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jeudi 25 juillet 2013

Les islamistes vont-ils mettre la Tunisie à feu et à sang ?

La tension monte en Tunisie

La principale centrale syndicale tunisienne (UGTT) a appelé à une grève générale vendredi 
Soutiens du pouvoir islamiste
après l'assassinat du député de l'opposition de gauche Mohamed Brahmi, abattu jeudi près de Tunis.

Au lendemain de l'assassinat du député de l'opposition de gauche
Mohamed Brahmi, abattu jeudi près de Tunis, la principale centrale syndicale tunisienne (UGTT) a appelé à une grève générale après ce "crime odieux." En réponse, la compagnie Tunisair et sa filiale Tunisair Express ont annoncé l'annulation de tous les vols programmés vendredi.

Ennahda nie toute implication

La fille du député tunisien Mohamed Brahmi, 
assassiné devant son domicile jeudi, 
devant l'hôpital où a été transporté son père
Après l'assassinat de Mohamed Brahmi, des centaines de personnes ont manifesté dans le centre de la capitale et en province, notamment à Sidi Bouzid, région natale du député, dont la famille et les partisans accusent les islamistes au pouvoir d'être derrière le meurtre.

La nouvelle a secoué les Tunisiens en cette journée chômée marquant le 56e anniversaire de la République et
des centaines de personnes ont afflué dans le centre de la capitale pour dénoncer l'assassinat, accusant eux aussi le parti Ennahda, qui a démenti toute implication.

Cet assassinat intervient près de six mois après celui de Chokri Belaïd, une autre figure de la gauche tunisienne. Sa famille avait aussi accusé Ennahda, qui avait là aussi démenti toute implication. Le pouvoir avait imputé ce crime à un groupuscule islamiste radical.

"Son corps a été criblé de balles devant son épouse et ses enfants"

A l'étranger, la France, les Etats-Unis, la Suisse, l'Algérie et le Parlement européen ont dénoncé l'assassinat et
la Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Navi Pillay, a demandé "une enquête rapide et transparente".

Catherine Ashton, 
la chef de la diplomatie européenne a condamné  l'assassinat "avec la plus grande fermeté" et a appelé la Tunisie à une "réponse citoyenne et pacifique" à ce meurtre.

Le coordinateur général du Mouvement populaire et membre de l'Assemblée nationale constituante (ANC) "Mohamed Brahmi a été assassiné par balles au sortir de son domicile", ont laconiquement annoncé le ministère de l'Intérieur dans un communiqué, sans préciser les circonstances, la télévision nationale Watanya et l'agence officielle TAP, Mohamed Brahmi. 
"Son corps a été criblé de balles devant son épouse et ses enfants", a déclaré à la radio Mohsen Nabti, membre du bureau politique du Mouvement populaire.
D'après la télévision, il a été abattu de onze balles tirées à bout portant par des inconnus.

Le chef du parti islamiste Ennahda a une nouvelle fois exclu de quitter le pouvoir

Rached Ghannouchi
Alors que le pays traverse une intense crise politique, Rached Ghannouchi, le chef du parti islamiste Ennahda, a promis devant quelque 15.000 partisans réunis à Tunis samedi 20 juillet de ne pas céder le pouvoir, alors que les tractations pour la formation d'un nouveau gouvernement s'éternisent et que le pays vit sa pire crise politique depuis la révolution, le soi-disant "printemps arabe".

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