POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mercredi 3 février 2016

L'état d'urgence à fond: les forces de l'ordre s'opposent aux VTC mobilisés à la Concorde

Les transporteurs collectifs, très nombreux sur les plateformes de VTC, dénoncent les mesures prises par Valls

Les CRS 
 ont dispersé des chauffeurs de VTC 
rassemblés sur le Champs de Mars,
"Jungle" de Calais, ou Paris,  Invalides ?
près de la place de la Concorde, en vue d'une manifestation. A 11h00, les manifestants tentaient de stopper la circulation sur le pont de la Concorde quand ils ont été encerclés.
Les forces de l'ordre sont intervenues mercredi sur le pont de la Concorde au centre de Paris, où une cinquantaine de "personnes" (selon l'AFP) s'étaient rassemblées à la suite d'une manifestation de chauffeurs.
Chauffeurs de transports LOTI 
(transports collectifs à la demande) 
qui utilisent les plate-formes des VTC
A l'issue d'un défilé entre Montparnasse et les Invalides qui a rassemblé environ 550 voitures dont les conducteurs travaillent avec les plateformes de réservation de voitures de tourisme avec chauffeur (VTC, voitures de tourisme avec chauffeur), un groupe est parti à pied vers la place de la Concorde et a tenté d'y interrompre la circulation.
Des forces de l'ordre les ont bloqués et ont procédé à au moins... une interpellation. A 16 heures, une cinquantaine de "personnes" étaient quasi encerclées par des policiers sur le pont de la Concorde reliant la place du même nom et l'Assemblée nationale, provoquant des embouteillages.

Pour cinquante manifestants, douze cars de CRS avaient été déployés 

Resté à Invalides, le président de l'association Alternative mobilité transport (AMT) avait appelé à manifester mercredi, mais ne maîtrise rien: il a affirmé que l'"on ne peut pas contenir une foule en colère". "Lorsque les gens apprennent du jour au lendemain qu'ils perdent leur travail, ils ont du mal à être maîtrisés. Il y a urgence à nous recevoir", a ajouté Joseph François. L'AMT, qui regroupe une dizaine de sociétés LOTI, soit un millier de salariés, demande à être reçue par le premier ministre. Manuel Valls n'avait pas réagi en milieu d'après-midi.

Les chauffeurs se mobilisaient une semaine après l'annonce par le gouvernement, en butte à un énième mouvement de colère des taxis, de mesures pour lutter contre l'utilisation détournée des licences de chauffeurs LOTI (transports collectifs à la demande) par les plateformes VTC.
L'obtention d'une licence LOTI était moins contraignante que celle d'une carte de chauffeur VTC, qui nécessitait jusqu'à récemment 250 heures de formation. De nouvelles règles, avec un examen, ont été officialisées mercredi.

Alain Vidalies, que l'on dit secrétaire d'État aux Transports, a envoyé vendredi des mises en demeure

à vingt-huit de plateformes VTC (Uber, SnapCar, Chauffeur-Privé, etc.) pour leur rappeler que les licences LOTI s'appliquent au transport collectif (de deux à neuf passagers) et non particulier, ce qui fait craindre aux chauffeurs LOTI d'être évincés de ces plateformes et de perdre leur activité. 

Sous la pression des taxis traditionnels - choyés par la législation, hégémoniques et qui veulent éradiquer toute concurrence -, après la licence des chauffeurs de taxis, c'est maintenant la capacité Loti qui est au cœur du conflit entre taxis et VTC.
Le gouvernement a durci le ton contre les plateformes de VTC qui ont recours aux services de chauffeurs et qui recourent aux détenteurs d'une attestation de capacité professionnelle, la licence LOTI, qui ne leur permet pas de transporter des passagers seuls. Les plateformes, qui soutiennent pour la plupart ce mouvement, estiment le nombre de capacitaires LOTI entre 5.000 et 10.000 personnes.

1 commentaire:

  1. Votre point de vue commence à être repris: vous étiez un peu seul, mais les langues se délient.

    RépondreSupprimer

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):