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lundi 9 juin 2014

Les usagers, propriétaires de la SNCF, pris en otages par leurs employés

Les cheminots promettent une journée noire aux usagers 

Quelques-uns sont en colère, alors c'est la galère pour tous !
Plus de quatre cheminots sur dix se sont dits grévistes. 
La SNCF annonce "d'importantes perturbations" à l'approche du baccalauréat et à une semaine de l'examen du projet de réforme ferroviaire par l'Assemblée nationale. Quatre syndicats de cheminots ont en effet lancé une grève nationale reconductible et dure pour obtenir le maintien d'un maximum de leurs acquis et des améliorations au texte de loi permettant la ré-unification du futur système. Et 46% des  cheminots ont prévenu qu'ils cessent le travail, a annoncé mardi la SNCF.

Circulation très perturbée à partir de demain 19h et pour mercredi. Pour savoir si votre train est concerné : http://t.co/OnnjhOP2UC— SNCF Direct (@SNCF_Direct) 9 Juin 2014


La SNCF invite toutes les usagers qui en ont la possibilité à ...reporter leurs déplacements ! Guillaume Pépy se flatte d'avoir adresser des emails d'information à 70% des usagers pris au piège des syndicats.
- Un TGV sur deux sur les axes Nord (vers Lille) et Est (vers Strasbourg)

- Un TGV sur trois sur les axes Atlantique (vers Nantes), Sud-Est (vers Marseille) et sur les lignes Province-Province (comme Nantes-Lyon).

- Trois trains Intercités (entre capitales régionales) sur dix circulent en journée et aucun pendant la nuit.

- Trois TER sur dix sont également prévus.

- Et en Île-de-France ? Seul le RER A ne sera pas perturbé. Les RER C, D et E, tout comme les lignes N et U circuleront à hauteur d'un train sur trois. La SNCF prévoit qu'il n'y aura qu'un train tous les quarts d'heure sur le ligne du RER D. Ce sera également le cas pour le RER B qui circulera également entre Paris Nord et l'aéroport de Roissy, avec moins d'un train toutes les demi-heures pendant la journée.

Les conservateurs cheminots craignent la loi de fusion de la  SNCF et et de RFF qu'ils ont réclamée... 

Le projet de loi prévoit de réorganiser la SNCF et Réseau ferré de France (RFF) qui gère le réseau, pour stabiliser la dette du secteur ferroviaire et à passer à la vitesse supérieure de l'ouverture totale à la concurrence. Il doit être discuté en première lecture à l'Assemblée les 17, 18 et 19 juin. 

Sourd aux exigences des preneurs d'otages, le secrétaire d'Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier, maintient que la réforme est "de nature à rassurer" les syndicats sur l'avenir. Dans un entretien au JDD, il maintient qu'elle permettra à la France de "peser dans le débat sur l'avenir du rail en Europe" en défendant un "modèle 100 % public, unifié et eurocompatible".

Les syndicats veulent "plus d’humanité" pour eux-mêmes  
Selon les privilégiés de la SNCF, le projet ne va pas assez loin dans la réunification des deux entreprises, séparées en 1997, et ne règle en rien le problème de l'endettement

Les revendications des cheminots portent aussi sur ..."la humanisation des gares et des trains"
"une modification radicale de la politique menée à Fret SNCF", chargé du transport des marchandises, 
"une mutualisation des moyens humains et matériels au service de toutes les activités
et "des conditions sociales de vie et de travail de haut niveau".

Les syndicats les plus radicaux - CGT-Cheminots, SUD-Rail et l'UNSA - doivent être reçus, à leur demande, par leur ministre socialiste, le 12 juin pour discuter du projet de loi. 
Réunis dans une plateforme revendicative commune, les trois syndicats d'extrême gauche avaient déjà appelé leurs militants à " envahir les rues de Paris " le 22 mai pour réclamer une "autre réforme".
Les bénis-oui-oui de la CFDT ne sont pas solidaires, ni même FO.

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