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mardi 2 août 2016

Le journaliste Jonathan Bouchet-Petersen, fils de..., diabolise Nadine Morano

Ce journaliste, fils de conseillère de Royal, s'en prend à Morano 

Et, de nouveau, ce journaliste indépendant dérape dans Libération

"Nadine Morano dérapa. Ou plutôt, elle poursuivit son extrême droitisation," accuse-t-il. 
Invitée ce lundi matin de RMC-BFMTV, l’ancienne ministre a déclaré, selon la punchline [pédant anglicisme d'un protecteur franco-danois de la langue française ignorant de son équivalent "accroche", en langage populaire local] reprise par le compte Twitter de la chaîne: "Il y a une invasion massive arabo-musulmane", ajoutant ne pas vouloir "que la France devienne musulmane." Peut-être les Bouchet-Petersen, si !...

Ce journaliste indépendant, évidemment arrivé au journal Libération sur sa seule compétence, est néanmoins le fils de Sophie Bouchet Petersen qui fut conseillère spéciale de la candidate socialiste refoulée à la présidentielle 2007. 
Ex-militante trotskiste de la Ligue communiste révolutionnaire, converti en NPA, elle réussit, comme Jospin ou Cambadélis, son entrisme au PS dont elle devient une apparatchik et se fait nommer au Conseil d'État en 1993, à la fin du gouvernement Bérégovoy, sans que ses diplômes ne l'y porte. Sa maman, l'ex-conseillère de Ségolène Royal pour sa campagne présidentielle de 2007, est, depuis le 4 avril 2014, ...chargée de mission (sic) pour les relations avec les chercheurs, le mouvement associatif et la démocratie participative et citoyenne auprès de ...Ségolène Royal, ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie.
C'est dire si tout soupçon de parti-pris socialiste du fils journaliste -chef du service France, de surcroît- serait pure malignité.

Si elle a en fait plutôt parlé "d'immigration de masse [...] arabo-musulmane", l'élue s’est surtout gardée d’utiliser l’expression "grand remplacement", admet ce procureur général qui lui fait pourtant le procès d'y avoir probablement pensé...

Et de s'embarquer dans un délire personnel sur cette théorie aux relents complotistes de l’essayiste d’extrême droite Renaud Camus et selon laquelle une entreprise de remplacement des populations occidentales par celles du Maghreb et d’Afrique, musulmanes, serait non seulement planifiée mais déjà à l’œuvre. Journalisme ou procès d'intention ! Nadine Morano n'a rien dit de tel, mais pourtant "parle désormais comme l’extrême droite", selon ce malhonnête intellectuel, "avec des propos que nombre de cadres frontistes dédiabolisés ne tiendraient même pas publiquement", explique-t-il, à qui veut le lire. Que serait-ce, si elle avait prononcé les mots que le militant socialiste lui prête!La déontologie glisse sur le fils, comme la morale politique sur sa mère. Ses accusations de vol d'ordinateurs -deux fois en 2006, une en 2008 et encore en octobre 2010- se sont-elles concrétisées par une plainte en justice et une ou des condamnations ? 
Lien PaSiDupes "La gauche se fait encore voler des ordis: c'est cyclique !"


Le très radical Aymeric Chauprade, eurodéputé élu sous les couleurs du FN et ancien conseiller de Marine Le Pen, aujourd’hui plus proche de sa nièce et sa grille de lecture plus identitaire, ne s’y est d’ailleurs pas trompé, saluant en Nadine Morano une alliée de fait, raconte le journaliste partisan, mais apparemment peu psychologue en récupération politique. Un fils de trotskiste qui ne comprendrait rien à l'agit-prop du FN !
Ignore-t-il notamment que des syndicalistes de la CGT, de FO, de la CFTC, de la CFE-CGC, de l’Unsa et de la... CFDT ont été candidats FN aux municipales, parfois comme têtes de liste. Citons Fabien Engelmann, exclu de la CGT, candidat Front national à Hayange (Moselle). Responsable syndical à la Confédération générale du travail et engagé à l'extrême gauche, il a rejoint le Front national (FN) en 2010. Il est aujourd'hui maire de Hayange. Nadine Morano s'est vue retirer son investiture aux élections régionales de 2015Incompétence profonde ou mémoire sélective de Libération ?
N. Morano appelle donc à "rééquilibrer notre immigration" musulmane face à cette "invasion", qui mettrait en péril [à la différence de Valls, Bouchet-Petersen n'en n'est pas persuadé] notre "cohésion et notre équilibre culturel". 
"Nous devons limiter massivement cette immigration. Je ne veux pas que la France devienne musulmane [...]. Les musulmans doivent rester en minorité, sinon la France ne serait plus la France". Valls n'est-il pas pourtant contraint à détailler un "pacte"  à "construire avec l’islam de France" ?

"L'ancienne députée de fustiger le laisser-faire face au développement d’un 'islam politique' dans l’Hexagone, d’un 'islam radical' et son lot de 'comportements communautaristes inacceptables avec le développement du port du voile intégral dans les quartiers (...), avec des revendications dans le milieu médical' ". Autant de faits qui existent ça et là", deci, delà, et qui ne suffisent pas pour autant à faire la réalité du pays, commente ce bobo qu'on imagine davantage fréquentant les cliniques privées parisiennes que les centres médicaux de banlieues.

Mais le journaleux qui fait parler les faits s'acharne en campant dans le commentaire subjectif. Et d'ajouter que "pointer, six jours après la dernière attaque terroriste sur notre sol, une 'immigration massive [...] arabo-musulmane', c’est livrer à la vindicte et sans distinction [ni discrimination, car il ne sait pas faire! Non plus que diffamer ?] l’ensemble des musulmans, tous comptables, si on suit la diatribe de Morano [mais il ne la suit pas: il la précède et l'interprète], d'une dérive ayant conduit aux attentats qui ont touché notre pays." 
Tandis que l'exécutif prépare l'opinion à un nouveau virage politique visant le financement des mosquées par l'étranger, Bouchet-Petersen, à la différence de Julien Dray, préfère salir de ses supputations les propos d'une élue, lui qui ne doit son job qu'à maman et à ses relations au sommet de l'Etat.

Et le baveux, qui plafonne au niveau de Bruno Roger-Petit (L'Obs, par protection), n'en a pas fini 
Ameutant les foules (et se gardant peut-être de toute volonté de vindicte populaire) poursuit, sur ce registre du mépris qu'on affectionne quand on est petit et parvenu par la fréquentation des grands de ce monde (si nuls qu'ils puissent être). "Mais qu’on se le dise, Nadine Morano n’est pas vraiment un enjeu. Elle n’a jamais été ni un phare ni une figure majeure de la droite", assène-t-il, malgré le précédent navrant familial, celui de sa très compétente mère, si compétente conseillère spéciale d'une candidate battue à plate couture.
"Si elle arrivait à être candidate à la primaire – ce qui semble hautement improbable –,  décide-t-il ans un nouvel élan d'hostilité primaire, elle ferait ainsi partie, au mieux [sic], des minicandidats se partageant les miettes laissées par le duel Sarkozy-Juppé, puis par Bruno Le Maire et François Fillon." Un tel degré de mépris ne peut se justifie d'aucune façon: nous avons là un malotru mal léché.

"Candidate ou pas, Nadine Morano sera en tout cas une rabatteuse de Nicolas Sarkozy," du point de vue indépendant de militant en mode vengeance de sa maman. Nous y voilà donc! Un règlement de comptes familial, par descendant interposé : la cicatrice de 2007 n'est visiblement pas refermée...

L'unité nationale quémandée se mérite chez les personnes à moralité. Mais seul importe à Libération d'atteindre la cible privilégiée, par quelque méandreuse méthode nauséabond que ce soit et c'est la division qui sied aux fielleux que guette à nouveau la défaite. 
"N’en doutons pas, même si c’est lui, président de LR, qui, face à la polémique provoquée par les propos de la dame de Toul sur la "race blanche", lui avait retiré son investiture pour les dernières régionales. Cette fois encore, il appartient à Nicolas Sarkozy – qui fait, lui, du Morano light - comme Ségolène Royal fait de l'environnement-spectacle devant les media- quand il lance que l’immigration menace notre mode de vie – de prendre ses distances avec une de ses adeptes les plus décomplexées." 
Or, s'il se tient au courant des vire-voltes du premier ministre, le 31 juillet, Valls déterrait la énième hache de guerre à l'islamisme. "Face à la montée du djihadisme", il y a l'"urgence" à "bâtir un véritable pacte" avec la deuxième religion de France, à travers une "Fondation pour l’islam de France", expliquait-il dans une tribune publiée dans Le Journal du dimanche. Depuis les récents attentats de Nice, le 14 juillet, et l'acte de barbarie du 26 juillet à Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), où un prêtre octogénaire fut lâchement égorgé au pied de l'autel de son église par deux jeunes barbares français tombés dans l'islam radical, le chef de gouvernement appelle à "un devoir de lucidité face à la montée de l’islamisme et du djihadisme mondialisé avec sa vision apocalyptique", qui prend "en otages de nombreux musulmans de France". Mais Bouchet-Petersen fils n'a pas reçu le message et ne sait pas que Valls s'est moranoïsé, au grand dam des suppôts de l'islamisme dit "radical", dans un pléonasme dont les rhétoriciens ont le secret.

Pour couronner sa charge insensée, le harceleur mono-maniaque Jonathan Bouchet-Petersen se refuse à "exonérer les autres candidats à la primaire de condamner les propos de Morano." Et le lyncheur vertueux les appelle à tirer sur les leurs. "Un minimum quand on est président du parti Les Républicains."  
Comptez bien, en revanche, que la presse "s'exonérera de condamner" la hargne vengeresse de ce rond-de-cuir.

PLUS sur un triste sire


En juin 2011, quatre mois après son arrivée à la tête de Libé, Nicolas Demorand - auquel Acrimed reprocha ses entretiens qualifiés de "méprisants et évitant le fond du sujet", lui aussi - suscita la colère de journalistes de la rédaction. Il avait décidé de ne pas ré-embaucher Alexandre Hervaud, journaliste expert dans les réseaux sociaux et dont le contrat en CDD arrivait à expiration. Demorand voulait imposer l'embauche de ...Jonathan Bouchet-Petersen, son ex-collaborateur à France inter et Europe 1. Copinage ou pression en hauts lieux ?

Dans le milieu, la réputation de ce mini-journaliste est celle d'un malfaisant
Or, l'individu qui s'en prend à Morano est un récidiviste aux vieilles ficelles qui réalise des accouplements forcés.  "Il est chargé de salir la gauche à Libération, avec son confrère Lilian Alemagna et d’autres -ce qui ne nous fait pas peine-, comme on a pu le constater récemment encore dans "Libération : Mélenchon et Le Pen "couple de l’année". Tous les deux travaillent depuis plusieurs mois à une perspective particulière : diviser le Front de gauche et les Verts, attiser entre eux des tensions, mieux : en fabriquer (en plus de créer des divisions au sein même du Front de gauche). Voici un extrait de l’article de Bouchet-Petersen, intitulé "Le Parti de gauche et les Verts se font du pied".

« […] Allusion aux derniers échanges tendus, entre des responsables PS et Mélenchon (Libération d’hier).
Reste que si le leader du Front de gauche saluait fin novembre dans Libération les Verts en «fondateurs» de l’écologie politique, il assurait être «en avance sur le plan programmatique» et les renvoyait à la «préhistoire». Ce à quoi Pascal Durand, qui ne conteste pas l’écologisme mélenchonien et voit «des passerelles entre [leurs] deux visions», répond en raillant l’écosocialisme porté par le Parti de gauche, ce recours à «d’anciennes solutions» face aux problématiques d’un «nouveau monde». Pas vraiment l’entente cordiale. »
En fauteur de troubles, Bouchet-Petersen peine à se renouveler, marque des brillants sujets. Un nuisible mal dans sa peau, dont Libération a besoin pour redresser ses comptes, à défaut de qualité et de profondeur. 

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