POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mardi 17 décembre 2013

Délinquance : les étrangers commettent un quart des vols en France

Les étrangers ne sont pourtant pas un quart de la population

La part des auteurs étrangers de vols s'est élevée de plus de 10% en quatre ans
selon l'Observatoire national de la délinquance.
Le Point pointe les Français:
 un point de vue intéressant sachant qu'ils sont 63 millions(2013)...

Les récents travaux de 
l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) mettent en évidence une nette augmentation des vols commis par des étrangers durant l'année 2012. Cette étude pointe notamment du doigt la délinquance organisée en provenance de l'Est: ils représentent aujourd'hui près de 27 % des interpellations. Sa proportion a doublé chez les mineurs, surtout les Roumains, triplé chez les Tunisiens, quadruplé chez les Géorgiens. Une étude qui risque de renforcer le FN à quelques mois des élections municipales. 


Ces chiffres mettent en évidence une hausse d'environ dix points en quatre ans
, relève l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). La cause ? L'augmentation de la part de Roumains et de Géorgiens impliqués dans des vols ainsi que par celle, phénomène nouveau dû au "printemps arabe", de Tunisiens.

->En 2012, observe l'ONDRP, près de 152.000 délinquants ont été mises en cause, c'est-à-dire interpellés par exemple sans être pour autant condamnés, pour des vols en France, dont quelque 
40.670 étrangers (26,8%), 36.210 femmes (23,8%) et 49.480 mineurs (32,6%)
->Entre 2008 et 2012, la part des mineurs impliqués dans des vols a nettement augmenté, alors que la proportion de délinquants étrangers a plutôt diminué. Il y a en revanche un "doublement" du nombre de mineurs étrangers mis en cause en quatre ans, souligne l'Observatoire de la délinquance.

Parmi les 27% d'étrangers mis en cause en 2012 pour vols, détaille l'étude, sont "soit de nationalité roumaine soit d'une nationalité d'Europe balkanique" et . L'ONDRP observe principalement une hausse des Roumains9,5%, comme les ressortissants originaires d'Europe des Balkans.
La part des Géorgiens est aussi en augmentation en matière de vols à l'étalage ou par effraction. Elle a été multipliée par quatre entre 2008 et 2012.
L'étude pointe également la part des délinquants originaires d'Afrique du Nord (Maroc, Tunisie, Algérie, auxquels s'ajoutent Libye et Egypte) pour 7,8% mis en cause dans tous ces types de vols, "multipliée par trois" en quatre ans. 
Il "apparaît légitime de supposer que ces variations seraient en lien avec la situation politique et économique que la Tunisie a connue après la chute du président Ben Ali" en 2011, commente l'ONDRP qui y voit une "délinquance de subsistance".

Le "patron" de l'ONDRP minimise 

Selon celui-ci, le criminologue Christophe Soullez,
il faudrait "relativiser" la portée de l'enquête de ses propres services basée sur des chiffres ne concernant qu'une "partie de la délinquance" et "de délinquants qui ne sont pas forcément les auteurs des infractions au final". Pour autant, ajoute-t-il, ces chiffres "tiennent la route" et révèlent une "réalité" qui mériterait, selon lui, une analyse plus poussée.

L'étude montrent toutefois l'apparition d'une "criminalité organisée" 
Elle fait simplement écho à sa mise en exergue récente par le rapport annuel du Sirasco, le service d'analyse de la police judiciaire française, qui a aussi pointé la délinquance venue des pays d'au-delà l'ex-rideau de fer.

S'agissant des Roumains, selon Christophe Soullez et le Sirasco, le phénomène "n'est pas nouveau" et avait été observé aussi en 2011. C'est une "délinquance de réseau criminel" et "d'exploitation de mineurs par exemple".

Une étude qui n'apporte rien, mais sort à l'approche des municipales

Fin septembre, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls avait affirmé que le nombre de Roumains mis en cause pour des faits de délinquance à Paris avait nettement progressé entre 2008 et 2011, lorsque la droite était au gouvernement, avant de refluer en 2012.

Avec ses gros brodequins, il avait toutefois estimé, au même moment, que "ce qui nourrit le populisme c'est l'amalgame permanent entre immigration et insécurité".
Cette enquête ne démontre pas que les amalgames ne sont pas entretenus par la majorité socialo-écolo.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):