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lundi 16 septembre 2013

Mobilisation à Nice en soutien au bijoutier braqué et poursuivi

Colère d'un millier de personnes dans la rue

Un sentiment de ras-le-bol et d'insécurité réunissait commerçants et sympathisants
 
La place Massena © B. Loth
Une moitié de la place Masséna, à Nice, aujourd'hui
à la manifestation en soutien au bijoutier agressé à Nice, la semaine dernière, par un braqueur.
Vers 14h de nombreuses personnalités politiques étaient présentes mais aussi des bijoutiers et des anonymes. 
Les élus de la majorité présidentielle qui avaient choisi le camp des délinquants brillaient de tout leur éclat place Massena.
Les organisateurs (la Chambre de Commerce locale, la Chambre des Métiers du département, la CGPME et la chambre syndicale de la bijouterie) espéraient entre 1.000 et 3.000 personnes. Jan Arin, le président du syndicat des bijoutiers de la Côte d'Azur, souhaitait un rassemblement apolitique: "On ne veut pas de banderole"
Certains hommes politiques avaient pourtant annoncé leur présence dans le cortège. au côté de la population, sans prise de parole.
La gauche était absente, mais l'extrême droite était représentée par Philippe Vardon (Nissa Rebela), Marie-Christine Arnautu (FN, candidate à la mairie de Nice) et Jacques Peyrat, ancien maire.

Les mairies UMP réclament plus de moyens du pouvoir socialiste

Ciblées de Colombes à Nice en passant par Marseille
"On veut juste interpeller les pouvoirs publics afin qu'ils soutiennent les bijoutiers, insiste Jan Arin. Nous voulons plus de moyens et plus de police aux abords des commerces sensibles. 
Jan Arin fait une proposition: "Aujourd'hui, si nous voulons bien nous protéger, cela coûte environ 50.000 euros. C'est beaucoup trop pour nous, petits commerçants. Nous demandons l'aide de l'Etat pour bien nous protéger." 

Les commerçants de Nice ont également été invités à baisser leur rideau entre 14h00 et 14h15 en signe de solidarité, a précisé Jan Arin, le président du syndicat des bijoutiers de la Côte d'Azur. 

Le bijoutier de 67 ans agressé mercredi, mis en examen pour "homicide volontaire" et assigné à résidence sous surveillance électronique, "est devenu le symbole de tous les commerçants qui se font agresser"
"On sent bien cette inquiétude grandissante" chez les bijoutiers, les buralistes, les restaurateurs notamment, a témoigné Bernard Chaix, président de l'Office du commerce et de l'artisanat de Nice. Sans parler des pompiers, des médecins et des infirmières. 
Le président de la CCI, Bernard Kleynhoff, est là aussi Stefan Turk, :
"Taubira démission"

La manifestation s'est déplacée sous les fenêtres du palais de justice aux cris de "Taubira démission". 
Les avocats de la famille du braqueur tué n'ont pas tardé à juger de rassemblement indécent. 
A la différence des élus incriminés, ils doivent s'exprimer en milieu d'après-midi.

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