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lundi 9 mars 2015

Valls, plus violent que le Front national

Alain de Benoist : "Je me sens plus à gauche que Manuel Valls !

La polémique fait rage entre Onfray et Valls


Valls s'emporte et
ne ne se contrôle plus

Manuel Valls et Michel Onfray sont de bons clients de la presse, depuis leur clash par media interposés. L'un est le premier ministre qui tire vers la droite le PS, parti qui joue sa survie lors des prochaines élections, puisque le parti gouvernemental est annoncé au troisième rang. L'autre est un philosophe réputé de la gauche radicale qui s'est fait stigmatiser par le premier, éructant devant la représentation nationale comme face aux micros et caméras, à mesure que sa politique se révèle jour après jour plus calamiteuse.

Chacune des apparitions de Manuel Valls -et elles sont excessivement nombreuses-  est un spectacle de fureur qu'on dit théâtrale et qui tient de l'épuisement mental et intellectuel. Le philosophe lui oppose le calme de celui que les nerfs ne commandent pas. Il vient de lui répliquer au micro d'Europe 1. "Je ne lui réponds rien du tout parce qu'il n'a rien lu du tout", scande le philosophe, particulièrement irrité. A l'origine de leur différend, des propos prêtés au philosophe, mais qui ont été mal compris par les petits faiseurs de fiches du premier ministre aux abois. Des "personnes incultes, pauvres, indigentes, moralement, politiquement, culturellement," comme dirait sa collègue de la place Vendôme.

"J'ai dit que je préférais une idée juste d'Alain de Benoist à une idée fausse de Bernard-Henri Lévy, et que si l'idée était juste chez Bernard-Henri Lévy et fausse chez Alain de Benoist, je préférerais l'idée juste de Bernard-Henri Lévy. Donc, je n'ai jamais dit que je préférais Alain de Benoist à Bernard-Henri Lévy", poursuit Onfray. 

Le philosophe démonte l'homme politique en perdition, contesté et surmené.La distinction idéologique droite-gauche ne fonde pas la réflexion de Onfray: seule lui importe la validité de la pensée. Et le skud part directement : "J'ai l'impression que Manuel Valls pense le contraire, c'est-à-dire qu'il préfère une idée fausse, pourvu qu'elle soit de gauche, à une idée juste si elle est de droite."

Conclusion : "J'ai vérifié dans le dictionnaire, ça s'appelle un crétin. Ce n'est pas insultant, c'est familier", autrement dit, "d'un personnage qui vous fait tenir des propos que vous n'avez pas tenus, et qui se contente de lire les petites fiches". Et Onfray d'asséner que la gauche, ce n'est pas une conversion au libéralisme, ni un gouvernement avec une politique de droite.

VOIR et ENTENDRE comment le FN rend folle la majorité présidentielle, du Front de gauche au PS:

Onfray : "Manuel Valls est un crétin" par Europe1fr

Manuel Valls ne tolère pas que Michel Onfray préfère à Bernard-Henri Lévy l'intellectuel de la Nouvelle droite, Alain de Benoist


Dimanche 8 mars, le chef du gouvernement a tenté d'imposer l'idéologie d'Etat
Pomme de discorde, l'intellectuel étiqueté à droite Alain de Benoist. 
Manuel Valls a affiché ses oeillères : "Quand un philosophe connu, apprécié de beaucoup de Français, Michel Onfray, explique qu'
Alain de Benoist - qui était le philosophe de la Nouvelle Droite dans les années 70 et 80, qui d'une certaine manière a façonné la matrice idéologique du Front national, avec le Club de l'horloge, le Grece - [...] vaut mieux que Bernard-Henri Lévy, ça veut dire qu'on perd les repères," a dénoncé le Premier ministre sur Europe 1/i-télé/Le Monde. "Dans ce moment-là, mon rôle, le rôle des formations politiques, c'est de faire en sorte qu'on comprenne quels sont les enjeux", a lancé le gardien de l'idéologie socialiste par ailleurs critiqué par son propre camp pour sa dérive droitière en réaction à la montée du Front national.

Il se tord et postillonne
"Manuel Valls, l'ami de BHL, perd les pédales !", a réagi dimanche après-midi le philosophe dans un communiquéCes propos du Premier ministre font suite à l'entretien de Michel Onfray au Point où, on l'a vu, il affirme sa liberté intellectuelle de "préférer une analyse juste d'Alain de Benoist à une analyse injuste de Minc, Attali ou BHL", Bernard-Henri Lévy. "Les Papous vont hurler ! Mais ils ne me feront pas dire que je préfère une analyse injuste de BHL sous prétexte qu'il est dit qu'il est de gauche (...)", ajoutait-il.  "S'il faut une explication de texte à Manuel Valls (...) je disais que, moi qui suis de gauche, je préfère une idée juste, fût-elle de droite, à une idée fausse même si elle est de gauche, surtout si elle est de gauche. Quel philosophe, quel citoyen même, pourrait soutenir le contraire d'ailleurs, sauf à préférer l'erreur et le faux pour des raisons idéologiques ?", a-t-il insisté.

Pour Onfray, les fulminations de Valls seraient en somme ce que, à propos d'un autre contestataire, la garde des Sceaux Christiane Taubira appelle 
"paroles [de premier ministre], qui sont des insultes, incontestablement, mais qui sont surtout des déchets de la pensée humaine."

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