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mardi 11 septembre 2012

François Hollande conduit la France dans une impasse

Les socialistes nous mènent droit dans le mur

Le gouvernement socialiste ne traite que les conséquences des problèmes et non pas leurs causes


C'est le constat de Laurent Pinsolle, porte-parole du parti Debout la république dirigé par Nicolas Dupont-Aignan, qui observe que le PS aune fois de plus choisi la voie "sociale-libérale".

Un petit "coup de pouce" au SMIC trois fois moins important que celui de Jacques Chirac en 1995, une baisse symbolique du prix des carburants, un gel du point d’indice de la fonction publique et des coupes drastiques dans les effectifs, l’acceptation de la camisole budgétaire, l’austérité en temps de crise : François Hollande est dans une impasse. 



Hier, Le Point annonçait que le rapport commandé par Arnaud Montebourg sur la fermeture de l’usine PSA, et qui devait être initialement publié le 25 juillet, devrait, malheureusement mais logiquement, valider le choix du constructeur automobile, comme chacun pouvait le prévoir en juillet. C'est aujourd'hui le tribunal de Commerce qui autorise la mise au chômage des 2/3  des salariés du groupe volailler Doux. Autant de signes de l’incapacité chronique du gouvernement socialiste à sortir du cadre idéologique dans lequel il s’enferme et qui fait qu’il ne traite que les conséquences des problèmes et non pas les causes.



Des causes et des conséquences de la démondialisation


Super Mario Montebourg la rêvait, mais le "redresseur positif" s'en mord les doigts
Il est tout de même incroyable que la "gauche sociale" fasse trois fois moins pour les petits salaires que Jacques Chirac en 1995. Il est tout aussi invraisemblable de voir le PS souscrire au logiciel néolibéral d’interprétation de la crise, réduire les déficits de 30 milliards et rejeter la lecture d’économistes comme Paul Krugman, qui dénonce dans son dernier livre les plans d’austérité appliqués en Europe

Les socialistes qui ont libéré les échanges et la finance jouent désormais aux infirmières des conséquences de cette libéralisation. Pire, cette libéralisation et le carcan européen privent le pouvoir tous les jours davantage des moyens d'y parvenir. En fait, le PS traite les conséquences de la mondialisation en semblant à peine se soucier des causes des problèmes et dans tous les cas, sans jamais avoir rien fait pour les remettre en cause, du fait d’un fond idéologique trop internationaliste et libertaire.


L’avenir s'assombrit


Opus aux puces, Zou !
,  
au rebut
ouste  !
Entre les trois gauches, le PS a opté pour le social-libéralisme, comme l’expliquait Laurent Bouvet en 2010. Excepté entre 1981 et 1983, temps des dévaluations de François Mitterrand, c’est toujours la voie qu’il a choisie. Le Général de Gaulle n’a-t-il pas déclaré qu’il "n’aime pas les socialistes parce qu’ils ne sont pas socialistes" ? Mais le problème est que le pouvoir destructeur de la mondialisation s’est considérablement renforcé depuis l’émergence de la Chine et des pays émergents à faibles coûts sociaux et salariaux. La crise de la zone euro et l’austérité accentuent le problème. 


Sur la méthode, de surcroît, la présidence normale - et flottante - ne parvient pas à  convaincre. Pour des raisons plus concrètes et objectives, les sondages et les media désenchantés ne sont pas moins critiques que sous Nicolas Sarkozy. En refusant de remettre en cause le cadre de la mondialisation et de cette Europe néolibérale, le gouvernement actuel n’a strictement aucune marge de manœuvre et se retrouve à essayer de rendre un peu moins injuste une grande régression sociale qu’il ne remet paradoxalement pas en cause.


Un PS dans le sillage de la Grèce

Le pouvoir socialiste est-il à ce point aux abois qu'en appliquant les recettes du PASOK en Grèce, il en accepte sciemment le  destin  ? 

Le Parti Socialiste semble parti pour nous entraîner dans un naufrage au moins aussi violent que celui de 1993 en 2017. Il ne reste plus qu'à positiver en espérant que l'échouage du pédalo de Hollande permettra de faire émerger une alternative extrême, autre que l'un ou l'autre Front,  National ou de Gauche, et que nous échapperons à une cohabitation droite-gauche,  que la nécessité imposerait, comme en Grèce aujourd’hui. 
Alors qu'au moment opportun, la gauche avait refusé l'union nationale à Sarkozy, une partie de l'ancienne majorité - toute aussi incrédule qu'elle soit - n'est-elle pas en train de trouver quelque vertu au projet de loi socialiste d'emplois d'avenir ? En désespoir de cause et plutôt que de ne rien tenter !
Le PS n'en est qu'au début de sa descente aux enfers 

Les décrypteurs sont déboussolés

Favorables au cadre actuel, ils tombent néanmoins à bras raccourcis sur ce gouvernement suicidaire qui se précipite tête baissée vers sa fin. 

Bien que, par ses options civilisationnelles sur le mariage entre personnes de même sexe ou des salles de "shooting", elle se livre au saccage de notre civilisation, la "gauche sociale" compte fort sur le patriotisme viscéral de la droite et sur la réunion des conditions d’une recomposition politique.

7 commentaires:

  1. "PS : Harlem Désir choisi après un long suspense"

    http://www.lefigaro.fr/politique/2012/09/11/01002-20120911ARTFIG00629-ps-martine-aubry-fait-encore-durer-le-suspense.php

    Attendons de voir !

    [...Sur son entourage : "Je n'aurai pas autour de moi à l'Elysée des personnes jugées et condamnées. Je ne ferai aucun déplacement officiel en Afrique avec tel ou tel personnage controversé. Un président peut avoir des amis. Mais telle ne sera pas ma pratique...]

    http://www.francetvinfo.fr/francois-hollande-jassume-je-suis-pret-pour-presider-la-france_83755.html

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  2. Bon ! Attendons le coup de sifflet de fin de match.

    http://www.lepoint.fr/politique/cambadelis-tant-que-le-sifflet-final-n-est-pas-intervenu-on-joue-tous-les-ballons-12-09-2012-1505251_20.php

    Une question quand même : que vient faire le 1er ministre là-dedans ?

    N'est-ce pas choquant ?

    Ne serait-il le 1er ministre que d'un parti ?

    C'est valable pour tous les partis, quand on est Président de la République et Premier ministre, on devrait l'être pour tous les Français et montrer l'exemple !

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  3. La faute à la crise ?

    A suivre...

    "Vote des étrangers: projet enterré" ?

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/09/12/97001-20120912FILWWW00309-vote-des-etrangers-le-projet-enterre.php

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  4. Quand on voit le cirque, les mises en accusations de certains politiques de droite ( par ex. Villepin actuellement) et que l'on parle de H. Désir mais que l'on occulte complètement son passé,
    alors là :
    j'ai l'impression d'halluciner, c'est sûr il est assez bien pour les socialos, qui ont pour une bonne partie comme lui un passé pas très .....mais évidemment ce n'est pas grave quand on est de ce bord, soit un écolosocialococo.
    Pour ces gens là tout est bon, pourvu que l'on vote comme eux, qu'on dise oui et amen à tout ce qu'ils disent ou fassent, le reste n'est, incroyable mais vrai, plus que broutilles.

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    1. La différence avec la gauche, c'est qu'elle critique rarement les siens contrairement à la droite qui fait bien souvent son autocritique.

      Grand bien leur fasse à ceux qui ne savent que critiquer les autres !

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    2. Sans langue de bois !

      Politiques d'en "Haut", écoutez vos militants, ceux du terrain qui n'ont pas la langue de bois même si ça peut vous déranger parfois.
      La reconquête passera par ce chemin sinon vous allez vous égarer et subir encore bien des défaites...

      NKM, si elle prend cette voie de descendre de la bulle parisenne avec toutes les compétences qui sont les siennes sur de nombreux sujets, aura toutes ses chances dans le futur parce qu'aujourd'hui, le temps semble lui manquer...

      http://www.lexpress.fr/actualite/politique/militant-ump-ca-fait-8-ans-que-je-me-demande-a-quoi-je-sers_1160270.html

      http://notrecourbevoie.wordpress.com/david-brexel/

      J'aime cette jeunesse qui se bouge sur le terrain, sans violence, bravo à elle !

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