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mercredi 14 novembre 2012

Ayrault-Valls laissent filer la délinquance: un record depuis Jospin

Les chiffres repartent à la hausse : + 8% en octobre

Valls doit répondre d'une explosion des crimes et délits



Les moeurs des Français
ont beaucoup évolué


Le gouvernement Ayrault doit faire face à ses responsabilités. 

Alors que le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, occupait la scène politique par une communication jugée habile sur le front de la délinquance et de l'immigration, voici que les chiffres d'octobre contredisent les apparences.

Les données incontestables sont accablantes. 
Tout se dégrade en matière de crimes et délits. Le mois dernier, les violences (presque 44 000 faits déclarés) ont augmenté de près de 9 %, et même de 24,9 % en zone gendarmerie ! Les atteintes aux biens, cambriolages et autres vols (presque 190 000 faits) ont crû, dans le même temps, de 8 % et les infractions économiques et financières (presque 29 000 faits) de près de 18 %.

Dans le détail, les violences crapuleuses, celles commises pour acquérir un bien, ont grimpé de 8,5 %, les effractions de résidences principales et secondaires de 16,4 %, celles commises dans les locaux commerciaux de 17,9 %. Quant à la criminalité organisée, celle qui commet les faits par définition les plus graves, comme les vols à main armée, elle se manifeste dans des proportions en hausse de 7,4 %. 
Du jamais-vu depuis les années Jospin-Vaillant. 
La délinquance générale aura donc enflé de 8 % en un mois. Qu'on le divise par tranche ou que l'on présente dans sa globalité, octobre 2012 est un cauchemar sur le plan statistique.

VOIR et ENTENDRE la violence des accusations du ministre de Hollande à l'adresse de la droite républicaine, en plein hémicycle, le 13 novembre 2012, en réaction à la puissante montée de la délinquance en octobre
Remarquer comment Valls tremble comme une feuille au micro (aller à 2'30''):


S'agit-il d'un mois "atypique"? 

Certains veulent ne pas s'alarmer et invoquent un  souci d'objectivité en se livrant à une présentation semestrielle des résultats gouvernementaux dans la lutte contre la délinquance (voir graphique ci-dessous), mais n'ont d'autre souci que de banaliser la dégradation générale, plutôt que de se motiver pour un enrayement de la dégradation.
Depuis mai 2012, les atteintes aux personnes et aux biens ont respectivement augmenté de 5,1 % et 1,1 %, ce qui n'est pas rien pourtant. 
Quant aux escroqueries, elles affichent une baisse de 9,8 %, si on veut croire que toutes les victimes portent plaintes. Mais celle-ci a une explication qui n'est d'ailleurs guère flatteuse non plus: depuis des mois - et cela a commencé sous la droite qui n'a pas eu le temps de réagir -, les fraudes aux moyens de paiement via Internet sont subtilement écartées des tableaux officiels, sur instruction des procureurs qui ont demandé de ne plus prendre les plaintes quand il n'y a pas dépossession physique de la carte bancaire, alors que le commerce électronique (ou cyber-commerce) et ses aléas ne cessent de croître. Cette supercherie a été maintes fois dénoncée par l'Observatoire de la délinquance.

Au final, il y a bien une'accélération dans la dégradation des indicateurs des faits constatés. 
Elle est particulièrement perceptible depuis trois mois, concernant les violences, notamment contre les forces de l'ordre, avec 2 570 agents victimes de plus pour le seul moins d'octobre. Le Figaro avait révélé (nos éditions du 24 octobre dernier) que 38 membres des forces de l'ordre sont blessés chaque jour en France.

La fin de la "politique du chiffre" est-elle effective ?

"Cette banalisation des atteintes aux porteurs de l'uniforme signifie qu'une barrière a cédé", explique Bruno Beschizza, ancien patron du syndicat de policiers Synergie-Officiers et actuel conseiller régional UMP de Seine-Saint-Denis.

A en juger par le nombre des blessés, la fin théorique de la "politique du chiffre" ne signifie pas que les forces de l'ordre ont levé le pied et le bilan d'étape de Manuel Valls n'est pas encore totalement noir. Ainsi, lors de ce terrible mois d'octobre, le nombre de mis en cause a augmenté de 8 %, avec plus de 111 000 suspects appelés à rendre des comptes à la justice. Ce qui exclut toutefois les suspects de couleur, puisqu'ils sont protégés par les associations toujours prêtes à brandir le délit de faciès.
Lien TF1: "Valls dit stop aux 4contrôles abusivement répétés'"


Manuel Valls a-t-il à craindre des chiffres ?
Dans son discours du 19 septembre dernier, à l'École militaire de Paris, le vertueux socialiste a assuré vouloir, par de futures réformes, "franchir une étape vers plus de fiabilité de la statistique publique de la délinquance, et de sincérité dans son maniement". Certains policiers de haut rang s'étonnaient même de l'entendre professer à la tribune que mieux prendre en compte la délinquance, c'est accepter les éventuelles hausses, sans se voiler la face.  



L'envolée des chiffres rend urgente la séquence des réformes.



1 commentaire:

  1. Couac

    http://www.lepoint.fr/societe/jean-marc-ayrault-et-l-effroyable-dialogue-franco-allemand-15-11-2012-1529497_23.php

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