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mercredi 17 août 2016

Des "islamistes qui avancent mosquées", puis des "salafistes" et maintenant des musulmans

L'Etat de droit est une menace pour la survie de notre modèle de civilisation

L'
éclatante duplicité qui aveugle la gauche


"Comment les salafistes avancent mosquées" (Le Canard enchaîné, 2 déc. 15)

"DEPUIS le 13 novembre, les mosquées salafistes et intégristes [pléonasme?] rivalisent de communiqués d’indignation pour condamner les attentats. Difficile, pourtant, de donner Allah sans confession à ces bonnes âmes quand on découvre d’autres déclarations, bien plus guerrières ou fort alambiquées, faites précédemment par ces mêmes religieux. Une guerre sourde, mais parfois violente, avec menaces et coups de force, oppose les ultras aux musulmans pacifiques [continue-t-on, à gauche, de s'imaginer, tant elle se sent piégée à son idéologie marxiste et post-colonialiste, après l'avoir pourtant été au communisme]. Petite tournée dans ces lieux de prière pas très recueillis.

Trois jours avant d’être assigné à résidence, en vertu de l’état d’urgence, Mohamed Khattabi, l’imam salafiste de la mosquée Aïcha de Montpellier, a tenté de se refaire une virginité. Dans un prêche en français mis en ligne vendredi 20 novembre, le religieux tirait à boulets rouges contre les partisans de Daesh, ces "chiens de l’enfer" [dissidents].
Mais, le 13 novembre, jour des attentats, c’était un tout autre discours - en arabe, cette fois - que tenait l’imam. Il implorait Allah de 'soutenir les moudjahidines partout". Et de lancer cette diatribe : "Ils veulent nous contrôler pour que nous ne nous réveillions pas de notre sommeil, car le musulman est un géant endormi et, s’il se réveille, malheur à celui qui se trouve dans les parages." 

D’autres patrons de mosquées salafistes s’adonnent aux joies du double discours. Ainsi, à Roubaix, après l’arrestation de Mehdi Nemmouche (un jeune originaire de la ville et auteur de la tuerie du Musée juif de Bruxelles), un responsable de la mosquée Abou Bakr Essedik [de Roubaix] s’était un peu énervé : "Est-ce qu’on doit encore répéter que l’islam n’a rien à voir avec ça ?" (La Voix du Nord, 3/6/14). Pourtant, un an plus tard, sa mosquée accueillait un excité : un cheikh saoudien [cheikh Mohammed Ramzan al-Hajiri] interdit de séjour sur le territoire "en raison de ses prêches islamiques radicaux" [et cela, malgré l'état d'urgence, déclaré à compter du 26 novembre 2015, par la loi du 20 novembre 2015]. Il a pu vitupérer devant 1.500 fidèles, comme l’a révélé Le Canard (20/5). [Lien La Voix du Nord "Un cheikh saoudien interdit d’entrée en France vient pour la troisième fois dans une mosquée de Roubaix")

Quand les sermons ne suffisent plus, certains de ces joyeux drilles passent aux arguments frappants. A Lunel (Hérault), l’imam Elhaj Benasseur, qui avait fermement condamné le départ pour la Syrie de quelques-uns de ses paroissiens, s’est vu menacé par deux djihadistes qui voulaient "tabasser à l’agonie ses trois enfants" (sic).
Depuis, il a obtenu la condamnation des (complètement) fous d’Allah, mais il n’en a pas moins été contraint de quitter la ville cet automne. Quelques furieux ont même tenté de prendre le contrôle de la mosquée, dont la construction a été financée, semble-t-il, par le Qatar. Finalement, sur les conseils du préfet, l’association des fidèles a pu verrouiller juridiquement ses statuts et élire, le 1er novembre, un président d’ouverture. Ouf...

A Montpellier, un autre imam, Farid Darrouf, a dû plier bagage pour échapper aux menaces qui visaient sa famille. En 2013, ce religieux progressiste avait osé prendre la place occupée jusqu’alors par l’imam Mohàmed Khattabi à la mosquée de La Paillade...

Longtemps cette chasse à l’homme contre les modernistes a été couverte par le silence gêné de la communauté musulmane, qui répugnait à voir les kouffar (mécréants) [les autochtones français] se mêler de leurs affaires religieuses [à cela près que, souvent comme souvent en pareils cas, il s'agit aussi bien d'une lutte d'influence pour la prise du pouvoir]. Et, dans ces conditions, il était difficile pour les élus locaux d’y voir clair [d'autant que ces municipalités sont ancrées à gauche (Montpellier, Gennevilliers ou Paris) ou en alternance avec la droite, à Roubaix et Lunel].

A Gennevilliers (Hauts-de-Seine), la municipalité communiste a soutenu la création d’un nouveau lieu de culte, inauguré en 2011. L’édifice est géré par une association légaliste et républicaine. En revanche, des salafistes ont profité du déménagement pour squatter l’ancienne mosquée du port, qui devait être détruite. Pour éviter les polémiques, les autorités ont préféré laisser faire. Jusqu’au 23 novembre, quand, au nom de l’état d’urgence, la police a pu débouler pour perquisitionner et fermer les lieux.

Un certain bazar règne également sur la scène musulmane parisienne, sans que l’on sache très bien qui est modéré et qui est extrémiste. Officiellement, la capitale ne compte qu’une demi-douzaine de mosquées. Mais d’inextricables querelles de minaret bloquent les projets [et non pas la majorité de gauche autour de Anne Hidalgo].
Ainsi, la reconstruction de la mosquée de la rue de Tanger - réputée, naguère, pour être un nid d’islamistes - se fait attendre depuis dix ans. Pendant que deux associations rivales [marocaine et algérienne] se battent comme des chiffonniers, sur fond d’accusations de malversations, les fidèles en sont réduits à prier dans des hangars provisoires [sous les caméras de la presse compatissante]. Et des sectes islamistes en profitent pour draguer les paroissiens esseulés ... [Le 29 juillet, cette mosquée se disait "bouleversée" par l'"assassinat abject d'un prêtre en prière" et se déclarait "en deuil"]

Le trop-plein de pratiquants se déverse dans près de 70 salles de prière au statut incertain. Une cinquantaine de lieux de culte se sont ainsi implantés dans des foyers de travailleurs migrants. Qui se retrouvent de facto transformés en mosquées de quartier, comme le relève une étude réalisée en 2010 par l’Atelier parisien d’urbanisme (lié à la Mairie).

Cette situation oblige parfois les associations d’alphabétisation à déménager dans d’autres lieux (réfectoires, hangars ... ), voire à émigrer à l’extérieur des locaux. Sans que personne semble s’en émouvoir..." souligne Le Canard


Et le nombre des musulmans "bifaces" est grandissant

Nous avons plus à craindre du double-jeu des musulmans intégristes dits "modérés" du mouvement associatif subventionné que des coups d'éclat de "gentils" électrons libres sortis de leur sommeil, dits "radicalisés récents". Lors de tueries ponctuelles, ces derniers font de nombreux morts, mais s'ils frappent les corps et les esprits, ils ne s'inscrivent pas vraiment dans la durée.

On a souvent entendu des musulmans clamer qu'ils sont "les premières victimes des attentats" et que, par conséquent, les mécréants n'ont pas à se plaindre. L'article du Canard enchaîné en date du 2 décembre 2015, intitulé "Comment les salafistes avancent mosquées", en fait corrobore largement ce détournement de la réalité.
Que ce soit le Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF) qui, en novembre 2012, fit une campagne d'amalgame entre racisme et islamophobie, intitulée "Nous sommes la nation" (déjà !) appelant l'État à l'exercice de son pouvoir et de son devoir de protection, de sécurité et de mieux-vivre ensemble", ou Abdallah Zekri (CFCM) qui déclara en avril 2015: "Je ne reconnaîtrai jamais l’Islam de France [..] c’est de la foutaise !", tous instrumentalisent la démocratie à leurs fins totalitaires de conquête.

De ces fanatiques "isolés", il faut distinguer les manipulateurs froids et organisés, souvent plus instruits et engagés dans un activisme sournois sur les moyen et long termes. 


La presse joue aussi un jeu dangereuxavec pour mission politique le maintien de la paix sociale, le temps de la présidence de Hollande.
BFMTV a donné la parole à "un hommece mardi. Il a témoigné  d'un acharnement raciste qui aurait causé la rixe à Sisco, en Haute-Corse, samedi dernier. Une version qui contredit celle évoquant une photo prise par des touristes de baigneuses en burkini, mais un témoignage partisan, puisque lla "personne d'origine maghrébine" n'est autre que le mari de la femme enceinte.


VOIR et ENTENDRE
 le témoignage d'un Maghrébin anonymé (filmé à hauteur de la taille):


Toutes tendances confondues, les musulmans institutionnels utilisent l'Etat de droit français

Le président de l’Observatoire contre l'islamophobie s’est dit "stupéfait" par une déclaration du député Malek Boutih, d'origine algérienne, dans le magazine L’Obs. "M. Boutif affirme que le salafisme a gagné la bataille idéologique et culturelle de l’islam en France, alors que nous menons un combat quotidien et sans relâche contre cette infime minorité qui prêche la haine et la violence dans notre pays", affirme Abdallah Zekri, dans un communiqué adressé à Algeriepatriotique. "Concernant le voile, souligne-t-il, je tiens à lui préciser que nous sommes dans un pays démocratique et que la loi s’applique à celles qui portent le voile intégral et non à celles qui ont le visage découvert."  

Zekri fait la leçon au député qui "n’est pas sans savoir que la laïcité ne s’immisce pas dans la tenue vestimentaire de la femme"

Zekri dit aussi s’inscrire "totalement en faux lorsqu’il [Malek Boutih] déclare que les responsables musulmans sont sous la pression des salafistes, car ils craignent des représailles". "Je suis musulman pratiquant qui milite pour le bien vivre ensemble depuis des années et je n’ai ni à craindre des salafistes ni des intégristes de tout bord y compris certains politiques" français qu’il accuse de jouer la carte de la division. "Concernant la peur que nous impute M. Boutih, il est complètement à côté de la plaque", réplique Abdallah Zekri, qui rappelle, pour étayer son propos, qu’il est "parmi les premiers responsables musulmans à avoir réclamé haut et fort à travers les médias la fermeture des mosquées salafistes" [mais, dans sa position de président, il  n'a rien tenté d'autre que des incantations]. Après toutes ces accusations, le président de l’Observatoire contre l’islamophobie affirme qu’il n’a pas "de leçon à recevoir de M. Boutih"

Et Bekri de rendre le pouvoir socialiste responsable des attentats islamistes et des provocations musulmanes. Il dénonce en effet  une "surenchère médiatique de la part de certaines personnalités publiques (françaises) qui par leurs déclarations intempestives font le jeu des recruteurs de Daesh", s’insurge Abdallah Zekri. 
Pour mémoire, Malek Boutih a en effet été chargé par le chef du gouvernement, Manuel Valls, d’une réflexion sur les phénomènes de "basculement des nouvelles générations dans le terrorisme en lien avec les filières djihadistes". Le député Malek Boutih a remis un rapport au chef de l’Exécutif français en juin 2015, intitulé 'Génération radicale', dans lequel l'ex-président de SOS Racisme conclut que "l’action publique en réponse au radicalisme doit s’inscrire dans une logique de contre-attaque".
La porte-parole et secrétaire générale de la Fédération des Musulmans du Sud, association située à la mosquée En-Nasr à Marseille 10e, Feiza Ben Mohamed, est musulmane ou citoyenne française en fonction des circonstances.
VOIR et ENTENDRE la réaction de Feiza Ben Mohamed aux attentats de Paris :  

Et ce matin, 
Abdallah Zekri a pareillement haussé le ton. 
Il s'en est pris de manière virulente aux déclarations de Manuel Valls et de Jean-Pierre Chevènement. A propos des provocations au burkini sur les plages, de Cannes en Corse, le président de l'Observatoire contre l'islamophobie au Conseil français du culte musulman se dit "surpris" par Valls qui, à la fois, refuse de légiférer en la matière et condamne le port du burkini - ce qui, selon Zekri, est "une manière de faire du populisme" - appelle le premier ministre de Hollande à mettre fin à "un débat inutile"
Et d'argumenter de mauvaise foi: "Est-ce que 10 ou 12 femmes portant le burkini [aveu de la réalité des faits, alors que des parents des Maghrébins présents à Cisco (Haute-Corse) nient sur BFMTV les baignades en burkini] mettent en danger la République, lance-t-il. "Je n’y crois pas du tout", insiste-t-il, indiquant à plusieurs reprises "ne pas comprendre" la polémique. "Ces femmes portent librement le burkini; certaines pour se préserver, par pudeur, d’autres par convictions religieuses", maintient Abdallah Zekri.

Le président de l'Observatoire contre l'islamophobie
 clame son refus que les attentats islamistes et affrontements inter-communautaires soient imputés aux musulmans autant qu'ils sont et qu'ils soient rappelés à leurs devoirs, mais, en revanche il a violemment revendiqué des droits en tant que citoyens français. Appuyé en cela par la gauche révolutionnaire institutionnelle (PCF et NPA, notamment), ou non.
Le président du CFCM conteste le premier ministre, jugeant que "ce n'est pas de l'intégrisme", tandis que Rareq Oubrou, l'imam marocain "modéré" de Bordeaux,  considère que les propos du Premier ministre "ne vont résoudre aucun problème" et Olivier Dartigolle (PCF) affirmant que "Manuel Valls joue un jeu très dangereux".
VOIR et ENTENDRE pourquoi les ennemis de l'intérieur sont aussi menaçants que Daesh:

Et pendant ce temps, Flanby fait savoir qu'il n'a eu que onze jours de vacances.
Et tous nient que le CCIF et Tariq Ramadan ont conjointement appelé à voter pour François Hollande. 

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