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vendredi 26 octobre 2012

Congrès PS de Toulouse: les aigris contre les ravis

Exhibition en façade et puis plus rien

Les "hommes du président",
"têtes à claques" du stand de tir


A Toulouse, le congrès du PS peine à décoller

es socialistes se sont pourtant donné rendez-vous, sous la pluie de la "ville rose", dans un hangar d'assemblage d'avions gros porteurs. Malgré la symbolique, à l'issue de sa première journée, vendredi 26 octobre, les gradins restent clairsemés en militants, bien loin des 4 000 annoncés et les éléphants assurent le service minimum, avec absence totale d'affiches ou de drapeaux socialistes, tandis que les principaux ministres et Jean-Marc Ayrault sont attendus samedi et qu'Harlem Désir sera investi premier secrétaire dimanche 28 octobre – dans l'indifférence générale.

Le nouvel occupant du poste a été placé là par cooptation

Harlem Désir est le candidat officiel imposé par le locataire de l'Elysée. Il a eu la préférence pour sa soumission à F. Hollande. Court-circuités, les militants lui tiennent donc rigueur de n'avoir eu d'autre choix.
Lien PaSiDupes consacré à la désignation de Désir : " Le PS dévalue son Premier secrétaire coopté par Hollande


Un parti arrivé par surprise et sans ambition, ni objectifs


Oublier le congrès de Reims
La crainte d'un congrès pluvieux, sans enjeu, avec un futur chef désigné et non pas élu, et des instances dirigeantes bouclées en amont, se confirme. Derrière les éléments de langage de la direction vantant "l'unité" et "le rassemblement",  le spectre d'un parti fantôme.Dans aucune fédération ne sont réglées les "affaires"
Lien PaSiDupes sur la mafia socialiste au CG 13 de Guérini: 
 "Vent de révolte" au PS: vague de dissidences socialistes dans les Bouches-du-Rhône 
Lien PaSiDupes sur la fédération du Pas-de-Calais: "PS: deux Kucheida en garde à vue pour abus de biens sociaux "


"Depuis les élections législatives, le parti est vide de sens", regrette un ministre, qui voit dans cette anomalie une explication à la série récente de couacs gouvernementaux, "puisque faute d'un parti fort et audible, c'est à l'exécutif de monter en première ligne pour défendre son action".

Certains responsables ont choisi de donner l'alerte à la paralysie à gauche. 
Dans un discours de près d'une heure, l'amère Royal exhorte l'Elysée à énoncer "un objectif de civilisation" (sic), plutôt qu'à chercher à atteindre "l'objectif financier des 3 %".

Une presse à l'affût: cette bonne cliente fera-t-elle un esclandre ?

Mais la présidente de la région Poitou-Charentes, au centre de toutes les attentions il y a quatre ans au congrès de Reims, lorsqu'elle promettait de rallumer "tous les soleils, toutes les étoiles du ciel", ne fait plus recette. Désormais, la salle l'écoute d'une oreille distraite et l'applaudit poliment. La magie Royal ne semble plus opérer.

"Je pousse un coup de gueule ! Ça suffit !" : Jean-Christophe Cambadélis veut lui aussi réveiller un PS en pleine "tétanie post-électorale". Selon le député de Paris, candidat battu par Désir H. pour le poste de premier secrétaire, il est urgent que le parti passe à la "contre-offensive". "Les militants sont l'arme au pied, ils ne demandent qu'à combattre, mais il faut leur donner un plan de bataille", explique-t-il, jurant bien sûr vouloir "avant tout aider Harlem".

Même le modéré maire de Lyon Gérard Collomb ne cache pas son inquiétude, estimant qu'"il est temps de faire des choix et de lever les ambiguïtés". Philosophe, G. Collomb rappelle, avec Sénèque, qu'"il n'est pas de bon vent pour qui ne sait où il veut aller". Le "vent de révolte" serait-il tombé ?

Désir H. sous pression, attendu au tournant

Des bisous,
en plus des impôts...
Les appels répétés pour un cap plus clair et mobilisateur concernent de manière subliminale François Hollande, sont indirectement adressés à son homme de main du PS, Harlem Désir. 

L'ancien meneur de SOS-Racisme n'a jamais reçu la confiance populaire.


Harlem,
Désir PS d'Obama



Sans jamais aucun mandat électif direct, il est devenu au fil des années  député européen discret mais travailleur. 
Sa base l'attend au virage du changement promis. Il est donc sous pression, car  sa légitimité n'est pas acquise. Or, il ne lui sera pas naturel de convertir sa hargne, voire sa haine, d'opposant systématique en assainissement, en "redressement productif" et en consensus. Le premier discours de l'usurpateur en chef des socialistes, dimanche, est particulièrement attendu.


Les maso vont se surtaxer ?
Le petit soldat Harlem saura-t-il se transformer en capitaine Désir du pédalo Hollande, et des P'tit gars de la Marine en marinière du gouvernement Z-ayrault, comme l'y exhortent ses camarades socialistes ?

Désirdavenir Royal en campagne lors des primaires socialistes avait encore eu tout faux: soi-disant féministe, la présidente PS de la région Poitou-Charentes n'avait-elle pas déclaré: "Ce n'est pas plus mal que ce soit une femme qui soit élue pour faire le ménage"? Un ange passe !

Vendredi, c'est en fait Désir H. qui a revêtu son uniforme trop grand, déclarant, martial, que le nouveau PS "va faire pack autour du gouvernement".
Désir H. a donc commencé par clamer son allégeance à ses maîtres !

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