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vendredi 19 juin 2015

Gouvernement: Valls ne maîtrise plus ses femmes sur l'alcool et le travail dominical

Les femmes ministres défient le petit coq

Le Premier ministre a dû mettre les pendules à l'heure avec Taubira

"Il y a les 35 heures, mais le temps effectif est de 39 heures," a-t-il indiqué à la grosse aiguille.
Sa ministre de la Justice rêve en effet à voix haute. "J'estime que l'idéal, c'est que les gens puissent travailler 32 heures dans une semaine," a déclaré Christiane Taubira vendredi à RMC et BFMTV. 

La ministre de la Justice a clairement fait savoir qu'elle est opposé au travail dominical. 
"Je rêve d'un monde où on ne travaille pas le dimanche, où le samedi et le dimanche on ne travaille pas. Je rêve d'un monde où on peut travailler 32 heures", a lancé Christiane Taubira, avant d'expliquer ce que les Français pourraient faire de ce temps de travail en moins. "Aller au musée, à la plage, parler à ses voisins, avoir du temps pour se consacrer aux autres dans des associations, aller au musée, avoir le temps, quand c'est possible, d'aller sur la plage, de déambuler, de marcher, de parler à ses voisins, d'aller en librairie, au cinéma, au théâtre, etc. Voilà la société dont on peut rêver".

Manuel Valls l'a aussitôt reprise de volée depuis le salon du Bourget.
"Les Français, ce qu'ils veulent, c'est du boulot", a estimé le démagogue de Matignon, parlant au nom de la population, malgré ses quelque 36% de satisfaits et un chômage à 10,6% en mars 2015 et 5.590.600 chômeurs, en incluant l’outre-mer que Hollande est allé couvrir de cadeaux. 
Valls a renvoyé sa garde des Sceaux dans les cordes, déclarant en un français d'un médiocre niveau : "vous savez, aujourd'hui, il y a un temps de travail qui existe. Il y a les 35 heures mais le temps effectif est de 39 heures." Et de conclure : "soyons pragmatiques, sortons des dogmes, engageons-nous pour la croissance et le travail pour notre pays. C'est mon action".
VOIR et ENTENDRE Valls réagir et dénoncer... les colères, propos qui blessent et "les comportements qui consistent à crier" (sic):


Le conseiller politique de Nicolas Sarkozy et député les Républicains (LR) de la Haute-Marne,
Luc Chatel, a réagi ce vendredi matin sur le plateau de Parlement Hebdo. "C'est le retour des vieux démons de la gauche. C'est à dire penser que le travail se partage et qu'on va le répartir entre les Français. Ça fait 20 ans que cette théorie a échoué sur le plan économique et qu'elle a bloqué les consciences: on a perdu l'envie de travailler", a-t-il regretté. 

Un argument repris plus tard par le sénateur LR des Hauts-de-Seine, Roger Karoutchi: "Quand toutes les entreprises seront en faillite, les Français ‘flâneront'?", a-t-il raillé.

Marisol Touraine l'a également bravé

La ministre de la Santé n'a pas réussi à garder intacte la loi Evin et Marisol Touraine rend responsable le premier ministre qui soutient la loi Macron. Les députés de la commission spéciale de l'Assemblée nationale, chargée d'examiner le projet de loi Macron, ont voté mardi à une très large majorité un amendement gouvernemental négocié durant la nuit avec les parlementaires. Seuls deux députés socialistes ont voté contre (François Brottes et Dominique Lefebvre) et le rapporteur général du projet de loi, Richard Ferrand, s'est abstenu.

"C'est un coup dur porté à la santé publique, estime Marisol Touraine
Et glou et glou, ...
Un artiste photographe, une agence de tourisme ou un journaliste, voire un président de la République, pourra bientôt faire référence aux paysages de l'oenotourisme ("made in France"), aux savoir-faire des métiers de la viticulture, sans restrictions de publicité de l'alcool instaurées par la loi Evin il y a près d'un quart de siècle.

Intrônisation de la dinde à Vinexpo
Pour Marisol Touraine, la loi Macron sert à détricoter la loi Evin. La ministère de la santé avait appelé les députés à "ne pas changer la loi", soutenue par son collègue Stéphane Le Foll, ministre intermittent de l'Agriculture et porte-parole du gouvernement. 
Marisol Touraine se dit en colère contre Manuel Valls et "regrette que la loi Macron serve à détricoter la loi Evin. Je veux rappeler que la loi Evin permet depuis 30 ans d'encadrer, et non pas d'interdire, la publicité pour l'alcool. Il ne fallait pas y toucher."
Le vin ne réjouit le coeur de l'homme,
s'il n'est pas catalan
L'amendement contesté libérera de facto la possibilité de faire de la publicité pour l'alcool "et ce, quasiment sans limite", avait mis en garde Claude Evin, père de la loi de 1991. Les alcoologues avaient déjà lancé un cri d'alarme lors de la précédente tentative. Si l'amendement était voté, écrivaient-ils, au président de la République, "c'est l'ensemble de la population, et notamment les jeunes [priorité du président tant qu'il avait été en campagne], qui serait exposée à une promotion sans limite en faveur de la consommation d'alcool".


L'une comme l'autre a dû subir la loi des machos.


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