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jeudi 10 décembre 2015

"Race blanche": pensée unique et embarras divisent la gauche des hypocrites


Bartolone reconnaît la "race blanche": dans son camp, c'est la consternation
Le président de l'Assemblée a parlé de "race blanche" comme une insulte pour tacler Valérie Pécresse, 
la désormais favorite aux régionales en Ile-de-France. 

Claude Bartolone a fait tache
Le macho sicilien d'origine s'est attiré les foudres de l'opposition, qui va porter plainte. Dans son camp, on fait évidemment bloc derrière lui sur l'intention de blesser, mais en restant très mal à le sujet de la "race" dont la gauche nie jusqu'à l'existence.
  
Claude Bartolone n'a pu se maîtriser en faisant référence à la "race blanche", comme d'une tare, pour illustrer la proximité, selon lui, entre Valérie Pécresse et l'extrême droite. 

Il a récidivé dans L'Obs, mercredi et lors de son meeting le soir même
Par la répétition de ces propos, à trois jours du deuxième tour des élections régionales, il trahit sa volonté de dénigrer son ascendance blanche comme celle des électeurs, italiens, espagnols ou portugais, mais aussi bien roumains ou hongrois.

Jeudi soir,
la candidate de la droite et du centre a annoncé son intention de porter plainte pour "injure aggravée". "[Valérie Pécresse] tient les mêmes propos que le FN, elle utilise une image subliminale pour faire peur. Avec un discours comme celui-là, c'est Versailles, Neuilly et la race blanche qu'elle défend en creux", selon le candidat socialiste vertueux à la présidence de la région Ile-de-France dans l'hebdomadaire des sanisettes et sanibroyeurs. 

L'entourage de Bartolone tente de le justifie par l'entremise de L'Express
L'emploi de l'expression serait une allusion à Nadine Morano, assure-t-elle. Lors d'une émission télé, en septembre dernier, la députée européenne avait en effet pris le parti des Français de "race blanche", une réalité que nie l'idéologie internationaliste et que traque la pensée unique véhiculée par le PS et au-delà. Sa conviction lui a valu sa place aux élections régionales. A son tour, le PS doit écarter Bartolone. 

Or, le PS fait bloc derrière Bartolone 
Derrière l'agresseur Claude Bartolone, il dénonce une tentative de la droite "de faire du... buzz": "La réaction est surréaliste et traduit une certaine fébrilité à l'approche du 2e tour", assure un de ses colistiers qu'Europe 1 ne prend pas la peine de nommer. "On lance une polémique, on déforme ses propos", ajoute un autre proche - tout aussi anonyme - du candidat. 
Des socialistes de faire diversion en mentionnant Nadine Morano, bien qu'elle ne voie aucune offense à être de race blanche et ne partage donc nullement l'intention du socialiste d'insulter les Blancs. Pas davantage, d'ailleurs, les femmes que raille le Tunisien Bartolone et qui pratiquent la danse du ventre... 

Les militants et les élus du PS condamnent en fait la bavure de Bartolone. 
A l'interrogation "auriez-vous employé texto la même phrase?", "là n'est pas la question", tente d'éluder un de ses colistiers, dont l'identité est tue, avant de lâcher, laconiquement, "je n'en sais rien"! Les godillots n'ont pas encore reçu les "éléments de langage de Matignon, via Pruneau Le Roux. 
"C'était opportun de dénoncer la proximité de la droite avec l'extrême droite", tente de préciser son équipe de campagne plongée dans une gêne profonde: palpable, comme ils disent ! Mais pas question d'ajouter du grain à moudre à la liste adverse, à quelques jours du deuxième tour, où Claude Bartolone n'est plus donné favori. 
La meilleure défense étant l'attaque, les proches de Claude Bartolone font diversion et la presse aux ordres ne fait plus le tour des proches de Bartolone. Aurait-elle l'audace de rapporter les paroles de celui ou celle qui braverait la colère de Valls en livrerant le premier une opinion libre et un jugement républicain? Manuel Valls a donné la consigne en refusant de commenter et de condamner les propos sexistes et raciaux du président de l'Assemblée sur Valérie Pécresse.

Chez Les Républicains, parti politique de Valérie 
Pécresse, on fait bloc contre Claude Bartolone.
 La droite républicaine ne peut laisser passer l'agression sexiste et raciale du candidat de la gauche et organise une conférence de presse, ce jeudi, avec les ténors du parti et ses colistiers, pour dénoncer une nouvelle fois l'agression verbale de celui qui prétend administrer la première région de France.
Les convictions assumées de Nadine Morano lui avaient valu d'être traitée de "conne". Et le dérapage de Bartolone lui vaudra-t-il le qualificatif approprié en termes d'égalité homme-femme ?

 

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