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lundi 20 juillet 2015

Grèce: Valls refuse la critique et riposte à DSK

Valls répond sèchement aux critiques de DSK

Valls tacle tout le monde, fût-ce Dominique Strass-Kahn, ex-patron du FMI 

Manuel Valls retourne à DSK le reproche qui lui est fait d'être dans le commentaire. sur la gestion de la crise Grèce par l'Europe, . Il soutient également l'idée d'une avant-garde de la zone euro proposée par François Hollande.
Commentateur irascible et chien de garde teigneux de l'exécutif, Manuel Valls n'apprécie pourtant pas les commentaires sur la gestion du cas Grec: après Sarkozy, DSK en fait les frais.

DSK est coupable d'avoir dénoncé "le diktat" européen dans la gestion de la crise grecque samedi. Bave aux lèvres, Manuel Valls a violemment réagi à cette analyse. "Il faut être au coeur des problèmes," lui a répondu le Premier ministre, en visite d'agrément au festival d'Avignon, rapporte Europe 1.
"Nous sommes dans l'action, pas dans le commentaire," a oser lancer l'excité de Matignon qui encourage  à "avoir une vision volontariste et optimiste" plutôt que d'agir. Les demandeurs d'emploi attendent en effet que le chef du gouvernement passe de  volontariste passif  à l'action concrète et de l'optimiste sourcilleux au réalisme actif. 

Ce n'est pas la première fois que Manuel Valls monte sur ses grands chevaux

Sa susceptibilité maladive le porte à aboyer en riposte à chaque critique. Or, les faux-pas sont nombreux, dont celui actuellement suscité par les négociations autour de la dette grecque accumulée depuis l'après-guerre avec les Papandréou, sur trois générations. 
Effaçant Angela Merkel de la photo, bien qu'elle soit présentée comme le moteur de la zone euro et de la réforme de l'économie grecque, Hollande s'est approprié la paternité du compromis que le socialiste DSK condamne. 
Après avoir taclé Nicolas Sarkozy, c'est cette fois son ancien collège socialiste qui l'apprend à ses dépens: "Ce que souhaitent les Français et les Européens, c'est de l'action et des résultats, pas des commentaires en surplomb," lui a asséné Valls, inconscient de son rôle d'observateur.

"Plus de responsabilité au niveau européen"

Sur l'appropriation et la relance -comme neuve- par François Hollande du serpent de mer de la création d'"un gouvernement de la zone euro", Valls déclare que ce sont "la France, l'Allemagne, l'Italie, les pays fondateurs" de l'UE, qui doivent constituer l'"avant-garde" européen souhaitée par le président. Le Bénélux a lui aussi disparu des fiches de Valls, cet étudiant en... histoire qui n'a jamais décroché le moindre diplôme universitaire. Et on comprend pourquoi...

Valls s'est lancé dans une longue phrase interminable, symptomatique de l'individu complexé qui veut  toujours avoir raison, et contesté qui cherche à se rallier l'opinion par les moyens de l(autoritarisme et de la flagornerie. "La voix de la France est indispensable pour [nous dirons "indispensable à"] l'Europe et la France est, avec ce président de la République, pleinement de retour [!] sur la scène européenne, donc en capacité de montrer sa force, sa force de persuasion pour plus de solidarité, plus de responsabilité au niveau européen", a encore souligné Manuel Valls, clairement dans le dire, l'apparence et le vide des mots creux accumulés pour donner de la substance au propos. 
"L'Allemagne sait parfaitement qu'il faut prendre des initiatives mais cela doit se faire dans un dialogue constructif, dans le respect de chacun, dans un dialogue franco-allemand qui n'est pas exclusif des dialogues avec les autres pays", a précisé le premier ministre malmené qui se fige dans l'éthique du faire plutôt que de bouger dans l'action.

"Nous voulons plus d'Europe"

Selon Manuel Valls, "chacun a compris qu'on ne peut plus faire du sur-place, qu'il faut avancer." Le matamore catalan n'a en revanche pas compris qu'il est grand temps de passer des paroles aux actes. 

Tout bronzé au soleil d'Avignon, l'estivant descendu de Matignon parle et parle encore sous l'effet du rosé de Provence. "Nous sommes en train de sortir progressivement, même si c'est difficile, de la crise française  grecque, mais il faut en tirer les leçons et aller beaucoup plus loin (...). Si nous ne voulons pas que les populismes s'imposent, il faut plus d'Europe. Mais si nous voulons plus d'Europe, il faut que les citoyens et les peuples soient davantage associés." Yapuka !

Encore des promesses de mesures à venir...
"Dans les semaines qui viennent, la France, notamment à travers le président de la République [plusieurs fois servilement cité], aura l'occasion de prendre des initiatives, faire des propositions concrètes qui nourrissent cette piste, ces éléments qui ont été donnés par le président de la République" a encore précisé Manuel Valls.  
Si les aptitudes de Valls ne sautent pas au premier regard de ses opposants étourdis de cris, agressés de doigts vengeurs et accablés de menaces, il est clair en revanche qu'il a toutes les qualités du cireur de pompes.

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