, alors, et pourquoi pas la IIIe, bien davantage encore] fait que Marianne joue souvent les petites choses [les Petit Chose, pour ne pas citer Alphonse Daudet, sans doute?] espérant que la tourneboule un bel hidalgo au verbe haut [On reconnaîtrait Montebourg]. La République a toujours aimé que ses prétendants fassent honneur à leur réputation de séducteurs. [A la vérité, n'en déplaise  à Libération, le pouvoir attire le sexe "faible": nulle besoin donc d'être surpuissant au lit - LOL] La nation [oh, l'obscénité du mot sous la plume de Libé] était flattée que ses assaillants soient bons coucheurs. [La DSK s’inscrivait dans ce donjuanisme présidentiel, souvent doublé d’une compulsion de womanizer [coureur de jupons, en bon français de chez nous, c'est-à-dire harceleur, selon les féministes, ou même obsédé sexuel]. Giscard, Mitterrand et Chirac ne nous démentiront pas.  Et même ce bon monsieur Hollande, d’aspect si plan-plan, si arrangeant, si camomille, doit bien avoir quelques talents cachés pour avoir attiré sur lui l’attention du régalant duo Royal-Trierweiler. [Quitte-t-on quelqu'un de si "régalant" ? Ou pour un adhésif ?] Mais revenons à feu DSK.

Nafissatou, passe encore ! 
[Voilà une Noire immigrée et défavorisée qui compte pour du beurre à Libération nostalgique du Dernier Tango à Paris !] 
C’était l’Amérique, qui nous enviait notre héros monétaire et qui voulait voir notre socialisateur des pertes par terre tomber. L’antiaméricanisme latent d’un allié ronchon, adhérent tardif à l’OTAN reprit du poil de la bête. Et puis, comment imaginer que le dragueur impénitent aux bonnes fortunes avérées [à défaut d'être partagées], le mari d’Anne Sinclair [un qualificatif qui, à lui seul, met tout le 'raisonnement' à terre], puisse se faire violeur quand le pays entierse serait bien pendu à son cou [les socialistes, assurément, plutôt qu'aux poignées de la "gauche molle" ventripotente], sondages faisant foi. C’est quand entrèrent en scène Dodo la Saumure et sa compagnie de gentils ahuris ch’tis [Aubry reçoit son petit paquet au passage], humanité assez branquignolle qui aurait pourtant dû faire remonter le coefficient de sympathie popu de DSK [mais qui se ressemble s'assemble, non?], que Marianne mortifiée tira l’échelle. Honteuse d’avoir pu en pincer pour un prince de l’intelligence dégradé en viandard obsessionnel [sauf le respect de Libération dû aux femmes] quand il ferait beau voir qu’on ne puisse pas être les deux, elle décida de se venger et de faire payer jusqu’au dernier denier le coupable de mauvaises mœurs. ['Elle', est-ce le magazine ou l'emblème désincarné, symbole assez mal venu en l'espèce ?...]

La fin des vieux mâles dominants. 
[Le portraitiste de Libération, qui à 53 ans jette ses derniers feux, poursuit son oeuvre de thanatopracteur zélé] 
Cette vindicte nationale, où le voyeurisme se double de ressassement et où la fascination [?] se mêle à l’écœurement, a provoqué diverses accélérations de l’histoire, néfastes régressions comme progrès nécessaires. Les sexagénaires blancs hétérosexuels [une obsessionchez les quinqua inquiets de Libération qui dominaient l’hexagone vacillent sur leur piédestal [Le caricaturiste gribouille au jugé]Parité gouvernementale, non-cumul des mandats, le vautrage de DSK a plus que sa part dans l’accélération de la mutation d’un PS repentant [à vrai dire accablé d'avoir à se rabattre sur un fade succédané] qui s’est mis en quatre pour faire oublier que le queutard céleste [les victimes ont-elles jamais été transportées au  7e ciel?] fut son chéri [son 'préféré' suffira, par ignorance de son dédoublement de la personnalité].


Le début de la guerre des sexes. La France était un doux pays où le masculin et le féminin se souriaient [Le Vaillant vit sur une autre planète], se comptaient fleurette et s’effeuillaient la marguerite [Et à un autre siècle] sans que les conflits ne s’enveniment [Le monde des Bisounours lui appartient]. Les Chiennes de garde étaient moquées [mais relayées par la presse progressiste mais machiste qui, Libération en fait la révélation, ne les prend pas au sérieux] pour leur agressivité rogue et les débats intellectuels de bonne tenue voyaient s’affronter les tenantes du différentialisme (Sylviane Agacinski [épouse Jospin]) et celles de l’universalisme (Elisabeth Badinter (pour qui l'instinct maternel est foutaise]), pugilat tout juste troublé par les remontées de masculinisme d’Eric Zemmour [contrepartie masculine du féminisme: une parité interdite à Libération], sur le dos duquel tout le monde se réconciliait [dans le microcosme parisien et non pas dans la France profonde et vraie: on dirait "normale", aujourd'hui]. Depuis DSK, le féminisme puritain [sans contradiction aucune?] triomphe et noyaute les avancées législatives [ce qui embrouille les faiseurs d'opinion]. Il est probable que sans les affaires des Sofitel, le nécessaire toilettage de la notion de harcèlement sexuel n’aurait pas été troussé dans l’urgence au risque d’une difficile qualification des faits [Libération feint-il de s'offusquer que les poursuites n'aboutiront donc pas?]  Et il est a à peu près certain que l’hypocrite pénalisation des clients des prostituées serait resté une absurdité scandinave.[Un pavé dans la fenêtre de la ministre binationale, Najat Vallaud-Belkacem, qui veut abolir la prostitution, en France comme au Maroc.]


La fin de la séparation privé-public. Ah ! Quel régal que ce braqué de projecteurs sur l’intimité des puissants ! [Dans le procès d'Outreau, les projecteurs étaient pareillement braqués, mais était-ce sur des puissant ? Les bobos de Libé s'indignent que les puissants ne jouissent pas du traitement de faveur auquel l'argent leur donne droit!] Réseaux sociaux aidants, les Narcisse numériques doublés de Tartuffe épieurs que nous sommes devenus se repaissent des fredaines de ceux qui croient encore nous diriger [Les démocrates de Libération acceptent mal d'être mis en compétiton avec le pouvoir politique issu des urnes.] Il faut dire que le Barbe bleue de Sarcelles a fait le métier au-delà du possible [Le possible étant la discrétion, l'hypocrisie  et l'impunité]. Conséquences : les Torquemadas de presse et les Big Brother en hermine s’accouplent pour exiger l’exemplarité sexuelle des puissants, sommés de faire dans l’édifiant.
[La morale L'éthique et la déontologie professionnelle n'ont pas de prise sur les journalistes de Libération]

La fin de la tolérance sexuelle 

Le respect de la femme et l'égalité des sexes, vus par Libération, émancipateur de la femme




Les bons apôtres jurent la main sur le cœur qu’entre adultes consentants, tout est permis. Ne les croyez pas une seconde ! Ils aiguisent déjà leurs mises à l’index. 
[Attention ! Le [coeur] Vaillant du libertinage se lâche:
Il lance sa complainte] Depuis DSK, mieux vaut être serial divorcé zélote de la religion de l’amour qu’athée du sentiment et pilier des Chandelles, plutôt homo aspirant au mariage et à l’adoption que folle célibataire adepte des back rooms, et bien évidemment plutôt victime désespérée par ces prédateurs maléfiques que sont génétiquement tous les mâles que travailleuse du sexe contractant légalement avec le client. [Il ne s'agit plus de DSK] Voilà où en est rendu ce vieux pays qui expie son exception sexuelle et bat sa coulpe sur la poitrine de la libido clivée de DSK.

[Libération loue le viol, préconise la violence et promeut le libertinage, une activité qui pour les gens 'normaux' signifie dépravation.] 
Ne leur parlez pas d'amour courtois !

2 commentaires:

  1. Si c'est "ça" c'est la liberté d'expression........ce type est nostalgique de ce qu'aurait pu êre le déménagement du club des chandelles vers un autre lieu......un ami personnel de l'ex futur president ou un envieux un frustré...........

    Franchement quel ramassis de co...neries......j'irai lire les commentaires des lecteurs sur le net................

    Moi je vous propose un papier sur la situation politique françaiss et comment nous en sommes ou nous en sommes avec un bidochon au pouvoir oups.......

    Je me pose une question.............

    Pourquoi les micros sont ouverts pour qu'un incapable sur un quai de gare scande "le retour c'est maintenant"........
    alors qu'il y a des citoyens qui peuvent nous servir autre chose qu'une bouillie pour débile..........concoctée par des énarques épris du pouvoir, uniquement le pouvoir et qui ont tout fait pour l'avoir et feront tous pour le conserver.

    Je mets un lien........
    Le texte est un peu long......mais ça vaut la peine.
    Si tout ce qui est dit n'est peut etre pas exact, cela permet au moins d'engager une réflexion.....ce que la gauche en aucun cas ne veut envisager.......Et pour cause.........

    http://www.electionpresidentielle2012.net/content/hollande-ou-le-pantin-des-trotskistes


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  2. Libération est-il en perte de lecteurs pour en revenir aux frasques de DSK.

    Il est " foutu " définitivement grillé, il serait temps que la morale de cette histoire soit affichée pour que ceux qui seraient tentés par les mêmes dérives, comprennent enfin que TOUT finit toujours par se savoir, un jour ou l'autre.
    Que la morale qui devrait conduire l'homme ( l'humain), à un comportement, disons civilisé, soit qui le distingue de l'animal qui suit ses instincts(il est fait pour survivre coûte que coûte),

    que cette morale reprenne la place qu'elle n'aurait jamais dû perdre,


    mais là, c'est une autre et longue histoire, car l'homo sapiens retourne plutôt à ses origines, jusqu'à ce que tout s'écroule. C'est une boucle sans fin tant que des vraies valeurs ne dirigent cet homo sapiens pour de bon,( on peut rêver, j'en doute).

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