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dimanche 15 juin 2014

Les altermondialistes spéculent et perdent des millions

Greenpeace a perdu près de 4 millions d’euros

Un salarié à l'aise avec l'argent de l'ONG Greenpeace a spéculé sur les dons et subventions 

Le militant Verts a fait perdre à l'organisation supranationale  3,8 millions d’euros sur le marché des taux de change. Elle présente ses excuses aux généreux donateurs et contribuables...

Pour rassurer ses victimes, l’organisation écologiste a très vite communiqué pour couper court à toute éventuelle comparaison avec la fameuse affaire Kerviel, du nom du trader soutenu par le Front de Gauche. Même si la somme perdue est sans commune mesure avec les pertes colossales occasionnées à la Société générale, elles auraient pu servir à indemniser quelques milliers de défavorisés de la gauche présidentielle..

Greenpeace a commencé au début des années 70 comme opposante aux essais nucléaires aux États-Unis et se fit connaître en 1985 avec l'affaire du Rainbow Warrior, bateau de l'ONG en lutte contre les essais français et coulé par les services secrets français de F. Mitterrand, avec la participation de Gérard Royal, frère de Marie-Ségolène. L'organisation supranationale a depuis élargi le spectre de son activisme à la protection de l'environnement.

C'est ma faute, ma très grande faute

Selon Mike Townsley, le directeur de communication de l'ONG activiste, cet employé a outrepassé ses fonctions, comme Kerviel. Il a conclu un contrat, sans le feu vert de sa direction. Le contrat en question a été signé avec une société spécialisée dans les taux de change, elle achète des devises à des taux fixes.
 
Une pratique habituelle chez Greenpeace que les écologistes anti-libéraux justifient:
"C’est courant pour des organisations comme la nôtre, qui ont des antennes dans de nombreux pays, banalise le beau-parleur. Sans cela nous serions trop exposés aux fluctuations et nous risquerions de perdre beaucoup d'argent." [sic]
Si encore ils ne pratiquent pas les paradis fiscaux... Ce que les juges devront déterminer !

C'est pourtant ce qui est arrivé et Greenpeace parle d'une "grave erreur de jugement" de son employé, qui a perdu son emploi depuis cette affaire ! On est social, mais
s'il faut un bouc émissaire, on est un patron sans états d'âme, d'autant qu'a priori, il n'y aurait pas de volonté d'enrichissement personnel.

Les donateurs écolos seront-ils aussi indignés que par la Ligue contre le cancer ?

Le précédent d'une autre Organisation Non Gouvernementale,
L'Association pour la recherche sur le cancer (ARC) était une association française reconnue d'utilité publique depuis 1920 dans le financement de la recherche. En 1988, sous la présidence de F. Mitterrand, l'association et son président Jacques Crozemarie furent poursuivis pour affectation partiale des dons pour la recherche. En juin 2000, Crozemarie, un franc-maçon, fut reconnu coupable d'abus de confiance et d'abus de biens sociaux et fut condamné à quatre ans de prison ferme, 2,5 millions de francs d'amende, et 200 millions de francs de dommages et intérêts à verser à l'ARC et ses donateurs.

Greenpeace a perdu 3,8 millions sur un budget annuel de 300 millions d'euros. La perte, dit l'organisation, va "être étalée sur deux ou trois ans" par le biais d'économies sur les investissements ou sur les dépenses dans les infrastructures mais il n'est pas question de rogner sur "les budgets des campagnes déjà prévues". 
Une politique qui évoque furieusement celle de Hollande sur les déficits publics...

L'organisation a promis aux donateurs que tout serait fait pour que "cela ne se reproduise pas"... 

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