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vendredi 1 septembre 2017

Châlons-en-Champagne : Philippe, attendu par les syndicats en colère

"On en a ras-le-bol !" : à Châlons, Edouard Philippe interpellé par les syndicats

Le premier ministre, accueilli par des syndicalistes à son inauguration de la foire de Châlons-en-Champagne.

Lors de sa visite à la foire agricole de Châlons-en-Champagne (Marne), ville pourtant gérée par le maire LR et "ami" juppéiste, Benoist Apparu, les syndicalistes ont ensuite interpellé le premier ministre sur la réforme du Code du travail.

Après le dévoilement des ordonnances sur la réforme du Code du travailÉdouard Philippe se savait attendu au tournant pour son premier déplacement sur le terrain, jeudi, à Châlons-en-Champagne, où le premier ministre inaugurait vendredi matin la célèbre foire agricole. 
Le Premier ministre a dû argumenter un quart d'heure avec des représentants locaux des cinq principales organisations syndicales (FO, CGT, CFTC, CFDT, CGE-CGC).
Philippe a aussi dû monter au front sur
la réduction du nombre d'emplois aidés, en assurant qu'en ce qui concerne les "contrats aidés qui permettent d'accompagner des enfants en situation de handicap dans l'école", 11.000 postes seront "titularisés".
Les syndicats se sont rappelés à son bon souvenir. Le chef du gouvernement, accompagné du ministre de l'Agriculture Stéphane Travert, est arrivé sous les sifflets d'une centaine de manifestants de la CGT 

et du syndicat policier SGP, venus pour dénoncer les cadences infernales des fonctionnaires de police.

Cet après-midi encore, BFMTV omettait de se faire l'écho des mécontentements syndicaux. Quand la presse militante refuse d'informer, les réseaux sociaux font son boulot.


A l'intérieur de la foire,
sur le stand de la CFE-CGC Grand Est, Édouard Philippe a ensuite tenté de leur proposer une explication de texte sur les ordonnances.
  
Il a ainsi été interpellé par la secrétaire régionale de la CGT Sabine Dumenil. 
Sabine Duménil appelle à se mobiliser activement le 1er mai prochain.
"On attend un autre projet de société qui vise à plus de justice par rapport à la politique d'austérité qui s'est installée depuis longtemps (...) Ça va bien de donner du pognon aux plus riches et que les plus pauvres s'appauvrissent. On en a ras-le-bol ! Qu'est-ce que vous nous avez caché ? On a souffert avec Hollande, on a souffert avec Sarkozy, ça suffit ! Les gens sont en colère", a-t-elle lancé au chef du gouvernement.

Le premier ministre s'est défendu sur l'effet de surprise.  
"Vous ne pouvez pas dire qu'on cache quoi que ce soit. Ce qu'on fait dans les ordonnances, le président de la République en a parlé pendant l'élection présidentielle et moi, et le gouvernement, on en a parlé avant les législatives. On va vers ce qu'on s'était fixé", a rétorqué Edouard Philippe. 
Et sur le fond de la méthode des ordonnances, après plusieurs recours à l'article 49.3 par le gouvernement Valls, Philippe choisit l'esquive. 

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