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lundi 29 octobre 2012

Mélenchon tourne le dos au PS et tend la main à Besancenot

L'ex-député socialiste choisit l'étoile rouge" NPA contre l'"astre mort" PS


Le PS, "grosse machine morose", "astre mort" "quasi sub-claquant", selon Mélenchon

Jean-Luc Mélenchon n'a pas mâché ses mots à l'égard du parti majoritaire,   au dernier jour du congrès du PS à Toulouse. Selon la figure du Front de gauche, invité ce dimanche de l'émission "Tous politiques" sur France Inter "la sociale-démocratie est morte". Faute de pouvoir mater le roi actuel de la gauche, ce "fou" de l'échiquier politique prend la diagonale et tend la main au leader du NPA, Olivier Besancenot, espérant être des deux le bon fou.
Si son Parti de gauche n'a pas été invité à Toulouse - "une marque de sectarisme" - Jean-Luc Mélenchon a tout de même suivi ce qui s'est passé dans la ville rose
Il a en tout cas un avis tranché: "Le déclin de la gauche du PS est irréversible. Cela ne sert à rien d'en attendre quelque chose." Selon l'ancien candidat à la présidentielle, les membres de l'aile gauche du parti "Henri Emmanuelli et Benoît Hamon se sont lamentablement dégonflés". Au gouvernement, Hamon est neutralisé.

Mélenchon, cantonné à l'extrême gauche, se veut pôle d'attraction 

Puisque la gauche du PS est inexistante, "ça se passe au Front de gauche désormais". 
Et d'appeler à la constitution d'une "majorité de gauche alternative à partir du Front de gauche, des éléments du Parti socialiste qui ont voté contre les éléments du Traité européen et des Verts"

L'eurodéputé tend par ailleurs la main à  Olivier Besancenot (NPA), autre triste figure de la gauche de la gauche. 
"Il est bienvenu au Front de gauche, quand il le voudra." 

Invité du 12/13 de France 3, ce dimanche, le visage du Nouveau parti anticapitaliste avait lui-même répondu à Alexis Corbière, secrétaire national du Parti de gauche (PG, ci-contre), qui l'appelait à rejoindre le Front de gauche: "Cette main tendue, je l'accepte volontiers pour discuter. D'ailleurs on ne demande que ça depuis des semaines et bizarrement ça n'arrive pas. Pourquoi ?"

D'ici là, le coprésident du Parti de gauche se rendra à Londres avec l'intention de rencontrer Julian Assange, le fondateur de Wikileaks réfugié à l'ambassade d'Equateur. Les deux hommes avaient déjà échangé en août dernier, en plein... meeting.


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