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mardi 15 janvier 2013

Renault annonce la suppression de 7.500 emplois en France d'ici 2016

Carlos Ghosn s'attend aux insultes de Montebourg

Renault veut améliorer sa compétitivité
 
7.500 emplois seront sacrifiés en France d'ici 2016, mais tout plan social est exclu.

Le groupe, qui a engagé cet automne des négociations pour rapprocher la compétitivité de ses usines françaises de celle de ses sites espagnols, n'en avait pas jusqu'ici chiffré les retombées en termes d'emplois.

Pour supprimer 7.500 emplois, soit 14% d'un effectif français d'environ 54.000 personnes, Renault compte sur 5.700 départs naturels et sur un prolongement et un élargissement du dispositif GPEC (mobilité, reconversions et aménagements de fin de carrière).

Renault ne prévoit ni licenciement sec, ni licenciement économique ni plan de départs volontaires.
"Lors de cette nouvelle séance [de négociations sur la compétitivité], nous avons réaffirmé notre volonté de maintenir en France les activités 'corporate' et 'coeur de métier' de Renault, tout en mettant en oeuvre les actions nécessaires pour abaisser le point mort", a déclaré Gérard Leclercq, directeur des opérations France de Renault, cité dans un communiqué.

La CGT assure que Renault a confié aux syndicats qu'il prévoyait 8.200 suppressions d'emplois, soit 15% des effectifs français, le chiffre de 7.500 annoncé prenant en compte les embauches envisagées par le groupe sur la période.
"C'est une nouvelle saignée dans les effectifs qui va encore affaiblir Renault au cours des prochaines années", a réagi Fabien Gache, représentant CGT.
Le groupe répète que s'il parvient à un accord avec les syndicats, il s'engagera à ne pas fermer de site en France grâce à l'affectation de volumes de production supplémentaires pour la marque Renault, mais aussi pour ses partenaires Nissan et Daimler.
La prochaine séance de négociations est prévue le 22 janvier, l'objectif étant d'aboutir d'ici à la fin du mois.

Les objectifs de Renault

"A l'horizon 2016, dans la perspective d'une restauration progressive du marché européen, la mise en place d'un tel accord permettrait ainsi d'avoir une croissance de la production en France plus soutenue que celle du marché européen", a fait valoir Renault dans son communiqué.

Les 35 heures mises à mal
Lors des séances de négociations précédentes, le groupe a proposé d'allonger de 6,5% le temps de travail dans ses usines et d'élargir le recours à la mobilité entre les sites.

Son concurrent PSA Peugeot Citroën, qui emploie environ 80.000 personnes en France, a lancé pour sa part en 2012 un plan social qui prévoit 8.000 suppressions d'emplois en France et la fermeture de son usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

En Bourse, l'action Renault a clôturé en hausse de 1,76% à 41,59 euros, sur-performant nettement l'indice sectoriel européen de l'automobile (+0,12%) comme l'indice CAC 40 (-0,29%).

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