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samedi 31 octobre 2015

Retraites complémentaires: accord avec une minorité de syndicats, CFDT, CFTC et CFE-CGC

La gauche comptable se met d'accord avec le MEDEF, sur le dos des faibles

Travailler plus longtemps pour espérer perdre moins ?

Cet accord n'est pas signé entre tous les syndicats et le patronat, mais par certaines organisations syndicales: seulement trois...
Libération se félicite que "le texte de l’accord vise 6,1 milliards d’économies à l’horizon 2020, de manière à limiter à 2,3 milliards d’euros le déficit cumulé des deux régimes." On croirait lire un communiqué de Bercy... 
La négociation durait depuis février et devait s’achever en juin. Les syndicats patronaux (Medef, CGPME, UMPA) et trois syndicats ouvriers (CFDT, CFTC et CFE-CGC) ont finalement validé vendredi, après une "dernière séance" (sic) au siège du Medef, l’accord destiné à renflouer les caisses de retraites complémentaires des salariés du privé.  Libération ne mentionne pas la CGT, FO, SUD et UNSA. Et pourquoi passent-ils à la trappe de leur information sélective ? ILs ont refusé de signer !

L’Agirc et l’Arrco sont en effet menacés d’asphyxie financière:
par la crise économique (celle que la gauche a niée de 2008 à 2012...), l’arrivée de millions de papy-boomers à la retraite (qu'il est permis de racketter, selon l'éthique de la double peine "validée" par Libération, bien qu'ils aient déjà été imposés une première fois sur le revenu tout au long de leur activité) et la réduction des cotisations à cause du chômage élevé (du fait de la gauche socialiste au pouvoir après bientôt quatre ans). 
Ces deux régimes complémentaires ont vu leur déficit se creuser respectivement à 1,985 milliard d’euros et à 1,153 milliard en 2014. Avec, en l’absence d’accord, un risque pour l’Agirc (cadres) de voir ses réserves épuisées d’ici à 2018 et à 2027 pour l’Arrco.
Le texte de l’accord, qui doit être formellement signé dans les jours qui viennent, vise 6,1 milliards d’économies à l’horizon 2020, de manière à limiter à 2,3 milliards d’euros le déficit cumulé des deux régimes. Ses principales mesures sont une incitation à travailler plus longtemps via un système de bonus-malus, une moindre revalorisation des retraites ou encore une fusion des régimes Agirc-Arrco

Bien naturellement, mais "comme prévu" selon Libération,
la CGT et Force ouvrière ont refusé de signer cet accord.
Côté Medef, le négociateur Claude Tendil a, lui, salué "un bon accord pour l’ensemble des partenaires signataires, puisque nous sommes six à signer", Côté syndical, l'exécutif socialiste atteint son objectifCet accord ouvre "selon elles" (à la différence de Libération, propriété des hommes d'affaires multi-millionnaires, Bruno Ledoux et Patrick Drahi, ) la voie à un report de l’âge de départ à la retraite. Philippe Pihet (FO) a dénoncé un texte "déséquilibré", tandis qu’Eric Aubin (CGT) a déploré une "régression"
Dans le détail, l’accord prévoit:

  • Dès 2016
  • 2,1 milliards d’économies à l’horizon 2020:
    Une moindre revalorisation des pensions pendant trois ans (1 point de moins que l’inflation), avec toutefois une "clause plancher" pour empêcher une diminution. 

    1,3 milliard d’économies:
    La date de revalorisation des pensions sera décalée au 1er novembre (au lieu d’avril). 
    100 millions d’euros d’économies: Augmentation du prix d’achat du point pendant trois ans, de manière à diminuer le rendement des régimes pour le futur retraité. Le montant de la retraite complémentaire dépend du nombre de points Arrco (cadres) et Agirc (tous salariés du privé) accumulés. Alors que pour 1.000 euros cotisés, le salarié a actuellement 65,6 euros de rente, il n’aura plus que 60 euros dans trois ans.

  • A partir de 2019

  • 500 millions d’euros d’économies en 2020: Mise en place, à compter du 1er janvier et pour les générations nées à partir de 1957, d’un bonus-malus pour inciter les salariés à travailler un an de plus une fois qu’ils ont rempli les deux conditions nécessaires pour partir avec une retraite à taux plein (âge légal et durée de cotisation). Sans considération de la longueur des études et de l'âge d'entrée dans la vie professionnelle des étudiants et futurs cadres exposés au burn-out et aux maladies cardiaques. 
    Un salarié disposant de toutes ses annuités et qui prendrait sa retraite à 62 ans, verrait sa retraite complémentaire amputée de 10% par an pendant deux voire trois ans, avant d’obtenir une retraite à taux plein à 65 ans. En revanche, s’il travaillait jusqu’à 63 ans, ce malus temporaire serait annulé. Il bénéficierait pendant un an d’un bonus de 10% s’il restait deux ans de plus en activité, bonus qui grimperait à 20% pour trois ans de plus et 30% pour quatre ans de plus. 
    Les personnes pouvant partir dès 60 ans (carrières longues) et celles devant travailler au-delà de 62 ans pour avoir toutes leurs annuités seront également concernées par ce système, qui s’applique au maximum jusqu’à 67 ans. Les nouveaux retraités exonérés de CSG seront dispensés, ceux qui sont soumis à son taux réduit pourront subir des décotes de 5% pendant 3 ans. Des dérogations sont également prévues pour les salariés handicapés (50% d’incapacité) et les aidants familiaux. 

    800 millions d’économies attendues des comptables de Bercy
    Augmentation des cotisations patronales, via une augmentation de deux points du 'taux d’appel', passant de 125 à 127%. Economies attendues: 800 millions d’euros. Les cotisations aux régimes complémentaires sont calculées via deux taux, le "taux contractuel" et le "taux d’appel". Le premier ouvre des droits: plus on cotise, plus on engrange de points, plus la retraite sera élevée. Le 'taux d’appel' n’ouvre en revanche pas de droits : même si on cotise plus, la pension ne sera pas plus élevée, ce qui permet de remplir les caisses des régimes. 

    La création d’un nouveau régime fusionnant l’Agirc et l’Arrco est également prévue à cet horizon. Tout comme la mise en place d’une nouvelle répartition des cotisations à l’Agirc: 60% à la charge de l’employeur et 40% à celle des salariés (contre respectivement 62 et 38% actuellement), comme c’est le cas à l’Arrco.

    Des économies à n'importe quel prix et au détriment des retraités, pourquoi pas, selon la majorité présidentielle, le PS et la CFDT, ainsi que leurs media affiliés... La démarche socialiste consistant à frapper les salariés du secteur public et les retraités a quelque chose d'insupportable quand le gouvernement continue a augmenter la dette publique.


    vendredi 30 octobre 2015

    COP21, sous la menace de Black Blocs qui s’entraînent en France

    Les altermondialistes européens ont mené une opération, ce week-end en Bretagne
    Black Blocs en action à Strasbourg en 2009
    pendant un sommet de l'OTAN


    Passée inaperçue, cette action dans le Finistère était pour certains une répétition avant la COP21 


    "Ils ont fait une répétition avant de frapper pendant la conférence climat en décembre à Paris". Voilà comment un proche de Manuel Valls analyse cette manifestation du week-end dernier dans le Finistère. 

    Rassemblés sous le prétexte d'un hommage à Rémi Fraisse, une centaine de jeunes anarcho-révolutionnaires ont tenté d’envahir la poudrerie Nobel Sport où sont fabriquées des grenades lacrymogènes. Lors d’une manifestation sur le barrage de Sivens dans le Tarn, c’est  une  grenade offensive lancée par un policier qui a atteint le sac à dos du jeune homme. Il s'était enflammé en entrant en contact avec une matière inflammable qu'il contenait, dit-on, causant la mort, il y a un an, de l'activiste d'extrême gauche qui est présenté comme un inoffensif petit biologiste.



    L' "usine d'armement" de Pont-de-Buis a été la cible de l'extrême gauche

    La mobilisation a commencé sur les ondes, avec radio Poudrière (98,6) qui a diffusé en continu les infos utiles aux activistes,
    raconte Mediapart. Cela a commencé, non loin de Carhaix, dans le champ prêté par un habitant - à mi-chemin entre Quimper et Brest - avec d’énormes Dazibao en papier mâché représentant les fameuses armes et munitions avec lesquelles la police mutile et tue (sic). Ils ont organisé des barrages filtrants, en riposte aux routes barrées tenues par les gendarmes qui disposaient d'un hélicoptère pour la journée.

    Ils étaient 400 personnes dans le centre de Pont-de-buis (PS), selon les organisateurs. 
    Quelques tags : "Face à la police, légitime défiance", "Nobel sport, noble mort"
    Quelques slogans : "Les policiers à la vaisselle, les Flash-ball à la poubelle." "Nobel Sport, marchand de mort ".
    Et puis une grande, très grande banderole peinte sur lequel on reconnaît le visage de Rémi Fraisse avec l’inscription : "Rémi, présent dans nos luttes."

    A l’entrée de l’usine, canon à eau et grille anti-émeute attendent les manifestants. L’assemblée des blessés se tient là, réunissant des "petits biologistes" blessés, par des tirs de Flash-ball et de LBD 40 pour une conférence de presse.

    De fait, une interdiction de manifester... pacifiquement
    Depuis la mort de Rémi Fraisse, le gouvernement remet régulièrement en cause le droit de manifester, écrit Mediapart, pratiquant des arrestations préventives, en bloquant les manifestants dans de gigantesques nasses, etc. Le préfet dit ne pas avoir interdit la manifestation, mais il a mis tout en place pour empêcher son déroulement, selon les gentils organisateurs.
    Lors d'une tentative pour sortir du centre, ils tombent sur un autre... barrage, mais sont repoussés par des gaz lacrymogène et retournent au campement en colonne motorisée. 
    Le soir, c'était festnoz.

    Parmi les manifestants, ce week-end, il y avait des "pros"


    C'est ce que note un élu breton qui précise qu'ils étaient armés d’explosifs, casqués, cagoulés, habillés entièrement de noir et qu’ils n’étaient pas tous Français. Xénophobie ?...

    Pour lui, cette action dans le Finistère n’était une répétition avant la COP21. L’exécutif craint que des manifestations dégénèrent à cette occasion. "Il faudra les bloquer aux frontières," conseille ce connaisseur anonyme. "C’est le boulot des services de renseignements et eux aussi ils ont pu s’entraîner ce week-end" conclut le député. Notamment en prenant tous les renseignements utiles sur les manifestants du Finistère.

    Thomas Fabius, sous mandat d'arrêt aux Etats-Unis

    Le fils du ministre des Affaires étrangères de Hollande flambe à Las Vegas

    Les enquêteurs s'interrogent sur des flux financiers massifs et suspects du fils du ministre sous le coup d'un mandat d'arrêt aux États-Unis.
    Thomas Fabius, "un enfant pas si gâté,"
    selon L'Express
    Sa folle nuit du 16 mai 2012 à Las Vegas a attiré l'attention sur le fils du socialiste. Durant cette soirée, il a distribué aux casinos des chèques en bois totalisant 3,5 millions de dollars... Le mandat d'arrêt, signé par le juge William Kephart en mai 2013, mentionne que les poursuites sont engagées par "l'Etat du Nevada contre Thomas Emmanuel Fabius".

    Le mandat d'arrêt visant ce fils de... de 34 ans n'est pas international mais s'applique à tout le territoire américain, a précisé jeudi n porte-parole du bureau du procureur du comté de Clark, dans l'Etat occidental du Nevada où se trouve la "capitale du péché". En d'autres mots, l'aîné des fils Fabius risque de se faire arrêter s'il pose le pied aux Etats-Unis, a précisé ce porte-parole.

    Cette nuit-là, Thomas Fabius fêtait la nomination officielle de papa chef de la diplomatie de Hollande et avait contracté ces énormes dettes de jeu dans la nuit du 15 au 16 mai 2012, a enfin révélé l'hebdomadaire Le Point.
    Et le 17 mai, ce papa vertueux imposait justement aux membres du gouvernement la signature d'une 'charte de déontologie" édifiante, exigeant 'intégrité et exemplarité' : "Le bon fonctionnement d’une démocratie passe par l’existence d’un lien de confiance entre les citoyens et ceux qui gouvernent." Et le bon fonctionnement d’une famille de socialistes nantis ?

    Un flambeur compulsif

    Il ne manquerait plus qu'il soit jugé irresponsable !
    Le Point vante ses exploits en République autoproclamée de Chypre du Nord, surnommée la Las Vegas de la Méditerranée. Une quarantaine de casinos pour 250.000 habitants s'y niche. C'est ici, dans ce "paradis" des flambeurs échappant aux règles du droit ­international, que "Thomas Fabius a encore une fois raflé la mise," écrit Le Point, admiratif. L'hebdo de François Pinault - un soutien de J. Chirac, puis de N. Sarkozy et de F. Hollande, selon les vents politiques - en rajoute: "A la fin de l'année dernière, le fils du ministre des Affaires étrangères y a encaissé un chèque de près d'un million d'euros. La chance sourit à l'aîné des Fabius. Entre avril 2011 et avril 2012, ce joueur frénétique aurait empoché dans divers casinos de la ­planète 13 millions de gains pour seul."

    Selon la plainte officielle remontant, quant à elle, à avril 2013, mais révélée jeudi, Thomas Fabius semble avoir été pris d'une frénésie d'achat de jetons et de plaques de casino, enchaînant les chèques en bois.
    Utilisant un chéquier de la banque italienne Banca Monte dei Paschi di Siena, il a libellé trois chèques à l'ordre de l'hôtel de luxe-casino The Palazzo (ci-contre): un de 200.000 dollars, un de 409.000 dollars et le troisième d'un million de dollars. Combien de SMIC gaspillés en une seule nuit ?
    Joueur invétéré et personnalité douteuse, Thomas Fabius est un récidiviste. Il a déjà été pris à jeter les millions par les fenêtres, notamment dans des casinos où il a parfois laissé de lourdes "ardoises".

    Neuf chèques en tout
    Au Aria Resort & Casino (ci-contre), un autre complexe offrant des jeux et des chambres luxueuses, ce dépendant à la roulette a remis cinq chèques tirés sur  la Société Générale: deux chèques de 300.000 dollars, deux chèques de 100.000 dollars et un dernier de 200.000 dollars.
    Enfin, au casino Cosmopolitan of Las Vegas, Thomas Fabius a laissé un chèque de 900.000 dollars, "sachant 
    que le chèque ne serait pas encaissé quand il serait présenté", a relevé la plainte officielle.
    Le montant total du préjudice atteint donc 3,509 millions de dollars (3,2 millions d'euros).

    La justice américaine n'est pas la première à s'intéresser à Thomas Fabius
    Depuis de nombreuses années, le train de vie du fils de... socialiste à la pochette blanche est une insulte aux "sans dents": il  ne correspond ni aux revenus que sa société de conseils est censée lui rapporter, ni au positionnement de l'ancien député de Seine-Maritime à la gauche du Parti socialiste. Il a cédé son siège à son suppléant, Guillaume Bachelay (PS), un soutien de la frondeuse Martine Aubry.
    La dernière enquête en date depuis Las Vegas avait été lancée pour éclaircir d'importants mouvements de fonds ayant pu transiter par les comptes du fils du ministre des Affaires étrangères.

    Les enfants à problèmes des éléphants socialistes

    Taubira -
    Tout serait faux sur les rumeurs qui collent aux basques du fils de l'actuelle ministre de la Justice.

    Ainsi, une rumeur 'rancie' de deux ans refait épisodiquement surface: "la ministre de la Justice se rend tous les dimanches en hélicoptère en Alsace pour rendre visite à son fils emprisonné pour meurtre". La rumeur a déjà été contestée à plusieurs reprises en 2013... mais elle renaît avec insistance: "selon des fuites pénitentiaires, Christiane Taubira se rend tous les dimanches en hélicoptère visiter son fils emprisonné en Alsace sous un faux nom"
    Ce serait faux, mais aucune preuve n'est jamais apportée sur ces mensonges et tentatives de diffamation. Alors que les rumeurs enflaient, n'aurait-il pas été simple et salutaire que ce fils sorte de l'ombre: Laurence Ferrari, Audrey Pulvar ou Ruquier l'aurait accueilli les bras ouverts... Lien PaSiDupes

    Touraine - 
    Dans la famille Reveyrand de Menthon (à prononcer la bouche en "cul de poule"), une famille de diplomates, il ne faut pas demander le fils. Pour s'être débarrassés de l’éducation de leur fils Gabriel à du petit personnel, les parents paient aujourd’hui cette négligence: le fiston est une petite frappe, un voyou qui, avec un ami à lui, a pénétré encagoulé dans un appartement du 13e arrondissement de Paris où il a ses habitudes et a séquestré en 2011 une femme seule pour lui extorquer sa carte bleue et ses économies en la menaçant d’un revolver sur la tempe.
    On ne connaît pas le nom du copain si serviable, espérons qu’il n’est pas fils de l’un des sept autres millionnaires du gouvernement soumis à l'ISF ! Lien PaSiDupes

    Trierweiler - 
    Un fils de Valérie Trierweiler a été arrêté par les forces de police pour consommation de drogue sur la voie publique. Drogue: arrestation d'un fils de la concubine de l'Elysée, Lien PaSiDupes

    Un "enfant terrible", selon
    l'indulgent journal Le Monde
    Thomas Fabius - Le trentenaire avait notamment éveillé les soupçons en réalisant l'acquisition d'un appartement à Paris - dans une des artères les plus bling-bling de Paris, le boulevard Saint-Germain - pour sept millions d'euros, également en 2012La transaction a fait l'objet d'un signalement à la cellule de renseignement financier Tracfin en juin 2013 et une information judiciaire contre X a été ouverte en France pour "faux", "escroquerie" et "blanchiment" dans des dossiers pour lesquels Thomas Fabius n'a toujours pas, à ce jour, été entendu par les autorités judiciaires qui se consacrent à l'opposition, avec détermination et zèle. Nicolas Sarkozy ou Henri Guaino ne connaissent pas ces lenteurs-là, en toute indépendance de la justice, puisque les juges n'agiraient pas sur ordres. Encore que : François Hollande est intervenu dans les affaires judiciaires: Canal+ le démontre: lien PaSiDupes

    Le premier dossier concerne donc l'achat par le trentenaire de l'ancien appartement du réalisateur Claude Zidi au Fbg Saint-Germain, au coeur du Paris des bobos: 280 m² pour la somme de 7 millions d'euros. Son avocat, Me Cyril Bonan, assure en juillet 2013 que cet appartement a été "acheté dans des conditions normales" et financé "pour partie par un apport personnel de Thomas Fabius et pour partie par un emprunt bancaire, lequel est assorti de garanties usuelles, en l'occurrence une hypothèque sur le bien immobilier, ainsi qu'un contrat d'assurance-vie souscrit par Thomas Fabius et donné en gage à la banque." Des media mettent pourtant en cause la structuration financière de l'acquisition qui justifie une enquête.
    En 2009, il conseille l’entreprise Unipay’s dans le cadre de la recherche d’investisseurs pour le financement d’un système de cartes de paiement. Suite à la plainte d'un associé le visant, il avait déjà été entendu par la Brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA). Il sera condamné à 15.000 euros, dont 10.000 (les deux tiers) avec sursis, pour abus de confiance par le tribunal correctionnel de Paris dans le cadre d'une procédure de "plaider-coupable".

    En 2013, Thomas Fabius qui est connu comme un gros joueur de roulette, est mis en cause par les media pour avoir bénéficié d'un traitement de faveur auprès de la Société des bains de mer (SBM) concernant l' "effacement" d'une dette de jeu de 700.000 euros par un casino de Monaco. La Direction de la SBM a catégoriquement démenti l'information. Les gains aux jeux de Thomas Fabius, non imposables, expliqueraient l'origine de sa fortune. Il est toutefois interdit volontaire de Casino en France.
    Or, suite à la parution d'une photo privée datant de 7 ans, un journaleux dévot (fâché avec la langue française), Bruno Roger-Petit, dénonce un acharnement visant avant tout le père de Thomas Fabius. L'ex-inconditionnel socialiste de l'indigent site LePost recueilli par Le Huffington Post exhorta à '"ne pas céder à la tentation qui transforme l'humaine et saine curiosité naturelle en voyeurisme morbide". Depuis, le site alimenté par les ragots d'internautes a été plusieurs fois condamné en justice pour diffamation et contraint à fermer. 

    Le 7 juillet 2014, Thomas Fabius aurait forcé un barrage de police, poursuivi par la BAC et des policiers et arrêté. Au volant de son Audi A5, Thomas Fabius s'était engagé dans la rue de Constantine. Or, au numéro 9, un exercice incendie encadrée par deux adjoints de sécurité était organisé au British Council. Quand le véhicule de Thomas Fabius est arrivé devant la foule, alors à l'extérieur du bâtiment, les deux policiers lui ont fait signe de s'arrêter, mais le fils de... est passé outre et a forcé le passage, rapporte France 2. 
    Alors, Antoine Kremps (Radio France: France Inter et France Info), encore un 'hoax' ?

    jeudi 29 octobre 2015

    Sivens: qui a fait disparaître la sculpture dédiée à Fraisse ?

    Qu'est devenu la sculpture-hommage à Rémi Fraisse, 

    La stèle en mémoire de Rémi Fraisse a été retirée dans la nuit de mardi à mercredi
     
    La sculpture de 1,8 t et de plus de 2 m de haut s'est volatilisée. 
    Erigée par des inconnus dans la nuit du 19 au 20 octobre à Sivens (Tarn) en hommage à Rémi Fraisse, tué il y a un an par une grenade offensive lancée par un gendarme et qui a enflammé un combustible dissimulé dans le sac à dos du "jeune  botaniste" qui n'était visiblement pas venu herboriser... Elle représentait une main en pierre de Castries sur laquelle est posée la planète Terre en roues de charrette de bois cerclées d'acier. Sous la stèle disparue, on pouvait lire: " Nous, humains, enfants de la terre, continuons le combat pour la vie."

    "Elle a été enlevée cette nuit", a indiqué mercredi matin le lieutenant-colonel Sylvain Rénier, commandant du groupement de gendarmerie du Tarn. Des ayatollahs verts instrumentalisent l'écologie que leurs activistes radicalisent pour déstabiliser l’Etat et son prétendu "fascisme". Cette accusation de l'extrême gauche internationaliste est reproduite ici et là où il y a de la violence depuis Malik Oussekine (tué en 1986, lors de violentes manifestations contre la loi Devaquet et à qui la ville de Carhaix à érigé une stèle) et trouve ses stratèges chez les gauchistes qui ont aussi falsifié l’affaire Méric, autre militant d’extrême gauche, membre de l’Action antifasciste Paris-Banlieue (des antifa) et de Solidaires Étudiant-e-s (dont le noyau est la Fédération SUD Étudiant, des révolutionnaires trotskistes), à la suite de leurs rixes habituelles avec des Jeunesses nationalistes révolutionnaires d'extrême droite.

    Dimanche dernier, des dizaines de militants étaient venues rendre hommage à Rémi Fraisse devant cette sculpture,
    pour le premier anniversaire de sa mort.
    Installée sur une propriété privée par un groupe d'activistes proches du militant qui s'était présenté comme "La Pelle Masquée", un réseau qui se consacre à la lutte contre la prospection par téléphone, portant atteinte à notre vie privée.
    "Ce monument, avait-il déclaré, rend hommage à la mémoire de Rémi Fraisse tombé sous les tirs des gendarmes il y a un an et à toutes celles et ceux qui continuent à lutter pour l'environnement et l'humanité." 

    L'oeuvre déparait-elle l'environnement naturel ?

    Si la vue de la stèle peut paraître déplacée dans cet environnement, le fait que le monument ait été retiré "n'est pas une infraction", a précisé le lieutenant-colonel Rénier, et "il n'y a pas eu de plainte déposée". 

    "La seule infraction est le fait que la stèle ait été
    installée sur une propriété privée," propriété de la CACG (Compagnie d'aménagement des coteaux de Gascogne). 
    Cette société est maître d'ouvrage délégué du projet de barrage contesté dans la zone humide du Testet riche en biodiversité, situé dans la forêt de Sivens, mais barrage utile aux agriculteurs de la zone. 
    La CACG "avait envisagé un temps de déposer une plainte"indique le haut responsable de la gendarmerie, après la découverte de la sculpture. A la CACG, la responsable de la communication n'a pas souhaité polémiquer.

    Des magistrats "pervers", "psychopathes": et si Guaino parlait au nom de justiciables ?

    L'ancien conseiller de l'Elysée sait de quoi il parle

    Henri Guaino a prononcé un réquisitoire sans complaisance contre les magistrats
     partisans qui harcèlent en se murant derrière la loi.
    figarofr: Le député des Républicains, Henri Guaino (Yvelines)
    Mercredi lors des questions au gouvernement, le député des Yvelines s'est lâché, surprenant les amateurs de langue de bois. Contrairement à ce qui se lit, il ne s'est pas livré à "une violente critique du monde de la justice," dans son ensemble,  mais de certains qui ternissent l'image de la profession par leur militantisme, comme dans nombre d'autres. Or, si on peut s'en prendre aux avocats, dénoncer les agissements d'un petit nombre est tabou, renforçant leur sentiment d'être au-dessus des lois, du fait de leur liberté d'interprétation des textes et de leur indépendance attachée à la séparation des pouvoirs, un principe constamment pris en défaut.

    Sa condamnation, la semaine dernière, en est un exemple
    Economiste tour à tour chargé de cours à l'ESCP Europe et à l'École normale supérieure de Saint-Cloud (ENS), chargé de mission à la direction du Trésor au ministère des Finances et adjoint au secrétaire général du Club de Paris, puis maître de conférences à l'IEP de Paris et conseiller-maître à la Cour des comptes depuis septembre 2006, sa parole libre porte, mais en fait une cible privilégiée des sectaires de la majorité actuelle qui lui font payer d'avoir été conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, président de la République.
    C'est ainsi à 2.000 euros d'amende qu'il a été condamné pour outrage au juge Jean-Michel Gentil. Alors que les avocats finissaient une grève, l'élu des Républicains (LR) a ciblé les "juges infâmes qui rendent des jugements iniques". "Ces comportements deviennent habituels." Non sans malice, mais avec peu de respect de la vérité, la plupart des media ont aussitôt étendu à tous ce qui s'adressait à quelques hyper-actifs.

    Guaino a motivé ses griefs.  
    "Écoutes incontrôlées,
    perquisitions sans raison, 

    violations du secret de l'instruction, du secret professionnel des avocats,

    instrumentalisation de la presse, 

    instructions à charge, 
    mises en examen injustifiables, 
    mépris de la Constitution, mépris de la loi, mépris des victimes, 
    abus de pouvoir". 
    Autant d'éléments déjà soulevés par plusieurs personnalités d'opposition, notamment du fait de la succession d'affaires qui visent Nicolas Sarkozy, sur la base de simples soupçons et sans preuves qui aient jamais permis une seule condamnation "Voilà le visage d'une justice qui ne mérite plus son nom", a commenté l'ancien conseiller élyséen qui dit "s'inquiéter pour nos libertés".
    En septembre 2014, la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a condamné la France pour avoir conservé les données d'infractions classées sans suite dans l'ancien fichier des infractions constatées (STIC), objet de nombreuses critiques.La CEDH a estimé qu'il s'agissait d'une violation du droit au respect de la vie privée. Le plaignant avait été placé en garde à vue en 2008 à la suite d'une violente altercation avant d'être libéré puis convoqué pour une médiation pénale. Celle-ci se solda par un classement sans suite de l'affaire.
    Si on demande à Me Eric Dupond-Moretti si notre pays est toujours "le pays des droits de l'Homme", l'avocat affirme que le France est "le plus condamné par Strasbourg, juste derrière la Turquie". En 2014, l'Etat français a été épinglé à 17 reprises pour violation d'au moins l'un des articles de la Convention européenne des droits de l'Homme. Elle se classe derrière la Russie, la Turquie et la Roumanie.
    Guaino développe.
    "L'indépendance de la justice ne donne pas au juge le droit de juger selon ses caprices, ses préjugés, ses rancœurs". "Dans la magistrature, comme partout ailleurs, il y a des gens qui honorent leurs fonctions. Il y a aussi des pervers, des psychopathes, des militants aveuglés par leur idéologie", a dénoncé le député. "Des gens à qui l'ivresse de leur toute puissance fait perdre tout discernement", a-t-il encore mis en garde. Pour l'élu comme pour de trop nombreux justiciables, le corps de la magistrature est "dévasté par le syndicalisme et le corporatisme", allusion au 'mur des Cons' du Syndicat de la magistrature (SM, classé très à gauche et recelant des "juges rouges")
    Et le député de s'inquiéter que la gauche fait de ce corps "'une clientèle" électorale.


    J.-N. Guérini et Sylvie Andrieux ne sont pas là pour se sentir gênés



    Face à ces critiques, c'est le premier ministre qui s'est levé des bancs du gouvernement pour répondre, amaigri, fragile et léger, la garde des Sceaux, Christiane Taubira étant actuellement en Guyane pour des obsèques. "Je ne peux pas accepter dans cet hémicycle les mots que vous avez utilisés", a grondé Manuel Valls. Le premier ministre s'est ensuite perdu dans des considérations sur la "séparation des pouvoirs" dont il s'est fait le garant (!) et qui impose "le respect de l'indépendance, des hommes et des femmes qui font la magistrature" et ce au nom "des valeurs de la République". Sauf que la réalité dépasse la fiction des textes, comme le souligne la CEDH. 


    Dans une réponse brève, et alors que la majorité présidentielle s'était levée au signal pour fustiger Henri Guaino, l'irascible Manuel Valls a "conjuré" l'élu LR sur un ton paternaliste: "Abandonnez ce discours, reprenez vos esprits et revenez sereinement dans le cadre de la République: le respect des pouvoirs". Autant de notions qui sont précisément bafouées.

    Quant aux parlementaires de la majorité, ils ont aussitôt investi Twitter.Pour le célèbre Yann Galut (aile gauche du PS), qui ne se pose pas de questions, "le député Guaino pète les plombs en direct". "Charge inadmissible et incroyablement violente de Guaino contre les magistrats. Même les députés (de droite) regardent leurs godasses", a imaginé le député EELV de Paris, Denis Baupin, époux Cosse Emmanuelle.
    Remis de son malaise de 2012,
    Patrick Vignal (PS, élu du vertueux département de l'Hérault) s'est dressé en procureur général, contestant le vote républicain des citoyens,: "Que fait un élu comme Henri Guaino dans cet hémicycle ?"
    Ce Vignal (ci-contre) n'a-t-il pas été témoin de la "pizza connection" du sénateur Robert Navarro ?  Proche de Hollande et de Georges Frêche, R. Navarro, exclu du PS, est mis en cause dans un dossier d'abus de confiance, touchant aux frais de fonctionnement de la fédération PS de l'Hérault. Il lui est notamment reproché des frais de bouche élevés et injustifiés à la charge du parti, avec plus de 40.000 euros dépensés dans une pizzeria en moins de trois ans.

    Sondage: pas de réformes sans dialogue social

    Réformer d'accord, mais en prenant le temps du dialogue et du respect

    57% des Français réclament de "laisser le temps au dialogue"

    Une grande majorité de Français voudrait du dialogue, quitte à aller moins vite dans le rythme des réformes, selon un sondage Odoxa pour MCI, France Info et Le Parisien/Aujourd'hui-en-France, publié ce jeudi. 

    Une alternative... "D'ici à l'élection présidentielle de 2017, souhaitez-vous, l'accélération du rythme des réformes dans le pays, 
    La CFDT suit toujours ce gouvernement
    quitte à laisser moins de temps au dialogue ou, au contraire, laisser le temps au dialogue, quitte à aller moins vite ?" 57% des personnes interrogées ont répondu "laisser le temps au dialogue", indépendamment du type de réforme, structurelle ou sociétale, et de sujet, chômage, croissance ou dette publique.

    Réformes pour l'emploi

    Les négociations du DRH d'Air France
    avec la CGT, FO et Sud
    tournent au lynchage...
    "Il y a un an, ils étaient 57% à souhaiter le contraire", souligne Odoxa dans Le Parisien. 42% souhaitent "accélérer le rythme des reformes".
    "Ce sont davantage les sympathisants de la gauche (62%, contre 50% pour ceux de la droite) qui plaident pour qu'on mette le holà aux réformes", précise le quotidien.
    Pour "mener des réformes économiques et sociales efficaces en termes d'emploi": 70% des sondés "font le plus confiance à la négociation entre les syndicats et le patronat". Seulement 27% ont eux plus confiance "à l'Etat et aule Parlement".

    Contestation sociale

    Enfin, 83% des personnes interrogées voient "dans les troubles causés par les taxis en juin, les agriculteurs en juillet, et ceux déclenchés par l'annonce de nouvelles suppressions de postes chez Air France, le signe d'un dialogue social qui se dégrade".
    Pour seulement 16% des sondés, ce sont "des cas isolés qui ne sont pas représentatifs de l'évolution du dialogue social dans notre pays".

    Sondage réalisé auprès d'un échantillon de 1.000 personnes, âgées de 18 ans et plus, interrogées par internet les 22 et 23 octobre, selon la méthode des quotas.



    La loi Rebsamen sur le dialogue social 

    Après 16 mois au ministère du Travail, François Rebsamen laisse une loi qui porte son nom, une réforme du dialogue social simplifiant les règles dans les entreprises, qui constitue selon lui "un levier de performance économique et sociale". Une gageure aussi, après le parcours chaotique de la loi Macron, imposée sans vote parlementaire, grâce à l'article 49-3 de la Constitution. 
    Adopté fin juillet, le texte offre une représentation aux 4,6 millions de salariés des très petites entreprises (TPE, moins de 11 salariés), permet de regrouper des instances ou encore de sécuriser le régime des intermittents du spectacle. 

    Rebsamen, un modèle de maîtrise du dialogue social... 
    Il a accumulé les couacs. Comme lorsqu'il a fait retirer un entretien publié par un magazine bourguignon dans lequel ce ministre socialiste affirmait "se battre depuis longtemps pour une vision libérale de l'économie".
    Ou quand il assura que le gouvernement allongera la durée de cotisation pour la retraite "s'il le faut", avant d'être aussitôt démenti.
    Il a aussi provoqué un tollé en appelant à renforcer le contrôle des chômeurs et à sanctionner les fraudeurs. Des propos qui aboutiront quelques mois plus tard à la mise en place à Pôle emploi d'un nouveau dispositif de contrôle de la recherche d'emploi. 
    Parmi les mots maladroits, citons aussi le qualificatif de "petit syndicaliste" attribué au patron du Medef, Pierre Gattaz, accusé de "nuire à l'image de l'entreprise" avec ses "postures". Le ministre du Travail présentera ses excuses... aux syndicats ouvriers !