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samedi 27 octobre 2012

Lidl abandonne: le "hard discompte, c'est trop dur !

La "gauche molle" a gagné

Quand F. Hollande se met en scène, la cata n'est pas loin !


La branche française du groupe de distribution allemand Lidl a annoncé jeudi la sortie du groupe du hard discount
Le distributeur s'apprête à abandonner le " hard discount " (ou maxi-discompte). Les grandes marques classiques vont faire leur apparition dans les rayons de Lidl
Notre concept est de sortir du hard discount sans pour autant devenir un supermarché traditionnel ", a annoncé le directeur général de Lidl France. Arrivé en mai 2012,  Friedrich Fuchs a d'abord dévoilé cette réorientation stratégique en interne devant 3.000 cadres et managers de l'entreprise lors d'un séminaire qui s'est tenu au Zénith de Paris mercredi.

Un virage confirmé dans la presse par un directeur de magasin: " C'est un changement radical de stratégie; c'est le nouveau Lidl, explique un délégué syndical CFDT présent à la grande réunion du Zénith. On est au courant depuis un mois, mais on nous l'a confirmé à Paris. Cela prend effet dès maintenant, et tout devrait être définitivement transformé d'ici trois ans. Ce genre de décisions, tout comme la réunion au Zénith, était inconcevable du temps de l'ancienne direction. "
Olivier Dauvers, spécialiste de la grande distribution [et éditeur trentenaire] détaille comment les magasins Lidl vont se transformer pour contribuer à l'évolution de l'image de la marque : 
- les grandes marques classiques vont investir les rayons, 
- des rayons boulangerie seraient créés d'ici à fin 2012 
- et les linéaires consacrés aux fruits et légumes transformés.

Le "made in France" de Nono Montebourg n'a-t-il pas précipité cette décision défavorables aux plus défavorisés ?


Les familles défavorisées ne disent pas merci au  à la "gauche sociale"


Le "spécialiste" de la grande distribution prétend que Lidl n'était déjà plus un " hard discounter ". " On est déjà dans le "soft discount", avec des produits de marques nationales présentés dans des étals devenus plus chatoyants [est-ce 'honnêtement' le terme le mieux approprié?]. En fait, Lidl reconnaît aujourd'hui qu'il a déjà abandonné le hard discount. De toute façon, il n'y en a plus vraiment en France, seuls les magasins Aldi continuent de suivre ce concept. "

A l'exception d'ALDI, la tendance des spécialistes du hard discount, depuis quelques années et "par petites touches", est d'infléchir leur positionnement pour s'orienter vers le "soft discount". S'agissant de LIDL, le changement a été amorcé durant la précédente décennie, lorsque l'enseigne a commercialisé plusieurs dizaines de références nouvelles, parmi lesquelles de "grandes marques" (Coca-Cola, Heineken, etc. des marques étrangères dans le colimateur de Montbourg).

A la différence de l'Allemagne, cette réorientation stratégique est révélateur d'une tendance de fond: le hard discount est en perte de vitesse en France depuis la crise de 2008.
En septembre, le secteur du hard discount 
détient 43 % des parts de marché outre-Rhin, mais cette forme de commerce a
reculé en France de 0,8 % en part de marché, pour se situer à 12,9 %, alors que les enseignes classiques étaient en expansion, selon des chiffres du panel Kantar, communiqués par le magazine "LSA ".
Cette restructuration du marché de la grande distribution est également expliquée par l'
alignement des prix des enseignes classiques sur ceux du hard discount depuis la loi de modernisation de l'économie adoptée en 2008. Les consommateurs sont donc plus incités.  


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