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dimanche 28 février 2016

Manuel Valls riposte à la bande à Aubry

L'autocrate de Matignon réagit violemment à la contradiction

Manuel Valls a sèchement répondu jeudi à la critique 
de Martine Aubry  dans Le Monde  contre son action 

Le premier ministre dénonce une "tribune de proclamation", dans laquelle "il n'y a pas un début de proposition", rapporte... Le Monde. "Je suis chef du gouvernement, je n'écris pas des tribunes de proclamation", clame Manuel Valls qui voit dans cette tribune, co-signée par une quinzaine d'opposants socialistes, notamment par Martine Aubry et Daniel Cohn-Bendit, "une remise en cause générale, globale" de l'action menée depuis son arrivée à Matignon.

Les élus frondeurs ont fait des petits parmi les personnalités de gauche et, ensemble, ils ont condamné à la fois Hollande et Valls dans une tribune du même quotidien Le Monde en date de mercredi, intitulée "sortir de l'impasse". Ils reprochent à l'exécutif les "41 milliards d'euros mobilisés pour rien" au bénéfice des entreprises dans le cadre du pacte de responsabilité, le "désolant débat sur la déchéance de nationalité" et le projet de réforme du code du travail porté par Myriam El Khomri. A Manuel Valls, les signataires reprochent également "la meurtrissure de l'indécent discours de Munich".

"Je ne suis pas un pousse-au-crime," clame le sentencieux Valls

"C'est une remise en cause générale, globale", proteste Manuel Valls jeudi. Pour le chef du gouvernement, "cette tribune a un avantage: cela oblige tout le monde à clarifier et à assumer. Il faut que tout le monde assume". S'agissant du projet de loi El Khomri, qui suscite de fortes oppositions à gauche et au sein des syndicats, Manuel Valls a déclaré: "Je ne suis pas un pousse-au-crime." 


Il y a le feu dans la relation Valls/Hollande

"Le président a décidé de ces arbitrages. Revenir en arrière serait non seulement dommageable pour le président et pour moi, mais aussi pour le pays".


Le camp rebelle réplique au "Bachar el-Assad" français

Interrogé jeudi soir sur i-télé, l'homme à tout faire de l'ex-maire de Lille, François Lamy, a récusé les accusations du premier ministre, en citant, parmi les propositions des auteurs de la tribune, la déchéance de citoyenneté plutôt que de nationalité.

Aux plans économique et sociale et du droit du travail, il a conseillé au premier ministre de "relire le texte de la motion du congrès de Poitiers qu'il a signé avec (les aubrystes) et qui demandait de réorienter les 13 milliards restant du Pacte de responsabilité vers les entreprises innovantes, vers (celles) soumises à la concurrence internationale, vers l'investissement des collectivités locales, bref vers le soutien à la croissance et à la création d'emplois".

La guerre des 2 gauches a repris: dans les années 70, elle opposait Rocard à Chevènement.

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