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mercredi 19 août 2015

Un gendarme blessé par balle en Nouvelle Calédonie

Un départ de feu à Saint-Louis dégénère en tir à balles

Un gendarme a été blessé par balle 
en banlieue de Nouméa (Nouvelle-Calédonie)

Les forces de l'ordre étaient intervenues lundi vers 21h30 pour éteindre un début d'incendie en bordure de route dans la commune du Mont-Dore, à proximité de Saint-Louis, raconte Les Nouvelles calédoniennes. "Un coup de feu a été tiré directement en direction du véhicule. La balle l'a traversé et un gendarme a été blessé", explique la procureure de la République, Claire Lanet sur Nouvelle Calédonie Première.
Si ses jours ne sont pas en danger, le militaire a toutefois été transféré vers le CHT Gaston-Bourret."Son pronostic vital n'est pas engagé", précise la procureure qui qualifie ces faits d' "inacceptables" et annonce qu'une procédure judiciaire a été ouverte.

L’exportation vers la Chine divise la Nouvelle-Calédonie
 
Depuis 13 jours, un conflit oppose en effet les rouleurs (camionneurs) et les mineurs indépendants au gouvernement à propos de l’ouverture d’un canal d’exportation de minerai de nickel à faible teneur vers la Chine.
 
Le Comité du commerce extérieur minier (CCEM) et le Groupe de travail des présidents et signataires de l’accord de Nouméa (GTPS) ont tour à tour refusé d’octroyer des autorisations d’ex­portation vers la Chine, au motif qu’elles contrevenaient au schéma minier voté en 2009.
Des barrages filtrants sont régulièrement installés. L’entrée du Mont-Dore a particulièrement été perturbée par ces actions.

Problèmes de concurrence avec les pays à bas coût de main d'oeuvre

L’australien Queensland Nickel (QNI) a durci les conditions des contrats proposés aux mineurs calédoniens tout en maintenant les volumes. Dans le même temps, il a augmenté ses approvisionnements aux Philippines, où le minerai est moins cher. Les exportations calédoniennes de latérites vers l’Australie sont de l’ordre de 2 à 2,5 millions de tonnes par an. Elles représentent un chiffre d’affaires annuel d’environ 6 milliards de francs CFP (50 millions d’euros) et un millier d’em­plois. 

Pour diversifier leurs débouchés, les mineurs calédoniens veulent donc se tourner vers la Chine, à l’exemple de la SLN, qui souhaite vendre 350.000 tonnes de minerai pauvre à Tsingshan, premier producteur mondial d’acier inoxydable. "Les rouleurs ont raison de craindre une baisse d’activité liée à la fragilité de QNI, aux conditions imposées à ses fournisseurs qui les obligent à travailler à perte, au manque d’alternatives commerciales, à la baisse du prix du nickel et aux difficultés financières touchant la plupart des sociétés du secteur ", explique Louis Ballande, le président de la Société des Mines de la Tontouta.
 
" Nous ne voulons pas mourir", clament les banderoles accrochées aux camions, exprimant la détresse des sous-traitants - comme les éleveurs hexagonaux des filières du porc et du lait - acheminent le minerai de la mine au bord de mer et sont payés au voyage, quel que soit le type de minerai transporté.

Le président du gouvernement, Philippe Germain, refuse de céder à la pression. "Il faut garder le minerai pour les clients traditionnels que sont le Japon et l’Australie ainsi que les usines détenues par des intérêts calédoniens", comme celle de Gwangyang, co­-entreprise du coréen Posco et de la SMSP gérée par les indépendantistes de la Province Nord, dit-il. Le chef de l’exécutif propose d’examiner la question des exportations vers la Chine dans le cadre des discussions pour l’établissement d’une "doctrine pays", prévues en 2015 et 2016



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