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mercredi 8 janvier 2014

Strasbourg, sa mairie, sa mosquée et ses assos offrent 14 djihadistes à la Syrie

Emplois sans avenir: ces Français ont 20 ans et ont rejoint Al-Qaïda à la mi-décembre.

L'anti-terrorisme français commencerait à s'en préoccuper
 Syrie: djihadistes de
l'Etat islamique d'Irak et du Levant

 
Puisque la politique étrangère de Hollande les y encourage, de jeunes Français partent pour faire la guerre au côté d'Al-Qaïda en Syrie et, selon les informations d'Europe 1, ils sont 14, dont deux frères, âgés d'une vingtaine d'années, à avoir quitté ensemble Strasbourg à la mi-décembre.


Leur itinéraire 
 


Ces jeunes hommes ont fait croire à leurs parents qu'ils allaient de l'autre côté de la frontière française, à Francfort, en Allemagne, avec pour 
objectif de prendre des vacances à Dubaï. Mais en réalité, ils ont pris l’avion pour Antalya, au sud de la Turquie. De là, via un réseau, ils ont rejoint d'autres djihadistes dans un camp d’entraînement, avec pour destination finale la Syrie. Sur les quinze jeunes concernés, un seul n’a pas pris l’avion. A l’aéroport, ses parents ont réussi à l'empêcher d’embarquer.

Les familles pétries "d'angoisse"



Ils seraient plusieurs centaines, et, selon les informations d'Europe 1, ils sont dix, âgés d'une vingtaine d'années, à avoir quitté ensemble Strasbourg à la mi-décembre.
Depuis, les proches de ceux qui sont partis de Strasbourg sont sans nouvelles. Des familles préoccupées qui disent n'avoir rien vu venir. Leur angoisse serait si grande qu’elles ne veulent pas parler. Elles craignent pour la vie de leurs enfants qui sont, selon elles, des victimes, car embrigadés comme dans une secte.

Qui sont-ils ?

Comme toujours en pareils cas, le discours est le même. Rien ne semblait annoncer cette dérive.
Ces jeunes Français, d'origine maghrébine ou turque, ne sont pas, ou sont peu, connus des services de police. Ils étaient, jusque-là, loin d’un islam radical. Tout ça semble être allé très vite notamment grâce aux réseaux sociaux, à Internet, mais aussi via des recruteurs en France, dont l'un est installé dans la région Rhône-Alpes.

La vérité est plus accablante


Deux frères convertis, originaires de Toulouse, avaient rejoint la Syrie en mars, via l'Espagne et la Turquie, faisant croire alors à leurs proches qu'ils s'envolaient pour la Thaïlande. Là-bas, ils auraient rejoint les rangs de l'Etat islamique en Irak et au Levant, une formation proche d'Al-Qaida. "J'ai rappelé le numéro syrien affiché sur mon portable. Un homme parlant le français m'a expliqué que Nicolas s'était fait exploser avec un camion avec un autre combattant le 22 décembre, dans la région de Homs", a raconté Dominique Bons. Le demi-frère de Nicolas, Jean-Daniel, 22 ans, avait été tué au début d'août.

A Strasbourg où ces jeunes-là vivaient il y a encore quelques semaines, les rares personnes informées affirment ne pas comprendre pourquoi les autorités ont laissé faire, alors que les pages Facebook des recruteurs ne laissent que très peu de doutes sur leurs intentions.


Avec l'affaire des gestes antisémites des fans de Dieudonné,
 les services de Valls ont des quenelles à la place des yeux.
 
Entre 70 et 80 combattants français sont aussi sur le départ ou déjà en route vers la Syrie,
annonce Europe 1. Et il y a  actuellement entre 1.500 et 2.000 djihadistes étrangers en Syrie, notamment venus de France. 
Depuis plusieurs mois, ces Français continuent en effet de grossir les rangs des islamistes dans des proportions inégalées jusqu'alors. Un phénomène qui est encore plus important qu'en Afghanistan.

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