POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mercredi 17 octobre 2012

"Je ne suis pas Premier ministre par hasard", assure Ayrault devant les députés

Ayrault, premier ministre creux mais velléitaire 

Jean-Marc Ayrault a assuré mardi qu'il connaît "la difficulté de la tâche" qui lui incombe. Mais que fait-il ?
   
D'autant plus hautain qu'il est faible et contesté de toutes parts, Z-Ayrault affirme aussi ne pas être "Premier ministre par hasard", estimant de surcroît que la droite n'a  "pas de leçon à (lui) donner". La méthode Coué de Z-ayrault dans la tourmente: "Je suis le Premier ministre", "je suis le Chef du gouvernement", "c'est moi qui décide de tout", répète sans cesse le chef qui ne sait pas ce qui lui arrive et qui doute de sa position.  
Avant qu'il ne commence à répondre,  lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, sa seule vue a provoqué un brouhaha de rejet dans l'hémicycle, les députés de droite scandant "démission, démission", tandis que les élus de gauche faisaient une "standing ovation" au chef du gouvernement, alors même que les petits soldats de la gauche républicaine venaient tout juste d'être déjugés sur leur volonté d'amender le projet gouvernemental et d'intégrer les oeuvres d'art dans le calcul de l'impôt sur la fortune... 
A Christian Jacob, chef des députés UMP,  lui demandait de s'expliquer sur son autorité "gravement remise en cause" ces derniers jours à la suite de plusieurs interventions dans sa majorité, telle que celle du ministre de l'Education Vincent Peillon qui  a appelé sa grande soeur Taubira au secours sur le sujet du cannabis, Z-Ayrault a répliqué "je ne me sens pas du tout insulté par vos formules."
"Je connais la difficulté de la tâche", celle du "redressement pour la France", a-t-il poursuivi. "je savais que ce serait difficile. Mais vous vous n'avez pas de leçon à nous donner".


François Miquet-Marty a tenté de lui trouver un côté positif et "normal"
En chute dans les sondages et rugueux dans ses interventions médiatiques, Jean-Marc Ayrault est contesté jusque dans sa majorité.  
En quelques semaines, il est devenu la cible privilégiée de la droite, mais aussi de l'extrême gauche. Politologue, directeur associé de l'institut Viavoice, François Miquet-Marty tente d'équilibrer le portrait de la Voix de son Maître:
Z-Ayrault est sur la défensive
Incohérent et irritable, il se réfugie dans l'agression polémique.  
"Chacun sait que vous êtes là dans l'opposition pas par hasard. Moi je ne suis pas Premier Ministre par hasard, je suis Premier ministre parce que j'ai la confiance du président et de la majorité. Vous, vous avez été sanctionnés par le peuple français!", a-t-il lancé.
Selon Ayrault, la droite, "entièrement tournée" vers "la bataille de la présidence du parti UMP", est "incapable" de chercher les "causes de (son) échec". Le Premier ministre de la "gauche molle" divise dans son camp et dans le pays. Après cinq mois de pouvoir sans partage, il continue de "se cacher derrière son petit doigt" et de caricaturer le bilan laissé par Nicolas Sarkozy: "600 milliards" d'euros de dette, "un chômage qui augmente depuis 16 mois consécutifs". Même pas de crise !
Ca ne va pas pouvoir durer encore longtemps comme ça

Audrey Pulvar a déjà clamé que Nono Montebourg pourrait très bien être le prochain Premier ministre !... 
La bataille de Matignon a commencé.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):