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mercredi 23 avril 2014

Le journal Le Progrès accusé de "xénophobie" par une eurodéputée PS, mais Le Monde en sort indemne

Une eurodéputée PS fustige les "relents xénophobes" du journal Le Progrès classant les délinquants par nationalités

La liberté de la presse est une légende hexagonale



"Les Rom sont des citoyens européens", insiste l'eurodéputée PS Sylvie Guillaume. 

L'accès à l'emploi des Roumains et des Bulgares a été élargi à 291 métiers, contre 150 auparavant


Les réseaux sociaux sont en effet des vecteurs de censure en France
"Délinquance : à chacun sa spécialité" est une enquête qui est reprochée au quotidien "Le Progrès". Depuis le mardi 22 avril, le journal de Lyon est stigmatisé par la bien-pensance dominante de gauche pour avoir eu l'audace d'informer en dressant un palmarès des "principales nationalités impliquées" dans des actes de délinquance dans le Rhône.

On y apprend notamment que les "Rom et gens du voyage" sont les premiers auteurs des vols de ferraille, tandis que les braquages seraient plutôt l'oeuvre de "locaux (groupes des cités, toxicomanes et autres)"
Or, la vérité n'est pas bonne à dire. Que les Français soient particulièrement racistes est un mythe tenace colporté par certains qui y trouvent leur compte en se décernant des brevets de bonne éthique, et une vérité officielle que nul ne se permet de contester, car elle sert à l'étiquetage et la discrimination de l'autre partie de la population, victorieuse aux municipales, faut-il le leur rappeler.... 

"Le journal Le Progrès porte bien mal son nom", estime ce mardi 22 avril, une députée européenne PS dont on entend parler tous les cinq ans, Sylvie Guillaume. En campagne après un mandat unique de 2009, elle fustige les "relents xénophobes" du quotidien qui publie une infographie des principaux types de délinquance par nationalités, dans le Rhône où elle est candidate.
Dans un communiqué qu'elle a en outre tweeté, pour plus d'impact, Sylvie Guillaume, en deuxième position sur la liste menée par Vincent Peillon dans le Sud-Est pour les élections européennes de mai 2014, indique avoir découvert "avec stupeur la Une du journal Le Progrès ce jour et le dossier consacré à la délinquance".
La vice-présidente du groupe socialiste au Parlement européen écrit aussi :

"Cette ethnicisation confine au "délit de sale gueule" et à la discrimination. [...] La délinquance est certes condamnable, mais aujourd'hui, le journal Le Progrès porte bien mal son nom quand il donne libre cours à des relents xénophobes."

La réaction de l'eurodéputée, après celle du MJSprend prétexte d'une infographie explicite du journal lyonnais Le Progrès. Le document précise en clair quel type de population est spécialisé dans quel type de délinquance. Les Français ont ainsi la confirmation de leur vécu qu'on essaie de taire. Les gens du voyage sont effectivement experts dans le piratage de distributeurs de billets, le vol de ferraille ou les "petits vols".



Certains dénoncent des statistiques ethniques, illégales en France. 
Or, l'avocat Maître Eolas souligne qu'il n'est pas précisé qu'il s'agit de statistiques. Il y aurait donc diffamation raciale et incitation à la haine. Il est donc interdit d'informer...

Double jeu des fonctionnaires de l'Intérieur
Le Progrès explique qu'il a "interrogé les services de police, de gendarmerie et des douanes qui [leur] ont donné les grandes tendances basées sur leurs observations et les arrestations" pour constituer la base de données à l'origine de cette infographie qui n'apprend rien de neuf.

Mais les vertueux discriminent Le Progrès en protégeant Le Monde


En décembre, Mme Guillaume était restée les bras et la langue ballantes: elle n'était pas en campagne et Le Monde, propriété des hommes d'affaires milliardaires et socialistes Xavier Niel, Pierre Bergé et Matthieu Pigasse, a tous les droits.
Le Monde avait déjà publié une "carte du crime organisé" qui contournait l'omerta. Avant Le Progrès, mais plus sournoisement, il attribuait déjà des
nationalités et des appartenances ethniques aux organisations criminelles.
Les journalistes s'appuyaient à l'époque sur un rapport du Sirasco, le Service d'information, de renseignement et d'analyse stratégique sur la criminalité organisée de la Police judiciaire. Le Progrès, dans la version payante de son édition, indiquait également cette source de son infographie.

Non seulement Sylvie Guillaume nie systématiquement le problème de la délinquance étrangère et l'impose comme une fatalité aux Français, mais la socialiste s'en est prise à Christian Estrosi qui, en parlant de "délinquants", prenait pourtant en considération la population excédée par leurs exactions.

Pourquoi Sylvie Guillaume ménage-t-elle Le Monde?
Le parti-pris de la candidate du PS s'apparente à du conflit d'intérêts. 
Son occultation coupable de l'article discriminatoire du Monde aurait imposé le silence d'un acteur politique respectable sur la maladresse du Progrès, mais l'eurodéputée socialiste a nourri une vieille haine du Progrès, du seul fait qu'il fut la propriété du Groupe Hersant jusqu'en 2004, quand il fut racheté par le groupe Dassault et bien qu'il soit racheté par le groupe Crédit Mutuel en 2009. 

Ce n'est pas le métier d'un réseau bancaire coopératif et mutualiste de faire du journalisme, mais cette bizarrerie ne dérange ni la dame, ni son parti, si socialiste soit-il, car le groupe est désormais marqué à gauche: la Fondation du Crédit mutuel soutient en effet des actions dans le domaine de l’économie sociale. Alors, ce qui continue d'agacer l'élue socialiste, c'est qu'outre le CIC, le Crédit Mutuel -propriétaire du Progrès-  a acquis Citigroup, dixième plus grande entreprise financière mondiale.

Les eurodéputés S. Guillaume
et K. Zeribi (EELV) 
Les électeurs des eurodéputés devront garder à l'esprit que la liste de Vincent Peillon veut parier sur l'intégration de chaque délinquant et ne prétend plus envisager les délinquants venus d'ailleurs même sous l'angle décrié du communautarisme. Et cela en dépit des circonstances sociales liées à la crise économique, au chômage et à la hausse de la précarité qui posent un problème supplémentaire aux Français établis, au moment où le pouvoir leur impose des économies.
 
En juillet 2013, Sylvie Guillaume ne craignait déjà pas de se situer uniquement du point de vue des illégaux. Avant d'entrer en campagne, elle avait le sentiment que si "les populations locales et Rom ont de plus en plus de mal à cohabiter", c'est que se créent  "des situations extrêmement tendues, voire insupportables", dont les clandestins seraient les victimes et non pas les riverains. 

La liste Peillon-Guillaume est par ailleurs ambigue sur l'avenir d'ITER
Catherine Trautmann, présidente de la délégation socialiste au Parlement européen" soutient en effet qu’"il faut soutenir ITER, mais pas au détriment des autres programmes de recherche et d’innovation." Elle s'en prend à la stratégie de l’UMP Lamassoure, président de la commission des budgets du Parlement, affirmant qu' "il nous a menés dans un mur, avec au final un budget européen faible conforme à la contrainte des Etats." Le groupe socialiste assure "soutenir ITER à 100 %", mais le condamne en soutenant que le budget européen nécessaire à sa poursuite oblitère le financement de l’ensemble des priorités européennes. L'intégration des délinquants étrangers ?

Il appartient  aux électeurs de réaliser -avant l
e 25 mai-  que voter Peillon et Guillaume, c'est voter pour plus d' "organisations criminelles mondialisées".
A Lyon, Sylvie Guillaume n'est plus ni adjointe, ni conseiller municipal avec Gérard Collomb.

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