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dimanche 20 janvier 2013

Algérie: Paris montre les muscles aux terroristes islamistes

Paris met en garde les ravisseurs des otages du Sahel


Fabius a prôné une fermeté implacable face au terroristes islamistes


Le Drian, ministre de la Défense,
66 ans, terreur des islamistes...
Le ministre des Affaires étrangères a mis en garde les ravisseurs des sept otages français du Sahel, affirmant dimanche qu'ils risquaient "très gros".


Vingt-cinq corps ont en outre été retrouvés dimanche sur le site gazier du Sahara algérien où s'est achevé la veille une prise d'otages menée par un groupe islamiste armé qui a fait plusieurs dizaines de victimes.
Le ministre algérien de la Communication, Mohamed Saïd, avait déclaré un peu plus tôt que le nombre de victimes risquait d'être "revu à la hausse", après un premier bilan provisoire officiel qui faisait état samedi de 23 étrangers et Algériens morts, ainsi que de 32 assaillants tués par l'armée. En vérité, 25 corps ont été découverts dimanche, cinq assaillants arrêtés.


Le ministre français des Affaires étrangères a éprouvé le besoin de préciser qu'il partage "tout à fait l'analyse" du chef de l'Etat, qui a jugé l'attitude d'Alger "adaptée."

Fabius a également prévenu qu'"il n'y a aucune impunité pour les terroristes et il n'y en aura pas (...) Face au terrorisme, il faut être implacable", a-t-il lancé au Grand Jury d'Europe 1 et d'i>TELE, au risque de faire peur aux preneurs d'otages du sud-est de l'Algérie.

"Il faut avoir à l'esprit que les terroristes, très nombreux, qui ont attaqué ce dépôt gazier sont des tueurs. Ils pillent, ils violent, ils saccagent. La situation était épouvantable", s'est justifié le chef de la diplomatie de Hollande.




Il ne faut pas mettre en cause Alger

"Les décisions ont été prises par les autorités algériennes et je suis un peu heurté lorsqu'on a l'impression que ce sont les Algériens qui sont mis en cause alors qu'ils ont dû répliquer à des terroristes", a-t-il argumenté,  en réponse aux critiques qui s'élèvent, mais détournant l'attention du manque de concertation entre  l'Algérie et ses alliés potentiels

Plusieurs capitales, dont Londres et Tokyo, ont regretté de ne pas avoir été prévenues par les autorités algériennes de leur intention d'intervenir.

Après avoir tenté de sauver la face en affirmant faire confiance aux Algériens dans ces circonstances, François Hollande a dû téléphoner dimanche au Premier ministre japonais Shinzo Abe pour lui exprimer "l'entière solidarité de la France à l'égard du Japon face à la situation."
L'Elysée a souligné par communiqué "que nous devions rester en étroite coordination pour assurer la sécurité des ressortissants de nos deux pays dans la région".

Le chef de l'Etat a reçu les familles des sept otages français encore retenus au Sahel .

Laurent Fabius a assuré dimanche que tout est mis en oeuvre depuis plus de deux ans et demi pour obtenir leur libération, précisant toutefois qu'il n'a pas de nouvelles récentes.
"Nous faisons le maximum pour libérer les otages, nous disons la réalité des choses", a-t-il affirmé face au doute montant et soulignant l'esprit de responsabilité des familles...

Mais le matamore a ajouté: "Il faut que les agresseurs, les preneurs d'otages, sachent qu'ils risquent très gros (...) Les preneurs d'otages doivent savoir que s'ils mettaient leur menace à exécution, ils risqueraient gros."

François Hollande avait déclaré le 15 janvier à Dubaï: "Vous vous demandez ce que nous allons faire des terroristes si on les retrouvait? Les détruire."


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