POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mardi 31 janvier 2012

Des enseignants protestent dans la rue contre leur évaluation

Les évaluateurs s'opposent au projet de réforme de leur évaluation




Cliché rasant, donc trompeur et dissimulateur:
une photo plongeante
aurait-elle été trop explicite ?


Les enseignants du primaire, des collèges et lycées, ont manifesté aujourd'hui mardi
contre les suppressions de postes en primaire et contre le projet de réforme de l'évaluation dans le secondaire.

Ils n'étaient que 15.5% de grévistes dans le primaire et un peu plus de 12% dans le secondaire, d'après le ministère de l'Education nationale, qui dispose des déclarations d'intention des grévistes. D'après la FSU, ses syndicats SNES et Snuipp, annoncent un taux moyen global de grévistes estimé largement à 40%, avec une mobilisation inégale selon les départements et le secont et le premier degrés.

A Paris, la manifestation nationale a rassemblé 9.000 personnes selon la police, 20.000 selon les organisateurs. A Toulouse, les manifestants étaient entre 1.000 et 1.800 à défiler, quelques centaines à Agen, Pau et Bordeaux.

"Non à ce projet d'évaluation bidon des enseignants par les chefs d'établissements," revendiquaient les manifestants. "Cela remet en cause le principe même de notre métier et cela fait des professeurs de collèges et lycées des fonctionnaires "lambda" évalués par leurs chefs de services."




"Je crois que je peux comprendre leurs inquiétudes et je comprends aussi leurs soucis d'améliorer la prise en compte des élèves en difficulté
", explique Josette Théophile, directrice générale des ressources humaines du ministère de l'Education nationale. "Pour faire réussir chaque élève, la question n'est pas d'augmenter les moyens puisqu'ils sont déjà supérieurs à ce qu'ils étaient par rapport aux années 90. Il s'agit d'organiser différemment ces moyens avec un travail d'équipe, avec un travail moins cloisonné en associant tous les métiers."


Des bacs +5, dans le moins pire des cas ?

Par respect de l'auditeur, Célia Quilleret n'aurait-elle pas pu approfondir son sujet, car si elle présente toutes les questions d'éducation avec les mêmes inexactitudes, en se fiant simplement à l'intox syndicale, nous ferions tous mieux de changer de radio. En effet, jusqu'à plus ample informé, il n'existe de "chefs de service", comme l'indique le représentant du SNALC, ni dans le premier ni dans le second degrés ! La journaliste spécialisée ne remarque, ni ne relève donc les à-peu-près.

Quant à Catherine Pottier (IUT), il serait grand temps qu'elle fasse des progrès dans le traitement de ses sujets. Bien qu'elle les aborde tous avec le même aplomb, il est évident qu'elle n'en possède aucun et qu'il ne suffit pas de lire les questions préparées par les supposés spécialistes, comme le démontrent encore ses questions du jour.
Il faut néanmoins noter que cette journaliste est plus respectueuse que Raphaëlle Duchemin, mais se fait néanmoins la porte-parole des syndicats qui manifestent plutôt que de dialoguer.

Un verbe haut ne confère pas plus de crédibilité à ses propos
Ainsi, présenter comme des syndicats distincts deux variantes du même relève de l'imposture et de la désinformation, puisque le SNES et le SNU-ipp sont deux succursales de la FSU, les deux étages de la même maison. Le maquillage du SNES-FSU et du SNUipp-FSU visait à donner à ce mouvement l'importance qu'il n'a pas.

Cela dit, on peut aussi bien prendre l'avis de PaSiDupes sur le projet de réforme de l'évaluation des professeurs: lien

PS: présomptueux Jean-Marc Ayrault, garant de toute justice

Il peut le dire: " Nous mettrons de la justice partout "!



Ayrault, chef de gang
à l'Assemblée Nationale?



Jean-Marc Ayrault fait plus fort que l'arrogant Hollande
Ce n'est pas le "off" d'un plastronneur
Le patron des députés socialistes est allé l'affirmer sur le service public national.
C'était son tour d'occuper l'antenne de France Info, ce matin.



Jean-Marc Ayrault perd le sens des réalités


Selon ce socialiste rongeant son frein depuis plus de seize ans, le président sortant Nicolas Sarkozy n’aurait "rien fait de ce qui était essentiel" pour la France durant son quinquennat. Les syndicats sont donc descendu dans la rue sans raison. Ils ont bloqué l'économie ou les universités sans motifs.

La Voix-de-son-Maître Hollande parle à tort et à travers




Les élus socialistes défient
le réglement intérieur
de l'Assemblée (2008)


La violence des réactions du député-maire de Nantes trahit la fébrilité du PS

Pourquoi en effet s'emballer, si les mesures annoncées par le chefde l’Etat dimanche soir sont négligeables et ressemblent à un "sauve-qui-peut", selon lui ?
La hausse de la TVA ? "Une absurdité économique", estime-t-il, et une disposition que "bien-sûr nous allons combattre", ce qui en tout état de cause, n'est pas un scoop, puisque le projet du candidat PS ne consiste en rien d'autre qu'en un détricotage .
"Il faut changer cette politique, c’est d’un intérêt national. Il ne s’agit pas de détricoter, il s’agit de mettre à la fois de l’efficacité et de la justice", explique l'artiste de l'Assemblée nationale qui passe son temps à s'y dresser et à en quitter l'hémicycle sous les caméras . "Aujourd’hui c’est l’injustice qui prévaut […] Nous mettrons de la justice partout", assure-t-il, faisant évidemment référence au projet en négatif du candidat socialiste François Hollande à la présidentielle.

"Nous sommes en récession et pas seulement la France", découvre le socialiste qui a nié la crise jusqu'à la candidature Hollande. Il cite notamment l’Italie et les mauvaises prévisions de croissance de l’Allemagne (0,5%), mais ignore la Grèce, mise sur le flanc par ses gouvernements de menteurs, et l'Espagne menée à la ruine par le socialiste Zapatero.

Mais ce serait pourtant avec une équipe de bras cassés socialistes que "la France va se redresser, la France a un avenir. C’est le message principal de François Hollande", assure Jean-Marc Ayrault.

Ce n'est pas drôle. C'est grave.
Ni Hollande, ni Ayrault n'a jamais appartenu à un quelconque gouvernement.

Dassault redécolle vers l'Inde en Rafale

L'Inde achète 126 Rafale à Dassault: chasseur aux 7.000 emplois

L'entreprise française était en compétition avec le consortium européen Eurofighter

L'Inde a décidé d'acquérir 126 avions de chasse Rafale de l'avionneur français Dassault, qui remporte ainsi à la fois un colossal appel d'offres estimé à 12 milliards de dollars et son premier succès à l'exportation pour cet appareil, a annoncé mardi une source gouvernementale indienne.
Dassault était en compétition avec le consortium européen Eurofighter, qui proposait son Typhoon. "Il est confirmé que Dassault a remporté le contrat. Étant donné qu'il n'y avait que deux groupes (en compétition) et c'est celui qui est le moins-disant", a déclaré cette source indienne anonyme.

Cet appel d'offres, lancé en 2007, est l'un des plus importants jamais lancés par la troisième puissance économique d'Asie et l'un des plus importants du moment dans le secteur de la défense aérienne.
Il avait attiré les géants mondiaux du secteur qui s'étaient livrés une féroce compétition. Le Rafale et l'avion d'Eurofighter avaient été présélectionnés en avril, plaçant hors jeu les poids lourds américains du secteur, Boeing et Lockeed Martin, le suédois Saab Gripen et le russe MiG.

En Inde, le candidat le moins-disant remporte généralement le contrat.
Ce contrat stipule que l'Inde achètera directement 18 avions d'ici à 2012 tandis que les 108 autres seront construits en Inde.
Marianne 2 avait bavé sur le Rafale
Pour des raisons de prix, le confédération helvétique lui a préféré le Gripen, un avion qui ne vole pas. Le brésilien Lula a choisi d'acheter suédois, ce Gripen de Saab, bien qu'il ne soit encore qu'à l'état de projet. Dassault et les Emirats ont négocié pendant trois ans la vente de 60 avions de combat multi-rôle Rafale en service dans l'armée française mais qui n'a jamais trouvé acheteur à l'étranger. La France a multiplié les efforts diplomatiques pour convaincre Abou Dhabi d'acheter cet appareil, mais les Emirats l'ont déclaré trop cher au bout du compte. Alors, les Nicolas Domenach de Marianne et autres détracteurs patents en avaient fait des gorges chaudes. "Décidemment, le Rafale n'a pas de chance," ricanait l'un de ses "experts"...

C'était l'un de ces nombreux lieux communs colprtés avec gourmandise par les commentateurs de la désinformation, plus ou moins bien informés, plus ou moins bien intentionnés. Le Rafale est trop cher, donc il ne se vend pas, clamaient les détracteurs, faisant les importants ! Or, le Rafale restera en service sans doute une quarantaine d'années. Traduisez : en 2050, il volera encore. Et Marianne ?


Un grand bol d'air pour Dassault

Cet avion de chasse est le résultat d'un programme, lancé au milieu des années 1980.
Mis en service le 18 mai 2001, le Rafale est resté à l'écart des ventes à l'export, et Dassault Aviation avait échoué dans plusieurs négociations depuis.
Le 18 novembre 2010, 180 appareils au total ont été commandés (132 Air + 48 Marine) et 93 ont été livrés (62 Air + 31 Marine). En 2011, l'État a acquis 11 appareils supplémentaires plus tôt que prévu, afin d'honorer une clause du contrat, signé avec l'avionneur, qui oblige l'État à garantir une cadence minimale de la chaîne de production, compte tenu du fait que le Rafale n'a pas encore trouvé d'acheteur ferme à l'export.

"On est dans une phase de négociation exclusive" a t-il précisé à BFM.
Mardi, le ministre indien de la Défense a déclaré que New Delhi ne se prononcerait pas avant fin mars sur l'attribution du contrat. De son côté, Pierre Lellouche, secrétaire d'Etat au commerce extérieur a bien précisé que le contrat "était confirmé mais qu'il reste à finaliser".
Le Rafale de Dassault est presqu'à 100 % made in France

Et fait travailler près de 500 PME dans de nombreuses régions françaises.

En Bourse, le titre Dassault Aviation s'envole de 20%.

Eva Joly se raconte "sans tricher": sérieux ?

Battue d'avance, elle tacle les "tricheurs"


Bouche dégoûtée, haineuse,
regard oblique
de la candidate de la droiture



Pour la première fois "notre bi-nationale" Gro-Eva Joly se confie dans un livre autobiographique. La "vieille éthique" d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) sort mercredi un livre autobiographique Sans tricher (Les Arènes), révèle Le Parisien.
La candidate d’Europe Ecologie - Les Verts (EELV), larguée dans les sondages, espère mieux se faire connaître et adoucir son image en se dévoilant davantage.

Rupture familiale

Mal-aimée, la détestable est détestée

Misérabilisme
La jeune Eva arrive en France à 20 ans et se fait engager au pair chez les Joly.
" Chez eux, où j’arrivais comme jeune fille au pair en février 1964 le bon goût est une règle impérative. J’ai senti que ma robe verte ne passait pas très bien ?! A l’époque, je n’avais pas le sou, je vivais avec 200 francs par mois et mes parents ne m’envoyaient rien de Norvège. Je suis donc allée au marché Saint-Pierre. J’ai acheté un crêpe noir et un patron. Je me suis fait un ensemble que j’ai cousu à la main dans ma chambre de bonne […].

Intrigante
Le fils, Pascal Joly, [cousin de l'humoriste Sylvie Joly] et moi sommes tombés amoureux. La bienveillance des premiers temps s’est muée en méfiance au fur et à mesure que notre histoire s’est affirmée puis en hostilité lorsque Pascal et moi avons annoncé notre mariage […]. Nous habitions un petit studio de 14 m2. Mon futur mari commençait ses études de médecine, longues et accaparantes. Pour nous faire vivre, j’ai travaillé comme secrétaire. "

Affaire Elf : " J’ai reçu des menaces de mort "
Miss Norvège à 18 ans, la conseillère juridique de l'hôpital psychiatrique d'Étampes accède à Ecole Nationale de la Magistrature par concours spécial en ...1981. La même année, à 38 ans, elle est nommée substitut du procureur de la République à Orléans, puis devient juge d’instruction.

Treize ans plus tard, elle s’occupe de l’affaire Elf à partir de 1994.
" Une instruction qui allait occuper huit années de ma vie et transformer ma vision du monde […]. L’Afrique, le continent le plus pauvre du monde, participait à l’enrichissement d’une foule de gens et finançait sans doute une partie de la vie politique française […]. Ce fut mon premier combat contre les lobbys — et ce ne sera pas le dernier […]. Je dormais avec l’affaire Elf. J’ai subi toutes les pressions et menaces qu’on peut imaginer. Y compris des menaces de mort. (...) J’avais été menacée de mort, protégée par des gardes du corps."
Parmi ses confidences, l’ancienne juge raconte son entrée en politique
Les socialistes ?
L’influence de Roland Dumas et de ses compagnons du premier cercle de François Mitterrand restait forte. Leur conception du pouvoir ne me donnait pas envie de frapper à cette porte."
De là à faire de sa rancune personnelle le moteur de son action judiciare...
Et ce sont précisément les habits que F. Hollande essaie d'enfiler !

François Bayrou
?
Eva Joly se rapproche finalement de François Bayrou:
"Il est venu chez moi, dans mon deux-pièces parisien. Nous avons pris un verre sur la terrasse […]. L’homme est estimable. Il a voté contre le bouclier fiscal et s’est opposé à Nicolas Sarkozy. Mais sur le reste des questions économiques sociales et écologiques, il reste au milieu du gué […].

Europe Ecologie ?
"C’est à ce moment-là que Dany Cohn-Bendit m’a téléphoné. Il venait de fonder Europe Ecologie […]. J’étais enthousiasmée par son projet, sa chaleur humaine, son énergie […]. Il est arrivé dans ma vie comme un frère choisi."
Et Cécile Duflot, comme une demi-soeur imposée ?


Une refoulée suspicieuse

Du lavage des couches à Fukushima

" J’ai été une mère de famille qui lave ses couches en tissu et qui trie ses déchets […]. Si je ne suis pas née écologiste, je le suis devenue. " De son combat contre les algues vertes à la défense d’une agriculture de proximité, la septuagénaire décrit ses nouvelles luttes et parle de son voyage à Fukushima en octobre 2011. " J’en suis revenue plus convaincue que jamais : le risque nucléaire est inacceptable […]. Pour la première fois depuis un demi-siècle, en France comme en Allemagne, le lobby nucléaire commence à perdre la main. De toutes mes forces, je le combattrai. "

Mon amie Björk
Au cours d’un mission pour le gouvernement finlandais, Eva Joly se rapproche de la chanteuse Björk qu’elle appelle "mon amie". "C’est une citoyenne réfléchie et impliquée. (...) Quand je me suis lancée dans la campagne présidentielle, elle aura été parmi les premières à m’apporter son soutien. Dans plusieurs interviews, elle n’a pas hésité à évoquer mon intégrité."
La chanteuse islandaise participa en 1998 à une vidéo pour Free Tibet et, accueillie en Chine à Shanghai en 2008, s'écria " Tibet, Tibet, lève ton drapeau ! ", avant de fuir la scène. De même, Björk scande " Kosovo-Kosovo " lors d'un autre concert . Suite à ces provocations frontales, l'indélicate sera interdite de concert en Serbie et en Chine.

La candidate cherche à séduire les banlieues en tentant d'incarner l'immigré moyen
" La presse norvégienne me reproche… d’être trop française ?! "
" Mon norvégien n’est plus assez bon ?! Mon langage s’était francisé à l’excès", prétend-la bi-nationale. […] "Dans mon pays natal, la presse me reproche… d’être trop française ?! Et pas seulement à cause de ce prétendu accent français qui apparaît maintenant quand je parle norvégien […]. Je suis littéralement tombée en amour avec la France. Je suis ascendant viking sur vingt générations au moins. Mais une partie de moi […] a immédiatement résonné avec la France, a fait corps avec elle. "

lundi 30 janvier 2012

Agitation stérile des enseignants entrés en campagne de la présidentielle

Faisaient-ils grève contre le redéploiement des 60.000 postes de Hollande ?...

La FSU tente de garder le rythme scolaire !

Le syndicat créeraient encore volontiers des postes pour 60 ans
Les enseignants ne comprennent pas vite et manifesteront contre le non-remplacement des 14 000 postes dans l'Éducation nationale à la rentrée 2012 et tentera de mobiliser une nouvelle fois les enseignants lors d'une manifestation nationale à Paris et une grève ce mardi.
La FSU ne compte pas participer à la lutte contre la crise de la dette
En fonction des déclarations des grévistes particpants 48h à l'avance, le ministère pourra préparer l'accueil des élèves et annonce un taux de grévistes de 15,55 % dans le primaire, contre les 20 à 25% habituellement garantis, et de 12,41 % dans les collèges et lycées.
Selon le SNUipp-FSU (principal syndicat du premier degré), l'appel sera suivi dans 52 départements, avec un taux moyen global de grévistes de 40 %, soit plus du double !... Les taux s'échelonnent de 15 à 65 %, en passant par 40 % à Paris.
Selon le Snes-FSU (principal syndicat du secondaire), la grève devrait être suivie par 42 % des enseignants. La journée nationale d'action est appelée par le Snes-FSU, FO, le SNALC et le SNUipp-FSU, mais ni le SGEN-CFDT ni le SE-Unsa ne se prête à cette farce.

La crise frappe les fonctionnaires de l'Etat, "à l'insu de leur plein gré"
Sur les 14 000 postes qui ne sont pas remplacés à la rentrée, 6 550 le sont dans les collèges et les lycées et 5 700 dans le primaire. Au total, entre 2007 et 2012, 80 000 postes environ auront disparu, tandis que l'effectif des élèves augmente. "La mobilisation d'aujourd'hui est bien réelle (et la participation ?), car nous sommes en pleine période d'annonces dans les départements et les établissements des suppressions de postes : c'est la face visible de l'iceberg budgétaire", raconte Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUipp-FSU.

Bien que personne ne croit plus en ce qu'il raconte, et pas même les enseignants qui participent pour la plupart à l'effort national depuis cinq ans
, le démagogue annonce encore,dans les mêmes termes chaque année, que "la rentrée 2012 sera extrêmement tendue sous l'effet de coups de rabots successifs qui finissent par étrangler l'école dans sa capacité à aider les élèves, et notamment les élèves les plus en difficulté", en particulier en raison de "l'hétacombe dont sont victimes les postes Rased", spécialisés dans la lutte contre l'échec scolaire, a-t-il ajouté. "Nicolas Sarkozy s'était engagé à sanctuariser l'école primaire. À l'évidence, la promesse ne sera pas tenue", a déploré le syndicaliste, "responsable" mais non solidaire.

Mouvement politique et polémique de campagne
Frédérique Rolet, co-secrétaire générale du Snes-FSU, "n'est pas certaine qu'on aura plus de chances de se faire entendre par ce gouvernement quand on a entendu le discours de Nicolas Sarkozy dimanche soir, notamment sur la question budgétaire".
Mais pour Sébastien Sihr, "la mobilisation a pour objet de continuer à alerter l'opinion publique pour que la priorité à l'éducation, et notamment à l'école primaire, se précise concrètement dans les budgets à venir".


Changement de mot d'ordre

Le projet de réforme de l'évaluation est un nouveau sujet de mobilisation

Il pourrait fortement mobiliser dans les collèges et lycées où le projet de réforme est ressenti avec davantage d'acuité dans le secondaire.

L'évaluateur deviendrait le seul chef d'établissement

Il suffirait d'un entretien tous les trois ans qui déterminerait l'évolution du salaire. On peut donc aussitôt craindre que les carrières des courtisans et courtisanes progressent mieux que celles des professeurs discrets et efficaces, mais peu portés aux promotions-canapés que connaît le privé. Dans l'Education nationale à son tour, la rumeur et la démagogie seraient également promis à un bel avenir, inversement proportionnel à la rigueur de la notation et de l'exigence de l'enseignant. Comment un ancien conseiller principal (ils le sont tous!) d'éducation aurait-il la compétence requise pour évaluer avec justesse la valeur pédagogique d'un professeur de philosophie. Devrait-il se fier à l'appréciation des bons élèves de section scientifique qui n'ont toutefois rien à faire de cette discipline, et des moins bons, récalcitrants et perturbateurs, et des parents démissionnaires, illettrés ou revanchards d'une scolarité chaotique ?

Jusqu'alors, les professeurs avaient la garantie de plus grande équité, avec une double notation : administrative par le chef d'établissement, et pédagogique, la plus importante, par l'inspecteur régional compétent, formé dans la discipline des collègues qu'il inspecte. "Je ne sais pas si le ministère fera le geste de retirer le projet de décret, puisque ce serait se désavouer, mais il pourrait faire durer les choses de telle façon qu'il n'y ait rien de voté avant la présidentielle", a dit Frédérique Rolet. Et ce serait sage.

La mobilisation "permet de dire aussi au futur gouvernement : vous voyez, il n'est pas question de réactiver les projets de ce type". "C'est un changement profond de culture qui nécessite des négociations dans un vrai dialogue social", a-t-elle ajouté, soucieuse d'obtenir des contre-parties.
En écoutant Sébastien Sihr, hostile au dialogue, on croit entendre le PS en campagne: "Le ministère a cherché un passage en force. C'est un rendez-vous manqué." Mais le SNUipp-FSU peut avoir raison, lorsqu'il note que le ministère "a développé une conception de contrôle administratif là où il devrait y avoir une dimension de conseil et de formation aux enseignants".

Présidentielle - Les floutages du projet du loup Hollande

Les dix précisions qui manquent au projet Hollande

Les prévisions de croissance sont-elles crédibles ?

Le projet socialiste se fonde sur une croissance de 0,5 % cette année, de 1,7 % en 2013, puis entre 2 % et 2,5 % par an. Qualifiées de « prudentes et réalistes » par François Hollande, ces hypothèses sont toutefois plus optimistes que celles du Consensus Forecasts : compilant les prévisions d'une vingtaine d'économistes, celui-ci table, en moyenne, sur une croissance nulle cette année et limitée à 1 % l'an prochain. Venant de ré-actualiser ses prévisions, le FMI est plus proche du scénario du PS, avec une progression du PIB de 0,2 % cette année et de 1,7 % en 2013. A court terme, François Hollande est néanmoins plus prudent que le gouvernement (+1 % en 2012, +2 % en 2013). Mais Bercy s'apprête à réviser ce chiffre à la baisse à l'occasion du collectif budgétaire sur la TVA sociale. Avec une nouvelle prévision qui pourrait, elle aussi, tourner autour de 0,5 %, la trajectoire de croissance du gouvernement et celle du PS seraient alors assez proches, Bercy tablant ensuite sur 2 % de croissance par an sur la période 2013-2016.

Les 60.000 postes promis dans l'éducation se feront-ils au détriment d'autres services publics ?

Oui, maîtrise des dépenses publiques oblige. La fin du « un sur deux » ne signifie ainsi pas que les fonctionnaires partant à la retraite chaque année seront tous remplacés pour autant. C'est à ce prix, a expliqué hier François Hollande, que l'Etat pourra recréer, en cinq ans, 60.000 postes dans l'éducation et 5.000 dans la justice, la police et la gendarmerie, sans augmenter les effectifs globaux des fonctionnaires d'Etat, appelés à rester « stables ». Il faudra donc supprimer dans les autres ministères 13.000 postes par an. Le PS ne précise pas lesquels mais François Hollande a ouvert la porte à une baisse du nombre de militaires en affirmant que la programmation actuelle réserve « des marges ».

Pourquoi le PS renonce-t-il au coup de pouce au SMIC ?

Le projet ne prévoit pas de coup de pouce au salaire minimum. Le contexte budgétaire ne s'y prête pas et le PS juge en privé cette arme dépassée, pointant notamment qu'elle tasse les grilles de salaire. Interrogé sur ce point, François Hollande a renvoyé la question du SMIC « et des salaires » en général à la conférence sociale qu'il veut organiser juste après l'élection. « Tout sera évoqué, y compris le mode de calcul du SMIC, savoir s'il ne faut pas changer les critères de réévaluation », a-t-il indiqué. Le PS affirme aussi que les employeurs devront, lors de cette conférence, faire des gestes pour compenser la fin des heures supplémentaires défiscalisées (en majorant davantage ces heures).

Comment lutter contre les licenciements abusifs et réduire la précarité de l'emploi ?

« Pour dissuader les licenciements boursiers », le PS veut renchérir le coût des licenciements collectifs pour les entreprises « qui versent des dividendes ou qui rachètent leurs actions » et donner la possibilité aux salariés de saisir le tribunal de grande instance « dans les cas manifestement contraires à l'intérêt de l'entreprise ». Afin de favoriser l'emploi durable, François Hollande veut moduler les cotisations chômage des entreprises selon leur degré de recours aux CDD et à l'intérim. Mais une telle décision est du ressort de l'Unedic, gérée par les partenaires sociaux. L'idée n'est pas d'empiéter sur leurs prérogatives mais de « leur demander de le faire », précise-t-on au PS. Cette piste de la modulation, déjà évoquée lors de la dernière renégociation de la convention d'assurance-chômage fin 2010, fait d'ailleurs l'objet d'un groupe de travail en cours des partenaires sociaux.

Le coût du travail va-t-il augmenter ?

Oui, pour plusieurs raisons. François Hollande prévoit un relèvement de 0,1 % par an des cotisations salariales et patronales pour financer les retraites. Soit 1 % en tout. Le coût ? 1 milliard la première année et 5 milliards fin 2017. En plus, le candidat PS entend revenir sur les allégements de charges des heures supplémentaires « sauf sur les très petites entreprises » (3 milliards d'euros en moins sur la mandature). Les allégements de charges Fillon sur les bas salaires (20 milliards) vont aussi être sérieusement écornés. Les 500.000 « contrats de génération » pour embaucher un jeune tout en gardant un senior en entreprise seront en effet financés par un « redéploiement » des allégements de cotisations sociales à hauteur de 2,3 milliards d'euros. Pour cela, les exonérations de charges sur les bas salaires seront annulées à partir de 1,5 SMIC (contre 1,6 actuellement). En outre, l'épargne salariale sera intégrée dans les rémunérations pour fixer le barème des allégements (ce qui réduira fortement ces derniers).

Qu'est-il prévu pour la rentrée scolaire 2012 ?

Soucieux de donner un signal fort pour l'école dès la rentrée 2012, François Hollande a promis « des mesures d'urgence, même si les contraintes sont fortes », une rentrée -et les éventuels recrutements à la clef -se préparant sur une année. Ce dossier, a précisé Vincent Peillon, responsable éducation dans l'équipe de campagne, passera par un collectif budgétaire à l'été, avec des recrutements, notamment d'assistants d'éducation. Il est aussi question, côté enseignants, de jouer sur les « listes complémentaires » aux concours, de façon « très raisonnable ». L'idée est de mettre l'accent sur l'accompagnement des élèves les plus en difficulté, la santé, l'encadrement et « permettre aux enseignants débutants de bénéficier d'un peu plus de formation, et donc d'être remplacés ».

Comment réduire les factures des plus défavorisés ?

Le candidat du PS propose une tarification progressive [et inégalitaire] de l'eau, du gaz et de l'électricité. La mesure consiste à appliquer un prix du kilowattheure sur un volume de consommation donné. Au démarrage, le dispositif serait décliné en trois paliers dont un forfait de base à tarif minoré. Le prix du kilowattheure pourrait être inférieur de 20 % au tarif générique pour lutter contre la précarité énergétique des ménages les plus modestes. François Hollande, hier, en a précisé la cible : « 4 millions de foyers ». Mais il s'agit aussi de rendre les usagers « plus responsables ». Plus élevés, les autres paliers de tarification envisagés correspondent à des volumes de consommation plus importants et non essentiels. Ils permettront de financer le « basique ». La mise en oeuvre de ce système sera lourde. Il nécessite, pour être efficace, que les consommations puissent être suivies en temps réel par l'usager et soient individualisées, ce qui n'est pas le cas pour l'eau.

Comment les dépassements de tarifs des médecins seront-ils plafonnés ?

Pour améliorer l'accès aux soins, François Hollande promet d'encadrer les dépassements d'honoraires des médecins libéraux en les plafonnant, mais sans préciser à quelle hauteur ni comment il procéderait.
Il veut aussi « favoriser » une baisse du prix des médicaments et supprimer le droit d'entrée de 30 euros instauré l'an dernier par la majorité pour l'aide médicale d'Etat en faveur des étrangers en situation irrégulière.

Où trouver du foncier pour produire les 2,5 millions de logements promis ?

En proposant gratuitement aux collectivités locales les terrains possédés par l'Etat ou par ses divers organismes, tels Réseau Ferré de France. Cela à la condition que ces collectivités s'engagent à y construire des logements dans les cinq ans, dont une bonne part de logements sociaux. Car, en zone tendue, les terrains sont très chers et « depuis trop longtemps, l'Etat prétend offrir des terrains à des prix qui ne sont pas possibles pour les collectivités », a commenté François Hollande. Les particuliers possédant des terrains qu'un changement de plan d'urbanisme local a rendu constructibles, eux, seront fortement incités à les vendre rapidement plutôt que de faire de la rétention, par l'instauration d'une taxe sur la plus-value de cession progressive avec le temps. « Plus ils garderont ces terrains, plus l'imposition sera élevée », a souligné François Hollande.

Comment le poids des dépenses publiques sera-t-il abaissé ?

Les dépenses de l'Etat et les dotations aux collectivités évolueront comme l'inflation. Celles d'assurance-maladie progresseront de 3 % en volume. Au final, cela doit limiter à 1 % l'évolution en volume de la dépense publique, soit moitié moins vite que le PIB. Mais le PS reste mystérieux sur les moyens d'y parvenir, alors que l'évolution « tendancielle » (si on ne fait rien) est plus rapide. Il évoque une nouvelle étape de décentralisation qui devra permettre de supprimer des doublons et de mieux organiser la prise en charge de certaines dépenses (petite enfance, notamment).

dimanche 29 janvier 2012

Les caricaturistes PS, Cazeneuve et Hamon, livrent de l'entretien du Président leurs commentaires à la graisse d'oie

Les Dupont-Dupond socialistes contre Astérix



Crâne d'oeuf
et bille de clown


Humour politique: Porte et Guillon sont toujours à l'antenne

Bernard Cazeneuve avait dénoncé "une campagne brutale"...
Ce soir, pour contrefaire les mesures présentée par le Président Sarkozy après l'intervention du candidat sortant, le PS a lâché pas moins de deux de ses porte parole, Benoît Hamon, pour le Parti socialiste et Bernard Cazeneuve, pour son candidat, François Hollande, au cours d'un point presse en direct du QG de campagne de François Hollande.

Les incompétents prennent la parole 15 minutes

Le ridicule ne tue pas Bernard Cazeneuve
Personne ne le connaît hors de sa communauté urbaine et ce n'est pas une perte, mais Hollande sait s'entourer d'incompétents.
Né en 1963, Cazeneuve est un proche du courant fabiusien, parachuté sur Cherbourg en 1994 dont il devint député en 1997, mandat qui l'amena à abandonner la vice-présidence du Conseil régional de Basse-Normandie en 2007, et maire en 2001.
Il travailla comme juriste à la Banque populaire, avant de faire carrière dans les cabinets ministériels socialistes, auprès de de Thierry de Beaucé, d'Alain Vivien et de Charles Josselin.
Hollande l'a sorti de sa Manche pour en faire l'un de ses quatre porte-parole de campagne à l’élection présidentielle 2012.

Jumbo-Hamon

Hollande ferait de la France la Corrèze de l'Europe

Claude Guéant : "La Corrèze, c'est la Grèce de la France"

Pour l’ancien bras droit de
à l’Elysée, , la candidature du président sortant ne fait aucun doute. Et il est confiant, même s’il reconnaît que " l’élan de 2007 n’y est plus. "
Il répond aux questions du journal Le Parisien:


On a beaucoup vu François Hollande ces derniers jours. Il a marqué des points ?
Claude Guéant. C’est un homme combatif qui, dans son discours du Bourget, a incontestablement répondu à l’attente de la France socialiste. Mais il ne s’est adressé qu’à elle, et non pas aux Français en général. Il m’a surtout frappé par son sectarisme. Il met en doute les valeurs républicaines de ceux qui ne sont pas de gauche. C’est insupportable.

Comment jugez-vous son programme ?
Il n’a absolument pas pris l’exacte mesure de la crise : le temps où l’on dépensait l’argent public sans compter est révolu! Or, il propose une gestion financière résolument de gauche que l’on connaît bien : dépenser toujours plus et augmenter les impôts. S’il arrivait aux affaires, on assisterait à une explosion des dépenses de l’Etat, mais surtout à un vrai matraquage fiscal!

Il vise les classes les plus aisées…
Quand il dit que l’impôt ne va frapper que les riches, c’est faux. Pour la bonne raison qu’on n’a pas suffisamment de riches en France pour financer son programme. Et avec sa fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu, il frappe surtout les classes moyennes.

Mais quel que soit le gagnant de mai, ne faudra-t-il pas augmenter les impôts pour revenir à l’équilibre budgétaire ?
Notre objectif est de maîtriser la dépense publique. Notre politique consistera donc à baisser la dépense et à ne pas augmenter les impôts.

La police et la gendarmerie ont-elles besoin d’effectifs supplémentaires comme le propose Hollande, qui prévoit de créer 1 000 postes par an ?
L’impératif, c’est de rétablir l’équilibre de nos finances publiques. Ces dernières années, la police et la gendarmerie ont été soumises à la règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux. Malgré cela, la sécurité s’est améliorée. Ce qui compte, c’est l’efficacité. Or M. Hollande dit qu’il pourchassera les voyous, mais il supprime par exemple les peines planchers et les mesures de sûreté qui s’appliquent aux criminels particulièrement dangereux après qu’ils ont effectué leurs peines, comme les violeurs en série.

Vous voulez dissoudre un groupuscule islamiste ; il représente une menace terroriste ?
Je n’ai jamais dit que cette association était en train de préparer des actes terroristes. Mais elle a un comportement contraire aux lois de la République. Elle prône l’application de la charia, le régime du califat, tient des propos antisémites et anti-Occidentaux, et entraîne ses recrues de manière paramilitaire pour les préparer à la lutte armée.

Vous n’avez pas réussi à capter l’électorat de Marine Le Pen. Or, on vous a souvent assimilé à elle…
Mon travail, c’est de faire appliquer la loi de la République. En matière de sécurité, nos concitoyens, malgré les progrès considérables, ont encore des attentes. Dans le domaine des incivilités, par exemple. Pour ceux qui sont victimes de ces petites violences quotidiennes, comme se faire bousculer dans le métro ou dans la rue, c’est un vrai traumatisme. En matière d’immigration, les gens veulent que notre société reste fidèle à ses principes. Ils veulent que nous régulions les flux migratoires. C’est ce que je m’emploie à faire. Ils veulent également que nous luttions fermement contre l’immigration irrégulière. Nous avons reconduit à la frontière cette année beaucoup plus d’irréguliers que jamais.

Selon un sondage que nous avons publié mardi, Nicolas Sarkozy est moins crédible que Marine Le Pen sur l’insécurité et l’immigration…
Madame Le Pen ne propose strictement rien. Elle dit " sus à l’insécurité ", " sus aux voyous ", mais nous, nous agissons. Depuis 2002, la délinquance a chuté de 16,5%. L’année dernière, il y a eu 678000 crimes ou faits de délinquance de moins qu’il y a dix ans. Ça, c’est du palpable.

Doit-elle avoir ses 500 signatures ?
Il serait normal que quelqu’un qui représente un courant d’opinion — les sondages en témoignent — soit candidat. Il y a en France 43 000 élus habilités. Ça lui laisse de la marge.

Peut-elle être au second tour ?
Je ne crois pas. Elle est uniquement dans l’incantation, il n’y a pas de propositions.

Elle parie sur l’éclatement de l’UMP si Sarkozy n’est pas réélu…

Ne faisons pas de politique-fiction. Et je suis sûr que Nicolas Sarkozy sera réélu.

Nicolas Sarkozy reste devancé dans les sondages par Hollande.Doit-il annoncer sa candidature ce soir à la télévision ?
A ma connaissance, il n’a pas prévu de le faire. Il ne peut pas être candidat et gérer avec efficacité les affaires de la France. On ne va pas attendre encore six mois que les élections aient eu lieu pour traiter la question de l’emploi.Il a évoqué la possibilité d’une défaite.

Reste-t-il le meilleur candidat ?
Il n’y a aucune raison de douter.

Quand connaîtra-t-on son projet ?
Dans ses déclarations, il y a déjà bien des éléments que l’on peut retenir comme faisant partie de son projet politique. Début janvier, en déplacement à Chasseneuil-du-Poitou, son discours sur l’éducation était par exemple précis.

François Bayrou est-il un adversaire ou un concurrent de Nicolas Sarkozy ?
C’est un concurrent. Le centrisme, ça existe, mais plus je l’entends parler, plus je me dis qu’il appartient à notre famille. Sa pensée politique est très proche de la nôtre. Sur la gestion des finances publiques, par exemple, nous sommes sur la même ligne.

L’antisarkozysme, qui reste très fort, ne vous inquiète pas ?
Il n’y a pas le même élan qu’en 2007, c’est vrai. Mais le président a géré cinq ans d’une crise exceptionnelle. Il faut savoir si on vote pour un président qu’on aime ou pour un président qui va conduire avec efficacité le pays dans des temps qui vont rester très difficiles. Il faut choisir quelqu’un de crédible pour diriger la France. Personne ne peut penser que M. Hollande, avec la suffisance qu’il affiche, va ainsi faire plier M. Obama, Mme Merkel, M. Hu Jintao. Regardez lors des négociations avec les Verts : on dit qu’il a troqué des circonscriptions contre des centrales nucléaires. Mais c’est pire : il a cédé les deux !

Quelles erreurs a-t-il commises ?
En début de mandat, la soirée au Fouquet’s n’était sans doute pas la meilleure des choses… Lui-même en a convenu.

Que lui conseilleriez-vous pour redresser son image ?
Il doit continuer à gouverner la France et apporter des solutions. Les leçons de M. Hollande sont tout de même curieuses : la Corrèze, c’est la Grèce de la France! C’est le seul exemple de collectivité qu’il ait gérée puisqu’il n’a pas été au gouvernement. Or la Corrèze a présenté un plan de redressement au gouvernement. On lui a apporté 11,5 M€. Et puis, comme le fait le FMI, on lui a demandé de prendre des mesures de redressement. Il a augmenté les tarifs des transports scolaires, celui des cantines, etc. Voilà l’exemple de la gestion de M. Hollande!

Vous aviez dit l’été dernier que vous renonciez à l’idée de briguer un siège de député. Pourquoi avez-vous changé d’avis ?
Cet été, j’avais abandonné cette idée parce que j’ai été opéré du cœur et je me demandais si j’aurais la force et le goût d’y aller. Et puis j’ai retrouvé toute ma forme et l’envie. Quand le député et maire de Boulogne m’a proposé de présenter ma candidature à sa succession, je n’ai pas hésité longtemps.

Mais, à droite comme à gauche, les parachutages passent mal…
Je ne suis pas parachuté. S’il y a un lieu où j’ai une histoire, c’est Boulogne : j’y ai habité cinq ans et demi en deux fois, j’y ai été très heureux, je me sens en affinité avec la psychologie de la ville, une population innovante, travailleuse, humaniste… La question principale est de savoir si l’on peut être utile à une circonscription. Dans le débat national, je peux faire valoir un certain nombre de valeurs de respect et de solidarité qui sont celles de Boulogne.

Source Le Parisien, le 29.01.2012

le journaliste Macé-Scaron provoque la "colère saine" d' H. Guaino

Première: Henri Guaino refuse de se laisser insulter sur un plateau de télé



Marianne (et d'autres)
ont-ils de bonnes raisons
d'être fiers ?...





On attendait que la majorité entre en résistance

Trop longtemps la presse d'opposition a instrumentalisé la courtoisie des acteurs politiques de la majorité.
Ils acceptent de débattre en direct en situation d'infériorité: l'animateur, soit hostile, soit craintif du SNJ, oriente les échanges en défaveur du représentant de la majorité et prend parti pour l'opposition largement représentée. On a vu des plateaux où le représentant du gouvernement était passé en jugement, seul et sans soutien, pas même celui de son hôte, par un jury totalement acquis à la gauche, avouée ou honteuse. L'engagement politique des invités est souvent dissimulé, ce qui est couramment le cas d'un membre d'association ou de la société civile. L'équilibre entre participants de droite et de gauche est rarement assuré.


Le spectacle de agit-prop est entré à la télévision

Les débats sont pliés d'avance, car livrés à des guérilléros

Des émissions de divertissement se mêlent de politique et des embuscades supposées hilarantes. Orchestrées par des chauffeurs de salle, elles sont montées par des chaînes crées par la gauche (Canal+) ou de service public noyautées par les gauchistes du Syndicat des Journalistes qui font leur loi sur France Inter ou France 3, par exemple.

Elles donnent la parole aussi bien à des experts-maison ou sympathisants, des décrypteurs et sondeurs appointés par les partis, mais aussi à des incompétents trouvés dans la rue (mais qui ont "tous les droits" de dire n'importe quoi, comme les autres) ou du monde du spectacle (qui n'ont "aucun devoir" ni de réserve, ni de pudeur, comme Noah). Or, il n'est pas exact d'assurer que tout le monde peut prendre la parole, car le panel des "témoins anonymes" ne sont pas tant représentitifs de la société que de l'opinion développée par l'émission, ses producteurs et son syndicat dominant: ils font l'objet d'un tri strict et abondent très largement dans le sens recherché.

Or, tous - peu ou prou, mais de plus en plus - ne véhiculent au fond rien d'autre que des impressions personnelles ou les sentiments d'anonymes participant de la rumeur plus que des faits. Supputations et élucubrations ne font pas davantage peur aux responsables politiques qui aliment les désordres du raisonnement et le chaos déontologique qu'aux chaînes d'"information" qui meublent ainsi un nombre excessif d'heures d'antenne.
Tous perturbent la réflexion et polluent le débat et ainsi les analystes y perdent-ils leur latin et l'opinion est-elle manipulée.

Les comiques ont sali le débat
Si les chansonniers étaient spirituels, nos humoristes politiques ne sont pas drôles. Les attaques étaient mouchetées, elles sont désormais directes, voire frontales. Coluche et Le Luron maîtrisaient le biais de leur humour, Didier Porte et Stéphane Guillon se laissent emporter par l'opinion du microcosme parisien et la nouvelle génération par la vulgarité, comme Nicolas Bedos. L'humour politique dessert le débat.

Les aigris de 1995, 2002 et 2007 ont dévoyé le débat
Dix-sept-années d'amertume et d'ambitionS refoulées...
L'argumentation des élus de la majorité démocratique peut donc être bien documentée et fondée sur la réalité du terrain comme de l'action réélement menée par le gouvernement, si percutante soit-elle, elle est néanmoins attaquée par des mercenaires de la désinformation. Des invités sans foi ni loi interrompent les démonstrations et caricaturent les mesures. Les membres de la majorité se font agresser comme au coin d'un bois, sans broncher. Ils ont cru longtemps que c'est le prix à payer par les démocrates à la liberté d'expression !

Le conseiller de Sarkozy ouvre la voie de la révolte

Henri Guaino claque le bec de Joseph Macé-Scaron, journaliste représentatif de la presse bobo du Marais et de l'agression verbale débridée, comme les aiment les media partisans, soucieux d'audience et de buzz mais superficiels et manipulateurs.

La droite dénonce activement la désinformation
L'heure est au refus de la caricature et de l'insulte: stupéfait le journaliste l'apprend à ses dépens.

VOIR et ENTENDRE
la "colère saine" d'Henri Guaino agressé par le sulfureux journaliste de Marianne, sur le sujet de l'identité nationale , au cours du débat qu'Olivier Galzi était supposé diriger sur i>télé, le 28 janvier 2012.
Extrait:
"Je n'accepte pas ce genre de langage, vous caricaturez le débat, vous transformez le débat politique en guerre civile, s'emporte le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy. Vous êtes le bien ? Vous voulez me donner des leçons de morale ? Vous êtes qui pour me dire ça ? Vous avez fait quoi dans votre vie pour me dire que je suis indigne ? Ce débat n'était pas indigne, c'est vous qui êtes indigne ! Indigne de votre métier, indigne de ce débat, indigne du débat démocratique... C'est une attitude inadmissible ! Je ne viens pas sur un plateau pour me faire insulter par quelqu'un qui n'a aucun titre pour porter des jugements moraux."


=> A noter que France 2 a fourni une illustration de sa déontologie professionnelle en faisant aussitôt exploiter l'indignation d'Henri Guaino -hors contexte- par l'insupportable comique du journal de Mlle Drücker...


Henri Guaino a des raisons de s'indigner


Il connaît aussi bien son sujet que ce sujet-là.

Joseph Macé-Scaron (1958)
Sorti du lycée Pasteur, à Neuilly-sur-Seine, ce journaliste migrateur est passé par l'IEP, pour atterrir à Magazine Hebdo (classé à droite pendant les années Mitterrand, 1983-1985), s'installer au Figaro (1985-1995), puis faire étape au Point (1995), avant un retour du fils prodigue au Figaro où il fut un temps directeur de la rédaction du Figaro Magazine (2003).

Ce bel esprit flexible est un cumulard fier
Il est aujourd'hui directeur adjoint de l'hebdomadaire Marianne, directeur du mensuel Le Magazine Littéraire (repris en main par Marianne) et producteur d'une émission de critique littéraire sur France Culture... Autant de postes que les jeunes n'auront pas.

Donneur de leçon et plagiaire récidiviste

En août 2011, Acrimed révèla que, dans son roman Ticket d'entrée, Joseph Macé-Scaron a pris la liberté de recopier quelques passages de la traduction française de American rigolos : chroniques d'un grand pays de Bill Bryson sans citer ce dernier.
Le chroniqueur fielleux Bruno Roger-Petit pointe un autre passage de "Ticket d’entrée", que Joseph Macé-Scaron aurait emprunté à "La Belle vie", un roman Jay McInerney cette fois, paru en 2003.

L'essayiste et critique littéraire distingué a-t-il écrit quoi que ce soit de sa main ?
Ce digne directeur du "Magazine littéraire" a aussi puisé dans un livre de Rachel Cusk pour composer son roman. Là encore, la similitude entre les deux passages est troublante, et invite à se demander de quoi est faite la "méthode JMS". De cette moralité qui crédibilise les attaques frontales à la télévision avec le soutien d'un transfuge de France 2 ? Macé-Scaron fait visiblement plus de copié-collé que de création...
L'Express pointa des faits similaires pour "Trébizonde avant l'oubli" ; cette fois, la source est le livre de Ernst Jünger, 'Premier journal parisien', 1941-1943, tandis que Le Monde, reprenant un numéro de 1999 du Canard enchaîné, fournit un autre exemple datant de 1998 pour Le Cavalier de minuit.

Joseph Macé-Scaron rejette les accusations de plagiat et se défend en évoquant des " emprunts " — dont seraient coutumiers tous les auteurs: autant mouiller tout le monde !— et le concept d'intertextualité (Gérard Genette).
Et pour couronner cet belle carrière d'addiction au pillage, en septembre 2011, L'Express signale aussi les " emprunts " faits par Joseph Macé-Scaron en tant que journaliste à divers critiques littéraires.

Le magazine (1997) du vertueux Jean-François Kahn, puis de Maurice Szafran, Marianne, qui soutient Bayrou, le candidat qui lave plus blanc qu'Eva-Gro Joly, estime donc qu'il n'est fait pas tache aux côtés de Laurent Neumann ou Jacques Julliard. Vanessa Schneider, Renaud Dély et la hyène ricanante Nicolas Domenach, infatigables agents de surface spécialistes des ménages de plateaux, n'en sont pas plus ébouriffés...

ASSEZ DE MALTRAITANCE MEDIATIQUE

Les acteurs politiques de la majorité sont dorénavant invités à ne pas faire le dos rond.

Le CSA n'a-t-il donc pas le courage de rappeler les agitateurs à l'ordre ?

samedi 28 janvier 2012

La réplique cinglante de l'UMP au Mr Justice de Hollande

André Vallini: culot, mauvaise foi ou aveuglement socialiste ?


A-t-il le profil type
du Garde des Sceaux ?
Ou du client de la Maison de l'Amérique latine ?
lien



Vallini a dénoncé vendredi le " culot " de Nicolas Sarkozy en matière de justice, balayant d'un revers de main les réformes réalisées depuis 5 ans.

Il l'accuse d'avoir porté atteinte à l'indépendance de la Justice.
Or, ironie mordante de l'histoire, le Monsieur Justice de François Hollande fait actuellement l’objet d’une enquête pour " harcèlement moral et discrimination par l’âge " de ses collaboratrices.
Plaisante accusation qui porte sur un juge titulaire de la Haute Cour de justice de la République !


Vallini, futur Arpaillange de Hollande ?

"Homme neuf" de l'entourage de Hollande, il fut pourtant porte-parole de Lionel Jospin. Il est maintenant pressenti comme futur ministre de la Justice du prochain président présumé est passé dans la lumière en dénonçant le scandale d’Outreau, avant de présider la commission d'enquête parlementaire qui blanchit l'improbable juge d'instruction Fabrice Burgaud chargé de l'affaire.

Du grain à moudre pour les associations féministes
Ce chevalier rose attire de nouveau sur lui l'attention des media et de la justice depuis plusieurs semaines. Il est en effet poursuivi par l’une de ses anciennes employées qui accuse le président du Conseil général de l’Isère de l’avoir " placardisée ", afin de se rapprocher d'une autre collaboratrice… de trente ans sa cadette.
LIRE en outre le post de PaSiDupes: "Les ténors du PS affichent leur mépris des femmes violées "

Du coup, lorsque l’impudent André Vallini a dénoncé le " culot " de Nicolas Sarkozy qu'il salit pour de supposées "atteintes" à l'indépendance de la Justice, l’UMP s'est saisie du bâton que le socialiste lui tendait pour se faire battre...

Sur la forme, d'abord
" Étant lui-même sous le coup d’une procédure pour 'harcèlement, licenciement abusif, discrimination par l’âge', et même s’il est bien sûr présumé innocent, le sénateur Vallini pourrait, à tout le moins, faire preuve d’une plus grande retenue et garder un peu de pudeur ", indique Camille Bedin, jeune secrétaire nationale de l’UMP.

Au rayon des Miss, pourquoi pas la camarade Gro Eva Joly ?
De discrimination par l’âge, notre futur Garde des Sceaux et ex-ancien assistant parlementaire de Gisèle Halimi, n’en a certes pas fait, "lorsqu’il s’est agi de recruter comme attachée de presse Virginie Dechenaud… une jeune femme de 25 ans dont la principale expérience professionnelle avait été d’être élue Miss Rhone-Alpes 2009 et première dauphine de Miss France 2010.

Sur le fond, ensuite
Peut-être A. Vallini était-il trop occupé depuis 5 ans à sa carrière pour s'en rendre compte, mais Nicolas Sarkozy a mis en oeuvre bien plus de réformes sur l'indépendance de la justice et l'avancée des libertés publiques que ses prédécesseurs.

Comme le souligne pour sa part Jean-Paul Garraud, secrétaire national de l'UMP à la Justice :
"Qui a réformé le conseil supérieur de la magistrature (CSM) dans sa composition, sa saisine, sa présidence ? C'est Nicolas Sarkozy qui l'a voulu et qui, de ce fait, ne préside plus l'instance suprême de la magistrature.

Qui a fait que les propositions de nomination des Procureurs Généraux sous la supervision du CSM ? C'est également Nicolas Sarkozy.

Qui a fait que n'importe quel citoyen puisse saisir le Conseil constitutionnel à l'occasion d'un litige ? C'est toujours Nicolas Sarkozy.

Qui a étendu les possibilités pour nos concitoyens de devenir jurés et de participer à l'œuvre de Justice ? C'est encore et toujours Nicolas Sarkozy?"


PS ou l'intox politicienne et la manipulation de l'opinion
A défaut d'éthique politique, ne peut-on donc attendre un débat serein et respectueux sur ce thème majeur de la Justice et des libertés publiques, comme sur les autres ?

Sans doute se félicite-t-il du basculement du Sénat à gauche ?
Pourtant, en septembre 2011, il conduisait la liste PS/PCF aux élections sénatoriales et abandonna son mandat de député pour cause de cumul. Mais après quelques semaines d'exercice à la Chambre haute, l'instable confia à la presse : "Je m'ennuie là-bas, il se passe rien, il n'y a pas de journalistes. Le palais du Luxembourg, c'est vieillot. On dirait un bordel des années 30 ", avant d'annoncer son souhait de revenir à l'Assemblée Nationale dans le cadre des échéances électorales de juin 2012 ...
Ca les regarde !

Angela Merkel s'investira dans la campagne de Nicolas Sarkozy

Présidentielle: Angela Merkel participera à des meetings de Sarkozy


La chancelière allemande s'affichera en France au côté de Sarkozy au printemps


"Angela Merkel va soutenir Nicolas Sarkozy lors de rendez-vous de campagne au printemps
", selon le discours de Hermann Gröhe, secrétaire général de la CDU, attendu au Conseil national de l'UMP ce samedi après-midi à Paris.

La CDU, le parti chrétien-démocrate d'Angela Merkel, estime que
Nicolas Sarkozy est "la bonne personne à l'Elysée et qu'elle le sera aussi à l'avenir".


Une entente cordiale sur le "long" terme


Le soutien de Mme Merkel et de son parti au président sortant n'est pas une surprise car ils oeuvrent ensemble pour l'Europe depuis 2005 et contre la crise depuis 2008.
Au Parlement européen, les députés de l'UMP côtoient ainsi ceux de la CDU au sein du groupe du Parti populaire européen (PPE) qui rassemble les partis démocrates-chrétiens, conservateurs et de centre-droit.

N. Sarkozy avait d'ailleurs soutenu Angela Merkel efficacement à l'automne 2009 pour sa réélection en Allemagne.

Le discours de M. Gröhe réserve aussi quelques piques à l'adresse de François Hollande et du PS , jugés "empêtrés dans leurs rêves de la veille"...