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dimanche 16 octobre 2016

Diffamé par sept femmes, Trump réclame un contrôle antidopage de Clinton

"Au début de son dernier débat, elle était gonflée à bloc; à la fin, elle pouvait à peine retourner à sa voiture", rappelle Trump

Candidat accusé de harcèlement et d'agressions sexuels par sept inconnues, 
Donald Trump accuse les "media corrompus" de vouloir truquer le scrutin présidentiel américain.

Pointant ce qui ressemble à une fuite en avant, Donald Trump a contre-attaqué vendredi, désignant le milliardaire mexicain Carlos Slim, actionnaire de la New York Times Company, d'être à la manoeuvre pour favoriser les chances d'élection d'Hillary Clinton.
Le candidat républicain à la Maison blanche dément catégoriquement ces allégations, certaines de ses accusatrices cherchant à accéder à la célébrité en inventant ces affaires. "C'est une manipulation intégrale. Subitement, après de très nombreuses années, des accusatrices bidon surgissent à moins d'un mois d'une des élections les plus importantes dans l'histoire de notre pays", a-t-il souligné, alors que deux nouveaux témoignages, dont le New York Times a initié la spontanéité, l'un émanant d'une ancienne candidate de l'émission de... télé-réalité qu'il présentait, sont venus amonceler leur lisier vendredi.

Comme annoncé par le Wall Street Journal (WSJ) citant un de ses conseillers, Trump a riposté en démasquant Carlos Slim, principal actionnaire individuel de la New York Times Company dont il détient 17,35% des parts, de chercher à dévier le cours de la campagne en faisant publier ces accusations par des journalistes du Times.
Qui est Carlos Slim, soutien de la "démocrate" ?
Quatrième sur la liste des milliardaires du monde, selon le classement du magazine financier Forbes, dépassa Bill Gates, fondateur de Microsoft
, en août 2007, selon le magazine Fortune.
Signalons en passant que la ministre socialiste Najat
Vallaud-Belkacem a passé un accord de partenariat entre l'Education nationale et Microsoft...
En février 2008, il est devenu le
deuxième actionnaire du quotidien américain The New York Times.Carlos Slim est en outre actionnaire minoritaire d'Apple via BlackRock.
"Ce ne sont pas des journalistes. Ce sont des lobbyistes corporatistes qui travaillent pour Carlos Slim et des entreprises étrangères", a-t-il dénoncé lors d'un meeting de campagne à Greensboro, en Caroline du Nord.
Le porte-parole du milliardaire mexicain d'origine libanaise, Arturo Elias-Ayub, a affirmé que ces allégations étaient "totalement fausses" et que Slim n'a "absolument aucun contact" avec la rédaction du journal. Pas même financier !...
Le NY Times a plus d'une controverse à son passif. Sélection:Avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, sa banalisation des accusations contre le Troisième Reich d'expulser puis de tuer les Juifs a été dénoncée, son éditeur, juif lui-même, craignant que le journal apparaisse comme partisan de la "cause juive". Dans la même veine et jusqu'en 2004, le NY Times s'obstina à tenir pour taboue l'expression "génocide arménien".
(cliquer pour agrandir)
Ce vertueux journal a également suscité la critique pour ses sympathies pour l'Union soviétique en masquant la famine en Ukraine organisée par Staline dans les années 1930.
Dans les années 1980, l'organisation Fairness and Accuracy in Reporting et les spécialistes des media Noam Chomsky et Edward Herman accusèrent le journal d'occultation de la violation des droits de l'homme en Amérique centrale et Amérique du Sud.En juillet 2008, le NYT refusa de publier une tribune de John McCain, candidat républicain à la présidence...
"L'élection est truquée par des media corrompus qui mettent en avant des allégations complètement fausses et des mensonges éhontés afin de la faire élire", a-t-il répliqué. "Nous ne laisserons pas cela se passer."  
Donald Trump se déclare diffamé par un déluge d'accusations de harcèlement et d'agressions sexuelles qu'il a rejetées avec force. Il a répété démentir ces accusations dans un tweet à ses 12 millions de followers : "Rien ne s'est jamais passé avec ces femmes. Des absurdités complètement inventées pour voler l'élection. Personne n'a plus de respect que moi envers les femmes !"

Réagissant aux déclarations sur le scrutin à venir, l'équipe Clinton a dénoncé "des tentatives honteuses visant à discréditer une élection quelques semaines avant qu'elle n'ait lieu". "La participation à la vie démocratique et en particulier aux élections devrait être encouragée au lieu d'être affaiblie ou discréditée parce qu'un candidat a peur de perdre", a réagi Robby Mook, directeur de campagne de la candidate démocrate.

Le président républicain de la Chambre des représentants, Paul Ryan, s'est dit embarrassé par les commentaires du candidat - qui n'est pas issu du sérail - mettant en doute la validité du processus d'élection.
"Notre démocratie est basée sur la confiance dans les résultats des élections et (Paul Ryan) a confiance dans le fait que les États mèneront cette élection avec intégrité", a indiqué la porte-parole de Paul Ryan, AshLee Strong. Alors que Donald Trump est harcelé par des polémiques à répétition suscitées par le camp démocrate perturbé par les à-coups de santé d'Hillary Clinton,laquelle doit alléger son agenda et espacer ses apparitions. Depuis quelques jours, elle a laissé à ses puissants soutiens le travail de démolition du milliardaire, au point que le président Obama a dû personnellement monter au créneau sur la question de la validité de la campagne électorale.

Le président américain en exercice s'est comporté en partisan, vendredi,
B.Obama et H.Clinton débattant à Austin, Texas, 
le 21 février 2008
à Cleveland dans l'Ohio (Nord-Est), estimé que c'est la démocratie même qui est en jeu lors de l'élection à venir, malgré les soupçons d'incapacité de sa candidate. Il a violemment dénoncé l'attitude du candidat républicain. "Dans une démocratie, vous participez à une élection, et si vous perdez, vous félicitez votre adversaire et vous allez de l'avant", a-t-il lancé. Le président démocrate sortant, qui quittera le pouvoir le 20 janvier 2017, a polémiqué, estimant que "le savoir-vivre est en jeu dans cette élection. La tolérance est en jeu. La courtoisie est en jeu. L'honnêteté est en jeu. L'égalité est en jeu, la bienveillance est en jeu", dans le style anaphorique du président Hollande, lui-même tombé dans le 36e dessous après la révélation de sa charge des magistrats dont il a fustigé la ..."lâcheté" !

Effet boomerang de l'intox médiatico-judiciaire de harcèlement contre Trump 

Elle ravive l'inquiétude provoquée par l'étrange malaise dont a été victime Clinton. Caillassé par la presse militante et les instituts de sondages à l'approche de l'échéance du 8 novembre, le candidat républicain à la Maison-Blanche soupçonne sa rivale Hillary Clinton d'avoir recours à des produits dopants et demande un contrôle anti-dopage avant le troisième et dernier débat.
"Je me sens en excellente forme !" assure la septuagénaire

La candidate démocrate a dû en effet quitter précipitamment les cérémonies du 11-Septembre et se faire raccompagner avant la fin de l'événement public. Mais le NYT titre maintenant... "As Donald Trump Stumbles, Hillary Clinton Watches Her Step" ("Alors que Donald Trump trébuche, Hillary Clinton fait attention où elle va", 13 octobre 2016)


"Nous sommes comme des athlètes (...)
Les athlètes doivent passer un contrôle antidopage, je pense que NOUS devrions faire de même avant le débat", a proposé le candidat à Portsmouth, dans le New Hampshire, à l'ancienne chef de la diplomatie américaine pour avoir observé, avec le monde entier qu'elle n'était pas dans son état naturel lors de leur dernier face-à-face.

Des notes d’enquête inédites du FBI renforcent les accusations de négligence fragilisant Hillary Clinton dans sa campagne présidentielle

Elles confirment que la candidate a jonglé avec les données confidentielles et les téléphones portables quand elle était secrétaire d’Etat.
Une nouvelle fois la, favorite des sondages pour l’élection du 8 novembre se retrouve rattrapée par la controverse sur ses emails, une affaire qui empoisonne sa course à la Maison Blanche, s'ajoutant à l'incertitude sur sa capacité mentale à gouverner. Alors qu’elle dirigeait la diplomatie américaine, H. Clinton a utilisé un serveur privé non sécurisé, malgré la sensibilité des dossiers qu'elle avait en charge.

Le candidat républicain a confié son inquiétude à la population
"Je ne sais pas ce qui se passe avec elle : au début de son dernier débat, elle était gonflée à bloc. A la fin, elle pouvait à peine retourner à sa voiture", a rappelé le candidat républicain, qui s'est ouvertement interrogé à plusieurs reprises sur l'état de santé de l'ancienne Première dame et seconde Clinton à briguer les suffrages des Américains à quatre jours du dernier débat présidentiel au cours.

Pourtant, Hillary Clinton est sujette à des trous de mémoire 
H. Clinton est-elle remise de sa commotion cérébrale ?
A quel traitement médicamenteux est-elle soumise ?
Un état de santé défectueux pourrait expliquer l'irresponsabilité d'Hillary Clinton dans le traitement des emails sensibles des Etats-Unis, au temps où elle dirigeait la diplomatie américaine.
"Mme Clinton a subi en décembre 2012 une commotion cérébrale et souffrait vers le Nouvel an d’un caillot sanguin (dans le cervaeu). Suivant les conseils de son médecin, elle ne pouvait travailler au département d’Etat que quelques heures par jour et ne parvenait pas à se souvenir de chacun des briefings auxquels elle assistait", poursuit des notes d’enquête inédites du FBI, révélant que la candidate a jonglé avec les données confidentielles et les téléphones portables quand elle était secrétaire d’Etat.

La commotion cérébrale et le caillot sanguin de Mme Clinton sont déjà connus. Mais l’affirmation du FBI sur les trous de mémoire de la responsable est nouvelle et pourrait être exploitée par le camp Trump, pour qui la santé de la candidate est un handicap à la tête de la première puissance mondiale.

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