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vendredi 5 février 2016

Le refus de l'Ecologie par Hulot barre Royal au Quai d'Orsay

Nicolas Hulot refuse d'entrer au gouvernement 

Les 
ambitieux ne se bousculent pas pour le 
remaniement du gouvernement

Nicolas Hulot refuse d'être ministre de l'Ecologie pour dix-huit mois sur un pédalo en perdition. Alors qu'un remaniement ministériel se profile, le chargé de mission auprès de François Hollande pour préparer en trois ans la COP21 organisée par les Nations Unies vient de couper court aux spéculations. 
La rumeur n'aura pas fait long feu, moins de 36 heures.  Ce jeudi, Nicolas Hulot a publié un tweet pour "clarifier la situation" et annoncer qu'il n'entrera pas au gouvernement. "Il n'y aura pas de commentaires de sa part", a-t-on précisé. Un proche de l'ancien animateur de TF1 avait assuré que ce dernier avait été démarché par le président de la République pour un portefeuille de l'Écologie élargi. Selon Europe1.fr, le chef de l'Etat lui a proposé mercredi matin de remplacer Ségolène Royal à la tête d'un super-ministère de l'Écologie , alors que l'animateur de télévision s'interrogeait depuis plusieurs jours sur son rôle politique dans les prochains mois.  

Cette offre est provoquée par le départ de Laurent Fabius, ministre des Affaires Etrangères, pour le Conseil constitutionnel.  Des conditions préalables a priori " pas compatibles" avec une entrée au gouvernement  Nicolas Hulot aurait posé des "conditions préalables" ne semblaient "pas compatibles" avec une entrée au gouvernement. L'abandon du projet de construction d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes, des garanties sur la négociation en cours du traité de libre échange transatlantique, ou encore des engagements sur la mise en place d'une fiscalité écologique, ont notamment été évoqués. 
Le 28 janvier, Nicolas Hulot avait reconnu être "cerné par des gens de bonne volonté qui voudraient qu'(il) prenne une initiative", mais il avait dit avoir "besoin de répit". 

Hulot n'a pas exclu de se présenter à l'élection présidentielle de 2017
Mais la star du moment avait refusé tout net de participer à des primaires. 
L'offre du président et ses exigences ont provoqué quelques aigreurs sur Twitter. 
Ainsi, le porte-parole des Républicains, Guillaume Larrivé, a raillé le favori du président:
De même que le sénateur LR Roger Karoutchi, qui met les préoccupations présidentielles en perspective: 
Barbara Pompili, co-présidente du groupe EELV à l'Assemblée nationale, qui avait  cru voir lui échapper le maroquin, a extériorisé ses brûlures d'estomac en taclant celui qui était candidat à la primaire d'Europe Ecologie Les Verts pour la présidentielle de 2012.

"Ségolène Royal, bientôt ministre des Affaires étrangères," avait anticipé Paris Match

L'ex-concubine s'y voyait déjà
Une "écologiste" pour accueillir ...
Raul Castro: cohérent ?
Annoncé autour du 15 février, le prochain et dernier remaniement devait permettre à l’ex-candidate battue à plate couture à la présidentielle de 2007 de tenir sa revanche en devenant numéro deux du gouvernement pour parader en république des Ségollande

Ségolène Royal avait tanné son ex et accepté la proposition du président de devenir ministre des Affaires étrangères. A moins de dix jours de ce qui est annoncé comme l’ultime remaniement du quinquennat, un  anonyme de l'entourage de la ministre de l’Ecologie assure que la décision était actée. 
Hollande étoffa la stature internationale
de S.Royal en voyage officiel  en Inde 
Pour remplacer Laurent Fabius, promis à une sieste prolongée au Conseil constitutionnel, François Hollande devait trouver un nouveau locataire au Quai d’Orsay. Le président avait évoqué l’idée avec la mère de ses enfants avant la conférence sur le climat et confirmé sa proposition lors de son voyage officiel en Inde, le 26 janvier dernier, puisqu'elle faisait partie de l'escorte présidentielle. " Il a besoin de pouvoir faire d’ici à décembre 2016 un bilan de ce qui a été mis en œuvre suite à la COP21", raconte cette source imaginaire, qui fantasmait une "forte stature internationale" de Ségolène Royal, " sa crédibilité sur l’environnement", quoiqu'elle l'eût abandonné sans regrets, et "sa très grande proximité avec le chef de l’Etat", bien que séparée...

Le chef de l’Etat ayant besoin de réintroduire un peu de parité dans la distribution des postes régaliens, le nom du secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, le binational franco-allemand Matthias Fekl, 38 ans et si insignifiant qu'il soit, avait été évoqué à ce poste. Le nom de l’ex-garde des Sceaux Elisabeth Guigou, 70 ans, était aussi régulièrement cité, à n'importe quel poste d'ailleurs. " Ça fait 'Retour vers le futur' ", rigole-t-on sous cape dans le microcosme socialiste.

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