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lundi 24 mars 2014

Municipales: les socialistes tentent d'escamoter le vote sanction de la politique du gouvernement

Les socialistes hégémoniques appellent à un front républicain face aux triangulaires 

Le Parti socialiste appelle à faire barrage au Front national  

Au lendemain de leur cuisant revers dimanche au premier tour des municipales, les arrogants dirigeants humiliés tentent de faire oublier le vote sanction de la politique du gouvernement, car c'est au travers de triangulaires avec le parti d'extrême-droite que le PS pourrait sauver un certain nombre de villes. 

La demande est osée et l'exercice malaisé après des années de mensonges et d'insultes adressées à la droite et de stigmatisation du Front national, objet de la haine assumée de Harlem Désir et de ses semblables. 
D'un côté, lors d'une conférence de presse au siège du parti, le patron coopté du PS a déclaré lundi qu'il faut "tout faire pour empêcher que le FN ne prenne des villes".
Mais de l'autre, le Premier secrétaire du Parti socialiste s'en est aussi pris dimanche aux dirigeants de l'UMP qui, selon lui, "n'ont pas été capables de tirer les leçons de leur défaite" aux élections présidentielle et législatives de 2012. 

Sur qui compte-il pour dresser son "front républicain" ? Le pseudo-républicain sembla donner l'exemple en annonçant le désistement de la liste socialiste dans deux villes où le FN est arrivé en tête : Saint-Gilles et Tarascon. L'opinion ne pouvait qu'être impressionnée par tant de détermination vertueuse. 


Gaffe ou tromperie grossière ?

Le coup passa si près du PS que la tête de Harlem Désir en fut chavirée dès le 1er tour.
 
A Tarascon, la liste PS est de toute façon disqualifiée... Il s'agit d'un "appel à voter pour faire battre le Front national", a peu après corrigé l'entourage de l'incapable. 
En revanche, le premier secrétaire n'a pas évoqué le cas de Béziers où Robert Menard, soutenu par le FN, est largement en tête. Il est aussi resté vague sur Perpignan, où l'UMP réclame le désistement du PS pour éviter la victoire du frontiste Louis Aliot. "La décision sera prise dans la journée" pour Perpignan, a précisé Christophe Borgel, le monsieur élections du PS. Sont étudiés aussi Béziers et Fréjus. 

Un bureau national (exécutif) du parti était prévu à 16h00
"Le PS est dans une posture morale classique. Il joue le front républicain. C'est pour sauver la face. Mais concrètement, dans plein de villes, le poids du FN va l'aider à préserver ses intérêts électoraux", a résumé le professeur de sciences politiques Rémi Lefebvre, spécialiste du PS, proche de l'aile gauche du parti. 

Depuis dimanche, les arrogants socialistes ont officiellement repris un travail de "large rassemblement" des listes de gauche avec Europe Ecologie-les Verts et le Parti communiste, là où chacun était parti de manière dispersée au premier tour. "C'est la condition de la mobilisation dimanche prochain, c'est la condition de la victoire", a estimé Désir. 

Mais les candidats PS cherchent à sauver leur peau à la faveur de triangulaires dans plusieurs municipalités: le PS pourrait ainsi conserver Strasbourg, Metz, Besançon, Rouen, sauf si les quatre listes se maintiennent. Avignon est prenable. Le FN est aussi arbitre à Reims

Le nombre et la liste des listes d'union et des triangulaires ne seront connus que mardi soir après 18h00, date-limite prévue pour le dépôt des candidatures au 2e tour. 

Suffit-il de diaboliser les électeurs du FN ? 

Sonnés, les socialistes était réfugiés lundi dans le déni de la sanction
La porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem a confirmé qu'il ne faut pas s'attendre à un "changement" de politique du gouvernement, qui doit "tenir le cap" malgré les mauvais résultats. 

Le chef de file des députés PS n'a pas fait dans la dentelle. Bruno Le Roux a en effet promis "des larmes" aux habitants des municipalités qui seront dirigées par le FN après les municipales.
"Un peu partout en France, la jeunesse nous a manqué; les couches populaires se sont détournées ; les classes moyennes nous ont évités ; les banlieues et les campagnes se sont terrées. Il faut savoir entendre les silences", a commenté sur son blog Claude Bartolone, président morose de l'Assemblée rose, en remettant à l'après deuxième tour les "enseignements" à tirer du scrutin. 

Député de la gauche du PS, Christian Paul,a jugé que "le barrage face au FN est nécessaire mais pas suffisant. On ne peut pas s'en contenter. Il faut montrer que le message politique très fort a été entendu".  
"Il faudrait déjà montrer à ceux qui ont voulu nous donner une claque qu'on l'a bien reçue et ne pas se contenter des appels à faire barrage au FN et à la mobilisation pour le second tour", a estimé un député anonyme, pilier de la majorité. A ses yeux, les résultats du premier tour nécessitent de réfléchir rapidement à "quelques ajustements de notre politique vers les couches modestes et populaires", les entrepreneurs étant laissés sur le bas-côté, avant de s'attaquer à "la question des équipes" après le second tour. 

Plusieurs petites follettes socialistes des media, comme le député Yann Galutont aussi tenté de mobiliser sur le thème: "la sanction" de la majorité, c'était au premier tour, maintenant "votez pour un maire" au deuxième.
Le député socialiste de Saône-et-Loire, Thomas Thévenoud, devra retrousser les manches et lâcher ses parties de scrabble sur sa tablette pendant les séances de l'Assemblée.Un deuxième joueur compulsif, Jérôme Guedj, député PS de l'Essonne, ayalollah du PS et proche de Marie-Noëlle Lienemann, est tout aussi bien capable de monter au front sur le projet de réforme des retraites et la ...pénibilité du travail.

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