POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

samedi 7 mars 2015

Financement du meeting de Sarkozy à Toulon: la justice classe l'affaire

L'Etat-PS soupçonne à grand bruit, tout ça pour classer en catimini 

Le parquet national financier (PNF) a classé sans suite l'enquête préliminaire: le saviez-vous ?
 
Nicolas Sarkozy à Toulon, le 1er décembre 2011

Les juges lâchent Nicolas Sarkozy, mais s'en prennent à Claude Guéant. Obsédé par l'ancien président, le site Mediapart révélait jeudi 5 mars que l'enquête préliminaire ouverte en octobre 2013, à la suite d'une plainte d'un militant écologiste, n'avait mené nulle part. Elle visait le financement d'un des meetings du président de l'UMP, à Toulon (Var), avant le début de sa campagne présidentielle en 2012. Mais c'est maintenant son ancien bras droit qui est dans les griffes de la justice: le lendemain, vendredi 6 marsClaude Guéant a été placé en garde à vue: il a suffit que le journal satiriste d'extrême gauche Le Canard enchaîné publie ses soupçons pour que la machine judiciaire se mette en marche. 

Service minimum de Libération et Le Monde qui n'ont pas ébruité la dépêche de l'AFP...
Ce meeting qui retenait l'attention de la presse puis de la justice avait été tenu le 1er décembre 2011, il y a de cela plus de... trois ans, mais deux mois et demi avant que le président de la République ne se lance officiellement dans la course pour l'élection. Dans son compte de campagne, Nicolas Sarkozy n'avait donc pas fait état des frais avant cette entrée en lice officielle dans la course à l'Elysée. Ce point avait été examiné en décembre 2012 par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) qui avait globalement rejeté les comptes du candidat Nicolas Sarkozy.
Quelques mois plus tard, le Conseil constitutionnel -présidé par le Chiraquien Jean-Louis Debré-  avait repris l'analyse de la CNCCFP à son compte. Les Sages avaient pointé le "caractère électoral" de cette réunion publique qui ne pouvait être regardée comme s'inscrivant dans "l'exercice du mandat présidentiel". Après l'invalidation des comptes, qui avait mené au fameux Sarkothon, un militant écologiste grenoblois, Raymond Avrillier, avait porté plainte pour "détournements de fonds publics", et le Parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire en octobre 2013. Le dénommé R. Avrillier -soutenu par l'association Anticor, anti-libérale - était déjà connu pour avoir provoqué la mise en examen en 1994 d'Alain Carignon, alors que celui-ci était maire RPR de Grenoble et ministre de la communication du gouvernement Balladur, et qu'il était lui-même conseiller municipal d'opposition. Il y gagna de devenir maire-adjoint de Michel Destot, chargé du logement, en 1995.

La justice désavoue 1/ le Canard enchaîné, 2/ la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) et 3/ le Conseil constitutionnel...

L'accumulation de tous leurs soupçons apparaît comme une cabale
C'est cette enquête que le parquet financier a finalement classée sans suite en décembre, après avoir récupéré entre-temps les investigations. L'enquête ne démontre pas d'intention chez Nicolas Sarkozy de commettre un détournement.
A Mediapart, Edwy Plenel est effondré...

Mais la justice le relâche pas son emprise
Elle mène une autre enquête sur cette campagne que lui a livrél'hebdomadaire Le Point, en février 2014: l'affaire Bygmalion, du nom de cette société qui -selon de nouveaux soupçons- aurait faussement imputé à l'UMP des factures de prestations fournies dans le cadre de la campagne, factures qui auraient donc dû être supportées par le compte de campagne de Sarkozy.
Jusqu'à la preuve du contraire...

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):